Le dernier songe de Lord Scriven

[...] le temps donne l'apparence du rêve aux souvenirs qu'on aurait cru les plus vifs.

Le 30 Portobello Road abritait une boutique d’antiquaire, au sein de laquelle régnait un désordre très organisé. C’est une spécialité toute britannique que de pouvoir donner une apparence de bazar à un soigneux agencement d’objets. On fait semblant d’entasser, mais en réalité, on dispose de manière réfléchie, on brique ce qui doit briller, on laisse le reste sous une rassurante couche de poussière. C’était un bel endroit, suffisamment grand, qui sentait bon la cire et le bois.

S’agit-il d’un chat aventureux ?
Lord Thomas s’étrangla.
- Cromwell ? Vous plaisantez ! C’est certainement lui le plus aristocrate d’entre nous tous. Je ne suis pas certain de l’avoir vu un jour mettre le museau dehors. Tout ce qu’il sait faire, c’est nous attaquer par surprise et dormir sur des coussins en soie.

C'était une nuit de pluie, sans étoiles et sans lune. Une nuit qui menaçait d'être longue, harassante et sûrement dangereuse.
Mais c'était une nuit en compagnie d'Arjuna Barnejee, le détective du rêve. Et pour cela, elle n'aurait pas pu être plus belle.

Les souvenirs ne sont pas toujours des compagnons confortables... mais il faut néanmoins cheminer avec eux.

Le Pacha bleu appartient à l’Empire ottoman depuis sa découverte ; rien ne justifie son vol par les barbares russes puis anglais. Aujourd’hui, nous avons rendu à l’Empire ce qui appartient à l’Empire : le Pacha bleu est retourné dans ses terres.
Barbarossa

" Où sommes-nous, Banerjee?" demandai-je.
Il eut son air grave habituel, et me dit:
"j'ai la réponse à cette question. Mais je ne sais pas si vous êtes prêt à l'entendre.
- Oh! Je suis prêt à tout, vous savez, avec vous.
- Christopher... vous ne remarquez rien d'étrange?
[...]
"Ah non, Banerjee... Non, ne me dites pas que...
- Alors je ne le dirai pas.
- je ne suis quand même pas ... dans votre rêve?
- je crains que si, Christopher.
- Bon, vous aviez raison. Je n'étais pas prêt."

Très bon livre mais tres souvent barbant à lire

Ses cheveux tombaient plus bas que ses épaules, et cette pilosité accaparait tellement mon attention que je ne m’aperçus pas immédiatement d'un détail fâcheux : Herzog était entièrement nu. Il ne lui aurait plus manqué qu'une massue pour ressembler tout à fait à un homme des cavernes. A ceci près que ces derniers, si j'en crois le Muséum d'histoire naturelle, avait au moins l'élégance de se vêtir d'une peau de bête.

"Le temps donne l'apparence du rêve aux souvenirs qu'on aurait cru les plus vifs" Emma.