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Critique de Diabolau
Une double-page consacrée à la situation de Jolan dans l'entremonde, et tout le reste recentré sur Thorgal... On se dit que du coup, cette double-page est presque de trop, il fallait la placer à la fin de l'album précédent, ou au début du suivant.
Retour donc sur Thorgal, héros vieillissant mais qui ne laisse pas sa part aux chiens non plus. Même que la recherche de son jeune fils lui fait pousser des ailes.
Ça m'embête de charger la mule parce que j'ai pas passé un trop mauvais moment, mais je reste très loin des sensations d'autrefois. le scénario, j'ai l'impression, est plutôt pas mal, avec un cadre original que ce bateau brise-glace, cette histoire d'orque épaulard qui bouffe tous ceux qui s'approchent de son petit, ce dilemme vis-à-vis de l'esclavage qui fait horreur à Thorgal, mais que ce dernier est obligé de cautionner malgré tout, au moins un moment. Y avait vraiment de l'idée je pense, et même de la complexité retrouvée, quelque chose d'un peu moins basique que ce qu'on voyait ces derniers temps... Mais est-ce la monotonie de la neige et de la glace, ou tout simplement Rosinski qui baisse ? Par moments ça fait un peu confus, un peu bariolé, un peu approximatif à la fois au niveau du trait, de la couleur et de la narration. Ne serait-ce que dans la scène d'ouverture, bien bordélique, on est loin des scènes hallucinantes et époustouflantes de naufrage et de mer démontée des premiers tomes...
Je fais les comptes, je vois que Rosinski atteignait alors les 70 ans, et je me dis que comme proférait je ne sais plus qui, et personne n'y échappe, la vieillesse est un naufrage, y compris pour l'un des plus grands peintres de naufrage que je connaisse.
Nonobstant, j'irai jusqu'à son dernier (il en reste encore trois après, avant qu'il ne passe le relais). Je lui dois bien ça, au grand homme.
Retour donc sur Thorgal, héros vieillissant mais qui ne laisse pas sa part aux chiens non plus. Même que la recherche de son jeune fils lui fait pousser des ailes.
Ça m'embête de charger la mule parce que j'ai pas passé un trop mauvais moment, mais je reste très loin des sensations d'autrefois. le scénario, j'ai l'impression, est plutôt pas mal, avec un cadre original que ce bateau brise-glace, cette histoire d'orque épaulard qui bouffe tous ceux qui s'approchent de son petit, ce dilemme vis-à-vis de l'esclavage qui fait horreur à Thorgal, mais que ce dernier est obligé de cautionner malgré tout, au moins un moment. Y avait vraiment de l'idée je pense, et même de la complexité retrouvée, quelque chose d'un peu moins basique que ce qu'on voyait ces derniers temps... Mais est-ce la monotonie de la neige et de la glace, ou tout simplement Rosinski qui baisse ? Par moments ça fait un peu confus, un peu bariolé, un peu approximatif à la fois au niveau du trait, de la couleur et de la narration. Ne serait-ce que dans la scène d'ouverture, bien bordélique, on est loin des scènes hallucinantes et époustouflantes de naufrage et de mer démontée des premiers tomes...
Je fais les comptes, je vois que Rosinski atteignait alors les 70 ans, et je me dis que comme proférait je ne sais plus qui, et personne n'y échappe, la vieillesse est un naufrage, y compris pour l'un des plus grands peintres de naufrage que je connaisse.
Nonobstant, j'irai jusqu'à son dernier (il en reste encore trois après, avant qu'il ne passe le relais). Je lui dois bien ça, au grand homme.
