Thorgal, Tome 33 : Le Bateau-sabre

Jolan et ses quatre compagnons ont suivi l'enseignement de Manthor. le mage rouge leur apprend que le monde va connaître de terribles bouleversements au nom d'un dieu unique. Si certains doutent de la puissance d'une telle divinité, Jolan fait preuve de sagesse. « C'est parce que je suis allé à Asgard et que j'ai assisté aux disputes stériles de nos dieux que je ne sous-estime pas la force d'un dieu unique. » (p. 9) Manthor charge Jolan et ses compagnons de préserver les hommes du Nord et leurs croyances afin de sauver les dieux d'Asgard. Pendant ce temps, Thorgal poursuit sa route vers Bag-Dadh pour retrouver son fils Aniel.

Monothéisme catholique contre paganisme viking : l'intrigue s'éloigne des fantasmagories de la science-fiction et revient sur un terrain un peu plus historique et plausible. Mais tout cela reste entouré de magie rouge et de mystère. Jolan et Thorgal n'ont pas fini de courir les routes du monde pour sauver les leurs et préserver l'ordre ancestral des choses.

« Thorgal, volume 33, le bateau-sabre » est un petit bijou.

Plaçant l'aventure dans un cadre polaire hostile avec froid sibérien, tigres et orques, Sente écrit une histoire intense dans laquelle Thorgal réalise des prodiges pour racheter une cargaison d'esclaves qui lui donnera de précieuses informations sur son fils Aniel, détenu par des mystérieux sorciers rouges désireux de s'opposer à la menace que fait peser le Christianisme sur la société Viking.

L'histoire prenante est magnifiée par les dessins somptueux de Rosinski. Un véritable régal d'hiver !
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Thorgal a embarqué comme garde d'un bateau-sabre descendant vers le sud, dans le sillage des mages-rouges qui ont enlevés Aniel, son fils. Là il croisera la route de Lehla et de Salouma, une envoutante créature d'Orient. Pour les racheter au marchand il va devoir trouver de l'argent...

Un nouvel épisode de l'épopée de Thorgal qui va l'amener vers l'Orient. Mais pour l'instant il est toujours sur la terre des vikings, dans le froid mordant et la glace. La confrontation avec les mages rouges et les retrouvailles avec son fils ne sont pas pour tout de suite.
Les dessins de Rosinski sont toujours impeccables, ils vont voyager.

Un album où l'on retrouve Thorgal, à la recherche de son fils, qui va remonter le fleuve glacé à bord du bateau-sabre et affronter les neiges du grand Nord lors d'une expédition en traineau. Comme à chaque fois, il devra faire preuve de courage et d'esprit pour vaincre ses ennemis.

Après un bref passage auprès de Jolan et de ses compagnons (on se demanderait presque ce que ces quelques cases font là...elles auraient été plus à leur place dans le tome précédent) on retrouve Thorgal qui est toujours à la recherche de Aniel.
L'histoire est assez sympa. Un bateau qui lutte contre la glace, une orque revancharde qui n'a rien à envier à celle de Orca, un trafic d'esclave et le retour d'un visage du passé.
Le rythme est bon, l'histoire bien menée et ce tome est au dessus de la moyenne des derniers consacrés à Thorgal, avant la reprise du scénario par Sente.

Une double-page consacrée à la situation de Jolan dans l'entremonde, et tout le reste recentré sur Thorgal... On se dit que du coup, cette double-page est presque de trop, il fallait la placer à la fin de l'album précédent, ou au début du suivant.
Retour donc sur Thorgal, héros vieillissant mais qui ne laisse pas sa part aux chiens non plus. Même que la recherche de son jeune fils lui fait pousser des ailes.
Ça m'embête de charger la mule parce que j'ai pas passé un trop mauvais moment, mais je reste très loin des sensations d'autrefois. le scénario, j'ai l'impression, est plutôt pas mal, avec un cadre original que ce bateau brise-glace, cette histoire d'orque épaulard qui bouffe tous ceux qui s'approchent de son petit, ce dilemme vis-à-vis de l'esclavage qui fait horreur à Thorgal, mais que ce dernier est obligé de cautionner malgré tout, au moins un moment. Y avait vraiment de l'idée je pense, et même de la complexité retrouvée, quelque chose d'un peu moins basique que ce qu'on voyait ces derniers temps... Mais est-ce la monotonie de la neige et de la glace, ou tout simplement Rosinski qui baisse ? Par moments ça fait un peu confus, un peu bariolé, un peu approximatif à la fois au niveau du trait, de la couleur et de la narration. Ne serait-ce que dans la scène d'ouverture, bien bordélique, on est loin des scènes hallucinantes et époustouflantes de naufrage et de mer démontée des premiers tomes...
Je fais les comptes, je vois que Rosinski atteignait alors les 70 ans, et je me dis que comme proférait je ne sais plus qui, et personne n'y échappe, la vieillesse est un naufrage, y compris pour l'un des plus grands peintres de naufrage que je connaisse.
Nonobstant, j'irai jusqu'à son dernier (il en reste encore trois après, avant qu'il ne passe le relais). Je lui dois bien ça, au grand homme.

Encore un très bon tome.
Y. Sente a parfaitement repris le flambeau et à su donner une ligne directrice à ces derniers tomes, dont le coeur du récit est maintenant le fils adoptif de Thorgal : Aniel.
Il est enlevé, et Thorgal se lance à sa poursuite, dans le bateau sabre. Une très belle aventure.....

Ces aventures sont toujours aussi palpitantes et pleines d'humanités. Je suis ad-dicte et très fan de la saga THORGAL. de plus les dessins sont mieux maîtrisé qu'avant. excellente B.D

Voila un bon album, mais que je trouve en demi teinte par rapport aux trois excellents albums précédents.
Le dessin est toujours aussi agréable, précis et dynamique.
L'histoire toujours aussi bien comptée mais plus classique. On oubli Jolan et ses péripéties dans les mondes des dieux pour suivre le dur chemin que parcours Thorgal pour sauver son cadet.
Album road movie mouvementé mais il me manque le coté plus fantastique de cette série qui la différencie si bien des autres

Rosinski soigne sa présentation et Sente se fond dans la structure narrative passée pour nous délivrer un album tout à fait honnête, plein d'héroïsme et de fureur.
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