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3,8

sur 632 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lu en 2020. Mon troisième roman de l'auteur chilien.
La cause écologique et la défense des animaux en voie de disparition (les baleines, ici) sont les thèmes de ce roman militant et nécessaire. J'avais cependant moins adhéré à la plume que lors de mes précédentes lectures de l'auteur. Il m'avait manqué notamment une certaine consistance dans les dialogues.

(NB : un ouvrage pas spécifiquement étiqueté "littérature jeunesse", mais que je conseillerais tout de même en collège- dès la 4e).
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ce livre est intéressant et montre bien le côté de l'égoïsme de certaines personnes en vers la terre, la nature et les animaux mais je n'ai pas trop compris comment se passer la vie marine à travers ce livre, quelqu'un pourrai m'expliquer ?
Tom
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Un récit facile à lire et extrêmement divertissant tant on est emballé par les personnages bien approfondis et quasi autobiographiques ainsi que par la construction des péripéties. On regrettera seulement la scène finale qui a dû mal à s'accrocher à la réalité pourtant fictive de l'ensemble de l'oeuvre.
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Il aurait pu y avoir beaucoup à dire sur ce livre. L'auteur traite de divers sujets, une adolescent qui part à la recherche de ses racines, la dénonciation d'une chasse cruelle, le sort des peuples autochtones d'une contrée oubliée....
Malheureusement il ne fait que les effleurer alors qu'il avait de la matière et semble-t-il l'envie de leur rendre hommage. On pourrait y voir une envolée poétique et lyrique, mais quand on commence à s'envoler, on retombe dans un autre sujet et donc....A plat. C'est bien dommage, j'aurais aimé en savoir plus sur chacun des sujets traités, j'en garde un gout d'inachevé.
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Je pense que ce n'était pas le bon roman pour découvrir l'auteur récemment disparu.
Certes, la plume est belle et les descriptions, quand elles ne se limitent pas à une longue énumération de canaux à travers les fjords, est belle. Parce que c'est beau quand Luis Sepulveda use de métaphores pour décrire le paysage, le climat, la mer, les baleines...
Et pourtant, je ne suis pas parvenue à trouver la magie promise. J'ai plutôt eu l'impression que l'auteur, fervent écologiste, en a profité pour militer, en vrac et dans le désordre, contre le massacre des baleines et des dauphins, contre la déforestation à outrance, contre les essais nucléaires dans le Pacifique, contre le commerce non contrôlé de poissons... Ce ne fut pas inintéressant, mais ça ne suffit pas à en faire un roman car finalement rien n'est creusé.
Un court roman à l'allure de tribune pour les actions de Greenpeace auquel je ne me suis pas attachée. Ça ne m'empêchera pas de retenter l'aventure avec cet auteur chilien à travers un autre roman à l'occasion.
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des que j'ai su qu'il y avait un écrivain chilien nommé luis sepulveda et qu'il est décédé recemment "17 avril de cette année" je me suis dis : je dois lire un de ses romans , je voulais lire le vieil-homme qui lisait des histoires d'amours mais je ne l'ai pas trouvé en version numerique alors je me suis trouvé a lire le monde du bout du monde
alors qu'est ce que je peux dire sur ce roman ; sa tourne autour du theme de l'ecologie et sauvegarde de la vie maritime ici spécialement celle des baleines, y'a un homme journaliste j'ai oublié son nom je ne sais meme si on a mentionnait son nom il habite a hambourg "dailleur ville refuge de l'auteur lui meme je pense que c'est un temoignage de l'auteur lui meme car il y'a d'etrange similitudes entre le narrateur dans ce livre et luis sepulveda " ce journaliste etait en contact avec ariana membre de greenpeace au sujet de la chasse illegale de baleine par les japonais ca se deroule aux années 1988 aux cotes chiliennes avec l'approbation du gouvernement chilien .
j'ai adorés les 80 pages au debut luis sepulveda evoque la nostalgie on raccontant ce journaliste contraint de s'exiler en 1975 qui se souvenait de son enfance en chili et comment il a parcouru le chili alors agé uniquement de 16ans, passant des momonts de pur bonheur avec les baleiniers abord de leurs bateaux. apres l'auteur aborde la question de la mutinerie contre les baleines par les japonais au nom soit disant de la recherche scientifique alors que on a pas démontré d'intérêt scientifique a tuer des baleines malgres cela les japonais persiste dans leurs mauvaise habitude. l'auteur evoque tout ca dans une sorte de temoignages j'ai aimé mais j'etait perdu devant tout les appellations de cote et d'iles dailleurs j'ai eu une deconexion au 20 dernières pages ; y'avit beaucoup de directions d'ile machin de mer machin de detroit j'ai pas reussi a accroché mais c'etait une decouverte malgres tout ca m'a donné envie de naviguer abord d'un bateau
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luis Sepulvera a écrit "Mundo del fin de Mundo" en 1989. Il a été traduit en français "Le monde du bout du monde" en 1993.
Alerté par Greenpeace, un journaliste chilien enquête sur le naufrage d'un baleinier industriel japonais au sud de la Patagonie chilienne.
Ce roman engagé dénonce les pratiques de chasse aux baleines et les massacres perpétrés par les baleiniers nippons.
Ce roman est intéressant mais on se perd dans les indications géographiques, à mon sens, trop nombreuses qui n'apportent rien au roman, ralentisse le rythme du récit qui en devient lent et par conséquent difficile à lire par moment. Ce roman est loin d'être le meilleur de son auteur, même si le sujet ne peut que retenir notre attention.
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Quel ennui ! Pourtant, ma lecture avait bien commencé, la première partie de ce court roman nous permettant de suivre le narrateur, alors âgé de seize ans, qui décide d'aller à la rencontre du « monde du bout du monde ». Il a lu Moby Dick et rêve de marcher sur les traces du capitaine Achab et d'aller chasser la baleine. Récit de voyage dans le récit, cette première partie nous fait voyager et découvrir un monde à la fois hostile et fascinant. J'ai beaucoup aimé ces quatre premiers chapitres.

Puis la deuxième partie du livre est arrivée et j'ai un peu déchanté. Cela devient plus technique : les baleiniers, les vaisseaux fantômes, les détails sur la fin de vie des embarcations qui sont envoyées au Timor, les subterfuges du Nishin Maru (baleinier battant pavillon japonais) pour s'adonner librement à ses activités illégales et immorales, etc. C'est intéressant, révoltant parfois, mais je ne m'attendais pas à lire tous ces détails dans ce que je pensais être un récit de voyage ou d'aventures dans une région du monde que je rêve de voir. J'ai donc fini par m'ennuyer.

Enfin, avec la troisième partie vient le récit du retour au pays, après la prison et l'exil. Avec le capitaine Nilssen, le narrateur va se lancer à la recherche du Nishin Maru. Cette aventure est ponctuée par les récits du capitaine : les Indiens disparus, les légendes des pirates, etc. En si peu de pages, cela fait beaucoup et j'ai trouvé que le roman devenait trop dense sans toutefois aller au fond des choses. A ce niveau, le récit est un peu difficile à suivre, sans parler de la fin abrupte. de plus, comme l'ont mentionné d'autres lecteurs avant moi, l'énumération des fjords, des canaux, des caps, des détroits et autres passages m'a rendu cette lecture indigeste.

Pour moi, restent donc une très belle première partie et certains passages que j'ai trouvés très poétiques.
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Un polar écologique un peu daté (1995) et quelque peu décousu, une énumération lassante de passages et d' îles chiliennes, et au milieu de tout ça, quelques passages interessants sur les génocides indiens au Chili ou le massacre des baleines sous couvert d'études scientifiques. Un livre inégal au final, mais si je dois en croire les autres critiques, certains livres de Luis Sepulveda sont plus interessants, donc je note de réessayer cet auteur.
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Ca commence par un voyage initiatique d'un jeune Chilien de 16 ans qui, après avoir lu Moby Dick, décide de passer ses vacances en tant qu'aide-cuisinier à bord d'un baleinier en partance pour la Terre de Feu, plutôt que de lézarder sur les plages de Valparaiso, comme tous ses copains, et que cette aventure marquera à vie.
Ca continue, vingt ans plus tard (en 1988), à Hambourg, avec un thriller écologique où l'on retrouve notre Chilien plus si jeune, en exil, devenu journaliste free-lance, collaborant souvent avec Greenpeace. L'enquête démarre à partir d'une information inquiétante en provenance du Chili : un baleinier japonais (entendez un bateau-usine exterminateur de baleines) a fait un étrange naufrage en Patagonie, précisément là où migrent les baleines chaudron, menacées d'extinction. L'informateur local de Greenpeace refusant de donner plus de détails par téléphone, le journaliste décide de se rendre sur place.
Ca se poursuit avec la nostalgie du retour à la terre natale, et par un trajet en bateau de plusieurs jours vers le lieu du naufrage, en compagnie du capitaine Nilssen, le fameux informateur, marin au long cours profondément attaché à cette région du globe. Celui-ci raconte à notre enquêteur sa tentative pour empêcher le baleinier de massacrer les cétacés, et le naufrage de celui-ci.
Ca se termine trop vite et ... en queue de poisson, sans que j'aie compris pourquoi le journaliste n'est pas réellement allé au bout de son enquête.
Dans l'ensemble, cela donne une sorte de docu-fiction (les déboires de Greenpeace avec les baleiniers japonais furent bien réels), ne serait-ce l'épisode du naufrage quasi-magique du baleinier, plutôt incongru dans une enquête qui par ailleurs semble tout à fait réaliste. Le récit a aussi un côté « fourre-tout », dans la mesure où, dans ces 140 petites pages, sont abordés en vrac tous les sujets d'indignation ou de révolte du journaliste (alter-ego de l'auteur) : massacre des Indiens lors de la colonisation, pollution, déforestation, pillage des ressources, junte militaire, corruption et trafics en tous genres. Quant au côté « chant d'amour » à cette région sublime, il consiste en réalité en une énumération fastidieuse des noms des dizaines de bras de mer, fjords, canaux, baies, îles, îlots, îlets, cailloux,... croisés en chemin.
En somme, ce récit est certes un plaidoyer pour la préservation de la Nature, mais un peu simpliste et trop ramassé, et un hommage plutôt terne aux terres australes, noyé dans des descriptions purement géographiques qui ne rendent pas suffisamment compte de la grandeur, de la poésie et de la beauté fracassantes de ce monde du bout du monde.
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