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Voici ce que l'on appelle un pavé, 582 pages de pur délice.

Un thriller que je qualifierai davantage de psychologique, ou s'affrontent un riche mafieux Londonien: Mister et un employé des Douanes qui refuse de laisser filer une affaire qui lui a pris 3 ans de sa vie.

Ce roman nous emmène au sein de la mafia et de son fonctionnement, ici tout tourne autour du CHEF, qui parvient à acheter et corrompre tous ceux qui auraient les moyens de le faire tomber.

Personnellement, malgré qu'il soit sans pitié pour sauver son Business, moi, je l'ai trouvé attachant ce Mister.

Un autre personnage important dans cette histoire, est Joey, employé qualifié de bas étage des douanes, il est « Archiviste », mais en connait plus que n'importe qui sur le patron de la drogue Londonien.
La suite ici:

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Dans son ombre……….Quel titre évocateur, et ô combien efficace!!!! Il laisse une menace en suspens, une épée de Damoclès au dessus de sa tête, ou plutôt une ligne de front minée qui pourrait bien vous faire sauter …….dans un thriller grandiose!!!!!

Ce livre est un duel entre deux hommes « sans peur », un a le pouvoir absolu, l'autre une hargne d'enfer. Un winner contre un loser. Tout le long, on est happé par la traque, chacun dans l'ombre, tour à tour ,et chaque confrontation, le sang coule…Tout cela, dans une ambiance électrique, où chaque frontière semble floue et dangereuse, toutes plus horribles que la précédente à franchir, toutes menant fatalement vers un No Man's Land plus encore marécageux de ténèbres.

Je pense que l'auteur a bien choisi son lieu, la Bosnie: un vrai noeud de vipères, où règne la corruption et la violence. Je pense que j'étais trop jeune pour me rendre compte de la guerre qui a sévie dans cette contrée, mais c'est tout à fait effrayant de mettre les pieds sur cette terre de carnages. On dirait que plus rien de bon ne sort de ces lieux, bien sur l'auteur nous offre « quelques poussières d'or », mais je suis encore horrifiée d'y avoir entrevu une telle violence, un tel déchainement de truands imbus de pouvoir et de vices, qui font régner la terreur face à une population miséreuse totalement démunie.

Il n'en reste pas moins que cette enquête d'un autre genre, est palpitante. Les services secrets, les nouvelles technologies de pointes, le réseau international des Douanes, est un milieu qui m'a été agréable de découvrir! J'étais comme Joey Cann, un petit joker obsessionnel à la poursuite de la Justice. Je le suivais comme Dough, de loin, mais admirative, même quand il franchit la barrière…

Je suis donc sous le charme de cette écriture si précise, qui n'épargne rien à son lecteur, ce Gerald Seymour, a un talent fou, puisqu'il m'a retenue attentive et captivée alors qu'au départ, je ne suis pas adepte de la Mafia et ses méandres visqueuses. Un auteur à suivre sans aucun doute!

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Albert William Packer est un caïd londonien, à la tête de nombreux trafics. C'est un homme très puissant, craint car cruel, intransigeant. Intouchable aussi pour la justice, malgré tous les moyens déployés pour le condamner. La mort à Sarajevo d'un de ses proches, celui qui gère ses finances, va obliger Packer à se rendre en Bosnie. Joey Cann, un homme de l'Eglise (surnom des Douanes), va le suivre pour tenter de le piéger.

Ce roman, assez sombre, est l'histoire d'un duel, d'une lutte à mort entre deux individus. C'est aussi l'histoire d'une traque menée par le jeune agent des Douanes, qui va virer à l'obsession, limite malsaine, malgré la personnalité de la proie. Car ce roman est avant tout psychologique, il y a relativement peu d'action (l'histoire s' écoule d'ailleurs un peu lentement parfois). C'est aussi l'occasion de revenir sur le terrible conflit ethnique ayant eu lieu il y a quelques dizaines d'années à peine au coeur de l'Europe, qui va laisser derrière lui un pays dévasté, au sol miné. Avec ce roman, attention où vous posez le pied...
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Il est un caïd régnant sur Londres sans conteste : le groupe des douanes qui patiemment pendant trois ans l'étudiait à la loupe et avait enfin trouvé de quoi l'inculper explose en vol – il est plus fort qu'eux. Mais le petit gars chargé de l'archivage résiste, en dépit de tout; obsédé maladivement par cet homme dont il a consigné le plus infime détail pendant des années, il accepte de partir sur ses traces en Bosnie. « Mister », comme aime à se faire appeler ce Tony Soprano reptilien, y part conclure un contrat international, agrandir son empire, étendre son pouvoir – mais il n'a aucune idée de l'endroit où il met les pieds. Les Balkans ne sont pas l'Angleterre, il n'y est pas connu, et quand bien même : les règles ne sont pas les mêmes…

Un formidable polar qui saisit son lecteur dès les premiers instants, en alternant la vie d'une petite vallée pendant la guerre en Bosnie-Herzégovine et l'histoire de Mister. L'accent est mis sur le côté psychologique, ça fonctionne au petit poil et on s'achemine lentement vers un final immensément prenant, une sorte de western où toutes les petites parties de la mosaïque s'assemblent et on vibre, on vibre ! Rarement l'empathie du lecteur n'aura été autant mobilisée : impossible de rester froid devant ce qu'on lit.

Niveau immense !
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"Captivant de la première à la dernière ligne, c'est le genre de livre qui vous fait perdre toute notion de l'heure." (selon The New York Times).

"Pas si captivant que ça, je trouve, trop long au départ mais addictif sur les 200 dernières pages" (dixit Belette2911)

Mais je ne suis pas le New-York Times, moi, et ma critique ne fera sûrement pas vendre plus parce que je n'ai pas du tout perdu la notion de l'heure ou celle du temps, lors de ma lecture. Que du contraire ! Heureusement que ça passe mieux après les 150 premières pages.

Mister (Albert William Packer) est un mafioso, dans sa version anglaise. Notre homme est distingué, sûr de lui, self-made man, rempli de self-control, toujours prompt à riposter envers ceux qui ne jouent pas le jeu ou veulent le doubler, imbu de lui-même…

Un vrai Napoléon du crime qui n'a jamais connu de défaite et qui vole d'Austerlitz en Iéna (de victoire en victoire, quoi).

Le voilà qui vient de sortir parfaitement libre de son procès, laissant son adversaire – le service des douanes britanniques – tenter de digérer ce cuisant revers. Trois ans de travail réduit à néant sur défection d'un témoin.

Au départ, même si Mister fait "truand chic et impitoyable", j'ai trouvé qu'il avait le charisme d'une amibe desséchée.

Bon, après, j'ai révisé mon jugement, son côté amibe a disparu et j'ai vu une hyène en costume cravate, mais malgré tout, il lui manquait la flamboyance des vrais Grands Méchants. Même si c'est un vrai salopard, il lui manquait un truc pour en faire un Méchant inoubliable.

Joey Cann – l'autre personnage principal – faisait partie des douanes, il était archiviste, autrement dit, une chiure de mouche, mais lui, il ne veut pas laisser tomber l'affaire.

Alors, il va suivre Mister lors de son périple à Sarajevo, là où il veut étendre son domaine d'action. Dans sa mission, Joey sera aidé par Maggie Bolton, un agent féminin qui en connait un sacré bout sur la ville. Si Joey est un néophyte, elle, c'est une pro !

Passant tour à tour du côté de la loi (Cann et les autres) à celui des truands (Mister et son équipe); de Londres à Sarajevo; de 2001 (époque où l'action se déroule) à 1992, lors de la guerre en Yougoslavie, on ne pourra pas se plaindre que l'auteur ne nous ait pas fait varier les plaisirs, les protagonistes, les lieux ou les époques.

Ce sont ces passages sur la vie à Sarajevo, avant, pendant et après la guerre, qui m'a captivé et fait perdre la notion du temps. Certes, on se demande, au départ, ce que la guerre et la pose des mines dans les champs aura avoir avec le roman, mais les explications viendront en temps utile (fin du livre).

La question que tout le monde se pose est "Est-ce que Sarajevo sera le Waterloo de Mister ? Ou tout simplement une version de la "retraite – la queue entre les jambes – de Russie" comme pour le véritable Napoléon.

Joey Cann peut-il le faire tomber ? Can(n) he do it ? le loser peut-il venir à bout du winner ? Réponse dans le roman.

En tout cas, Joey est tenace, n'a pas peur de Mister et sera comme un moustique qui vous tourne autour mais que vous ne pouvez pas écraser au vu de tous, de peur qu'ils pensent que vous perdez votre sang-froid légendaire.

Là où le roman devient addictif, c'est dans le duel final… Ne vous attendez pas à un duel à la Clint Eastwood dans "The good, the bad and the ugly", mais notre Joey aura tout du salopard dans ce duel, bien que je ne puisse le blâmer.

On sent le travail du journaliste dans la plume de l'auteur car tout y est bien détaillé et nous donne l'impression d'être plongé jusqu'au coup dans cette ville où règne toujours la misère et la corruption. Gros tacle aussi sur notre Société à nous, sur ceux qui sont allé pour "aider" et tir à boulets rouges sur ce que le côté salaud du genre humain.

Même celui qui voudrait rester loin de la corruption, rester propre, clean, tombera dedans un jour. Pas le choix. Enfin, si : marche avec nous ou crève ! C'est vicieux, mais c'est ainsi.

Un roman qui est loin d'un John le Carré comme indiqué, il ne me marquera pas mon esprit – hormis pour ses passages sur la pourriture de guerre qui eut lieu entre 1992 et 1996 – bien que j'ai tout de même passé un bon moment avec lui sur la fin, ce qui m'a consolé du départ laborieux.

Malgré tout, vu ce qui était noté en 4ème de couverture, j'avais espéré bien mieux que ce que je viens de lire… Dont un Grand Méchant plus "charismatique", pas pour l'aimer, mais pour frissonner à mort du début à la fin.

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Bon sang, ce type est doué. Il ne laisse aucun répit au lecteur. L'enquête internationale sur le crime international, dont le nouvel épicentre est la Bosnie au lendemain d'une atroce guerre civile, débouche sur la mise à nu de deux hommes au caractère d'acier. L'un est un fonctionnaire teigneux des douanes britanniques, l'autre une crapule cruelle et mégalo. Ils jouent à qui perd, ne gagne pas. L'auteur réussit le tour de force de passionner alors que les protagonistes n'éveillent la moindre empathie. L'attrait réside dans l'écriture précise, sèche, documentée sur les arcanes des traqueurs et sur la carte géopolitique du trafic de stupéfiants. L'aide internationale a reconstruit la Bosnie, elle n'a pas empêché la reconversion des seigneurs de la guerre en trafiquants sanguinaires et en politiciens véreux. L'amitié rugueuse entre deux vieux voisins, de part et et d'autre de la rivière frontière entre les belligérants, illustre à hauteur d'homme, la complexité d'un affrontement barbare dans des Balkans ravagés jusqu'à la moelle. Gérald Seymour, un nom à retenir ; il renouvelle le genre avec puissance et singularité.




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Le bandeau sur la couverture compare l'écrivain avec La Légende, John le Carré, je ne suis pas trop d'accord... Certes , je ne suis pas une spécialiste de le Carré, (je n'en ai lu que 2...) et ça fait très longtemps... mais , ce n'est pas pour moi un roman d'espionnage..mais plutôt un thriller psychologique sur fond politique.
Un très grand mafieux Anglais sort de prison, et doit pour "agrandir", ses affaires , partir dans les Balkans accompagné de deux de ses hommes (dont son avocat). Un employé des Douanes(archiviste,affublé d'une coéquipière plus âgée )est chargé de le suivre et de le mettre sur écoute. Et tout ça dans le cadre de la légalité.
Ce qui est intéressant dans ce thriller , c'est tout d'abord les buts de ses deux personnages que tout oppose, puis l'univers , le décors des Balkans.
C'est à mon avis , la grande réussite du livre, sa grande originalité et sa grande richesse. Il y a ce que l'auteur décrit, puis tout ce qu'il sous-entend et enfin tout ce qui n'est pas dit...Il y a la guerre passée, , le désordre, les ruines,les ONG qui essaient de reconstruire, la misère physique et morale, la corruption, les deuils, l'horreur, et pas beaucoup d'espoir...
L'écriture est âpre, économe, masculine (oserai-je dire...).
Un des thrillers les plus originaux que j'ai pu lire...
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Il y a des romans qui vous happent. Pour la majorité parce que l'intrigue est bien ficelée et que sujet ou acteurs, souvent les deux, vous attirent. Des ouvrages que vous dévorez en quelques jours, voire en quelques heures.
Et puis, inversement, pour les mêmes raisons, mais aussi pour d'autres qui parfois vous échappent, il y a des oeuvres (parce qu'à mon humble avis il s'agit vraiment d'oeuvres), que vous ne voudriez pas voir se terminer. "Dans son ombre" de Gérald Seymour en fait partie. Pour tous les critères déjà exposés mais aussi parce que la narration est non seulement captivante, mais remarquablement transcrite, parce que les personnages principaux comme secondaires possèdent l'empathie qu'il faut pour que le lecteur se soucie de leur avenir. Et même, là c'est plus rare, l'intérêt que l'on peut porter également aux rôles les plus noirs. Dans ce roman, celui de "Mister" est l'archétype ce que l'on peut trouver de puissant mais aussi de vil. Un être abject, répugnant, mais séduisant, enjôleur sous des couverts honorables. Une crapule immonde, mais diablement intelligente qui a su s'entourer d'adjoints à son image, mais aussi enchaînés par la personnalité du maître au point d'en être totalement dépendants. Parmi eux "le craqueur" son principal lieutenant, "l'Aigle" son avocat retors et Astings, un autre de ses comparses, ancien militaire et plutôt spécialiste des armes.
L'action se déroule, tout d'abord à Londres où "Mister", le Grand Manitou de la drogue et de bien d'autres produits et opérations criminelles, après plusieurs mois passés en prison est libéré, blanchi lors de son procès grâce à des tours de passe-passe, quelques manoeuvres illicites et le talent oratoire de son avocat. Les douanes qui avaient créé un service spécial pour faire tomber l'ennemi public numéro 1 sont effondrés. le service est dissous, mais la lutte continue avec un autre enquêteur, vieux briscard du métier "Monsieur Gough" et un ancien de l'équipe primaire plutôt asocial Joey, complètement obsédé par l'homme qu'il poursuit.
Le trio Mister, L'Aigle et Astings s'envolent alors pour la Bosnie qui se relève de la guerre interethnique, nous sommes en 2001. le craqueur en éclaireur y a laissé la vie, alors qu'il montait une opération de rapatriement de drogue à travers des oeuvres caritatives. Mister subventionne des camions de nourriture et de vêtements pour les réfugiés et en profite pour rencontrer et s'associer avec l'internationale du crime bien implantée. Joey et Maggie, une experte en surveillance des services secrets britanniques, également présents à Sarajevo vont tenter de piéger Mister et ses acolytes au péril de leur vie.
Nous n'en rajouterons pas plus. Cela fait partie du suspense à respecter. le bandeau qui accompagne le livre spécifie : "vous n'avez rien lu de tel depuis John le Carré." Dans une critique, le New York Times écrit : "c'est le genre de livre qui vous perdre toute notion de l'heure." Paru en 2015, aux éditions Sonatine, ce livre nous avait échappé alors que nous avions déjà lu le second roman de l'auteur : "en marche vers la mort," paru en 2017 et également excellent. L'oubli est réparé pour notre plus grand bonheur.
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Un super-polaire Entre Londres et Sarajevo Qui plaira aux fanas d'une action et de suspense. Je ai aimé le fait Qu'il donne à Réfléchir sur la guerre et ses affres. La part laissée à la psychologie est grande, les personnages are Fouilles et l'histoire m'a tout de suite accrochée. le finale HNE Vraiment phénoménal et m'a bien plu.

Vous y trouverez non douanier, mafieux de l'ONU, des petites frappes, des Nations Unies et archiviste Comme toile de fond le conflit des Balkans.

Entre roman d'espionnage et thriller politique, ce est un très bon polar, l'auteur a une écriture et Une Façon de Nous Mener Là où il Veut très Efficace, d'Autant en plus Que ce style non journalistique et très crédible . On prend conscience de l'horreur de la guerre et de Ses restes, le la terre de personne, la corruption, la violence, l'injustice et les gangs.

L'auteur a réussi à me captiver Avec Un sujet Qui A La Ne Est de base pas mon sujet de prédilection.

VERDICT

Un très très bon polar Qui donne à Réfléchir with finale Un magnifique et inattendu. Un bon livre à glisser Dans la valise.
Lien : https://lilacgrace.wordpress..
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Parfois on laisse trainer à tord dans sa Pal des chef d'oeuvre et c'est le cas pour moi avec Dans son ombre. Je l'ai oublié dans ma bibliothèque pendant plus de 2 ans.
J'ai rarement lu un récit qui marrie aussi bien la géopolitique (ici le conflit en Yougoslavie) et le crime organisé et surtout je n'ai jamais lu un tel face à face, une telle opposition avec un final incroyable et qui va assez loin. Et je ne vous parle même de ce numéro d'équilibriste mené de main de maitre par concernant les flashbacks. Là aussi je crois que je n'avais jamais lu ça.
Passionnant et fascinant
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