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Critique de doctorglitch5ghz


Quand j'suis sortis de ce tome j'ai eu le même effet que devant un "Memories of Matsuko" pour cité une claque que j'ai eu récemment dans ma cinéphilie, c'est a dire que MoM et ce tome sont très bien mais post visionnage/lecture y a une enclume au bide qui ce pose en mode "qu'est ce que je vient de lire ??"

Et cet sensation c'est dés l'introduction du tome: pas de bulles de dialogue hormis 2 cases mais un narrateur omniscient dictant les dialogues et décrivant les cases muettes de ses premières pages, les description rendant les cases encore plus grandioses et le dessin de Sfar (on y reviendra) qui n'a jamais été a ce niveau de noirceur et d'illustration sortant tout droit d'un Métal Hurlant et ce n'est que le début.
Etant un point de vue d'une histoire conté en trois certains évènement de ce tome pourtant important pour la suite nous paraissent soudain (le retour des Olfs dans leur ville) mystérieux (Herbert apparaissant le temps d'une case et redevenu blanc) voir soudain ET mystérieux (la planète qui explose comme ca en plein milieu d'un dialogue bien qu'on sache le responsable) et ce qui est pleinement compréhensible dans le tome contribue a faire de ce dernier ce qu'y a eu plus noir dans Crépuscule, certains pourront dire que les invisible qu'il faut éloigner en écrivant "1,2,3,4,5,6 OGMA" sans s'arrêter rend la scène marrante mais moi des créature invisible qui te déchiquète de tout les coté c'est badant, le flashback sur la mort de la mère de Pipistrelle en découpage alterné avec le présent mais ou cet fois-ci elle pourra sauvé ses proches et surtout le flashback de Marvin ou on sais enfin pourquoi il est devenu aveugle et qui en reproduisant ce flashback a cause de sa transe commet un massacre chez les Olfs tout ca c'est fort émotionnellement, y a beau avoir Gilberto qui est oui un personnage drôle complètement niqué de la tête et il a des dialogues savoureux de bêtises avec Marvin et les Olfs sont toujours d'excellent élément comique avec leur éloquence sur les panard de Bouboulou mais le drame et la noirceur l'emporte toujours sur le comique surtout que le tome a un rythme assez rapide donc les scènes comique succède au scènes qui nous perdent puis ensuite paf une scène qui te fend le coeur tu respire pas ici.

Et pour rien arranger Sfar déploie le plein potentiel de son style ici, Marvin gagne une anatomie plus travaillé et est méconnaissable sur certaines cases avec ses ombres gribouiller, les cases sont devenu molle ce qui permet a certaines occasions comme lors de l'explosion de Terra Amatta a la page 13 un découpage jouant sur le coté bordélique et déstabilisant de la situation, la bataille entre Marvin et le Grand Khan déborde de détails avec cet idée de génie de Marvin qui commande une armée de Dragons mort dont un servant d'armure genre le METAL de cet idée, selon les flashback il alterne un style très simple au ligne tremblante pour Pipistrelle et au contraire un style très détaillé plus sérieux et adulte pour Marvin avec un détail a ne pas louper sur la tenue de Marvin qui aide un peu a situé ce flashback dans la continuité et il conclue le tome avec une des rares illustrations pleine page de la série qui a elle seul résume toute la dépression qui émerge du tome.

De par ce qu'il raconte, ce qu'il garde pour plus tard et comment il le montre ce tome a été une expérience très particulière a ressentir et que j'ai bien galérer a mettre sur papier, en tout cas le postulat de fin du monde d'hostilité et "d'espoir infime voir inexistant" de Crépuscule n'a jamais autant dégouliné que dans ce tome qui est actuellement mon préféré de cet époque, curieux de voir ce chapitre dans son intégralité avec les 2 points de vue suivant.
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