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Critique de Bazart


Bazart
30 décembre 2016
Même si Joann Sfar donne l'impression d'être omniprésent dans les médias, par son coté touche à tout qui peut parfois agacer, Fin de la Parenthèse sorti récemment chez Rue de Sèvres est quasiment la première bande dessinée de Joann Sfar que je lis.

Le problème est que c'est le second volet d'une série entamée il ya quelques mois avec Tu n'as rien à craindre de moi où l'on faisait la connaissance du personnage principal de l'histoire Seabearstein, artiste peintre qui vit par et pour son art. Ce nouvel album nous permet de savoir ce qu'il est devenu.

Difficile sans avoir lu le premier de se retrouver dans cette BD tant on peut être dérouté par l'absence à proprement parler de narration ou d'intrigues. On a droit plutôt à une série de réflexions sur la création et l'art par le biais d'une BD centrée sur Salvador Dali qui coeincide parfaitement avec l'exposition «qu'il consacre à Dali, à l'Espace Dali à Montmartre.

L'intrigue, si on peut l'appeler ainsi ,est pour le moins alambiquée et sybilline : Seabearstein, fasciné par l'oeuvre du peintre espagnol, va s'introduire dans le monde de la haute couture pour y dénicher les quatre mannequins qui accepteront de participer avec lui à une expérience originale : vivre une sorte de retraite monacale de quatre jours, sans télé, ni ordinateurs, ni portables.

L'objectif de cette manoeuvre : incarner les muses de Dalí pour réveiller celui-ci de son état de cryogénisation, par des mises en scène de ses tableaux.Même si je me suis sentie un peu perdu dans les méandres de l'auteur, et qu'il est difficile d'adhérer totalement à son univers, on ne peut qu'être sensible à cette ambition et cette ambiance entre poésie et fantastique, avec laquelle Joann Sfar s'attaque à un monstre de la peinture. Une oeuvre Intriguante et déroutant..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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