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Critique de andras


Cette pièce est célèbre par cette fameuse "livre de chair" qu'Antonio, armateur et "marchand de Venise" s'est étourdiment engagé à payer au juif Shylock s'il ne parvenait pas à lui rembourser dans le temps imparti les 3000 livres qu'il lui avait empruntées. Antonio n'aura la vie sauve que grâce au sang-froid et à l'ingéniosité de Portia, la belle et riche châtelaine que convoite Bassanio, l'ami très cher d'Antonio. Dans cette pièce chorale, Shakespeare nous fait rire et trembler au milieu de tout un faisceau de désirs, d'espoirs, de cupidité et de ruse, le tout épicé d'une kyrielle de jeux de mots.
Et reste évidemment la fameuse tirade de Shylock :
"Il m'a humilié [...], il a méprisé ma nation, [...] et tout ça pourquoi ? Je suis Juif. Est-ce qu'un juif n'a pas d'yeux ? Est-ce qu'un juif n'a pas de mains, des organes, des mensurations, des sens, des affections, des passions ? [...] Si vous nous piquez, est-ce qu'on ne saigne pas ? Si vous nous chatouillez, est-ce qu'on ne rit pas ? Si vous nous empoisonnez, est-ce qu'on ne meurt pas ? ..."
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