Au Pôle Nord, le capitaine Walton recueille à bord de son navire un homme sur le point de mourir parmi les glaces. Celui-ci lui raconte son histoire.
Son nom est Victor Frankenstein et il est parvenu à constituer un humain gigantesque (huit pieds de hauteur soit 2,43 m) et d'une laideur indicible. Aujourd'hui, il est à la poursuite de la créature pour la détruire.
Il n'est pas très étonnant que le public confonde le savant (Victor Frankenstein) et sa créature jamais désignée autrement que « monstre » ou « démon » parce que, franchement, qui est le monstre dans cette histoire ?
J'ai souvent eu envie de botter les fesses de Victor Frankenstein et de lui demander de résoudre le problème qu'il avait créé.
D'abord, il fuit dès que l'être qu'il a conçu ouvre les yeux. Et vous pensez qu'il va se reprendre ? Eh bien, pas du tout. Il rentre dans sa famille en laissant celui qu'il considère comme un démon derrière lui et garde bien précieusement son secret.
Ensuite, il passe son temps à pleurnicher, persuadé d'être le plus malheureux des hommes, plus que Justine (je vous laisse découvrir ce qui est arrivé à la malheureuse) et ça franchement, ça m'a agacée.
À seulement dix-neuf ans, Marie Shelley a créé un mythe moderne. Et c'était en 1818. L'écriture est un peu désuète, mais ça fait partie du charme.
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