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Critique de fnitter


Fade et suranné.


Une petit livre écrit par désoeuvrement et par défi qui finit comme un classique ( et non un chef d'oeuvre), détonnant avec ce qui se faisait à l'époque de son écriture.


Tout le monde connaît le "monstre" de Frankenstein, immortalisé à l'écran par Boris Karloff (encore que les boulons et les électrodes ne soient pas dans le livre), un beau bébé à la peau de momie de près de 2 mètres 50 (8 pieds, pour plus de facilité lors de sa fabrication). Tout le monde sait, que le monstre n'a pas de nom et que Frankenstein est celui du savant qui lui a donné la vie. Mais qui a lu l'oeuvre originale ? Ben pas moi, voilà une erreur réparée...


L'histoire d'un savant maudit (dépassé par son oeuvre) et non d'un savant fou et machiavélique, ayant percé le secret de la vie et qui crée une créature pensante de toute pièce. Une créature qu'il rejettera immédiatement. Cette créature autodidacte, sensible et parlant très bien (contrairement à l'image qu'on se fait d'elle) sera également rejetée par ceux qu'elle tentera d'approcher, recherchant leur compagnie. Ne pouvant s'intégrer, rejetée par son créateur qui lui refusera même une compagne, il choisira, la mort dans l'âme, la haine, persécutant son créateur qui trouvera la mort en le pourchassant.


Le roman est un mix de roman épistolaire et d'une narration à la première personne que j'ai trouvé extrêmement fade, sans relief et, pour le coup ce n'est pas la faute de l'écrivaine, dans un style terriblement vieilli. C'est long à démarrer (alors que le livre ne fait que 250 pages), il y a des longueurs, des répétitions, des descriptions qui n'apportent rien au récit. Bref à mon sens, il ne faut pas lire ce livre pour sa capacité à tenir le lecteur en haleine (qui suis-je pour critique sa qualité littéraire ?). Je me suis ennuyé.
Au delà du style, reste ce que représente l'histoire. Un intérêt historique indéniable pour la science-fiction, point de départ du mythe de Frankenstein qui obligera des générations d'auteurs de sf à se faire retourner contre leur créateur, les êtres ou intelligences artificiels. Heureusement qu'Isaac Asimov passera par là et mettra fin à cette terrible série en créant les trois lois de la robotique (dont la première interdit au robot de porter atteinte à un être humain).
Restent la mise en lumière des peurs humaines de l'inconnu et de l'étranger, les dangers de la recherche non contrôlée ou la création non assumée.


Trois étoiles, pour son caractère "historique" et culture générale, mais deux étoiles si on lui retire sa célébrité.
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