Le manuscrit Hopkins

- [...] N'est-ce pas un fait connu que notre réserve terrestre de ces précieux minéraux aurait été rapidement épuisé ?
- En effet, on croyait généralement que nos réserves de pétrole et de charbon s'épuiseraient en une centaine d'années, répondit le Major. Il en aurait été de même pour nos autres minéraux. Nous en avons fait un usage prodigue, imprévoyant. Nous avons, par exemple, brûlé des millions de gallons de pétrole par heure, chaque jour; du pétrole qu'on ne retrouvera pas !

Inutile de faire appel à la raison devant un événement de cette taille. J'avais plus souffert en une nuit que bien des hommes pendant toute leur vie. Que m'importait l'effrayant puissance qui avait opéré ce miracle. Seule une rage envahissante me consumait. Qu'avais je fait pour mériter cela ? ... Rien ! C'était ici mon pré, ma propriété absolue ! Je l'avais payé cent six livres et j'avais élevé dans ce tranquille refuge les plus jolies volailles qui eussent jamais mis la patte dans le Hampshire. Ce pré charmant avait fait mon orgueil et ma joie et voici que, vautré là comme un géant ivre, écrasant et annihilant le travail de toute une vie, la propriété d'autrui y gisait, sans ma permission et sans un mot d'excuse !

Un ancien professeur de mathématiques devenu éleveur de poules nous raconte ce qu'il advient de la terre après que la lune se soit écrasée dessus. Un roman de science-fiction déjanté et bourré d'humour.

Un ancien professeur de mathématiques devenu éleveur de poules nous raconte ce qu'il advient de la terre après que la lune se soit écrasée dessus. Un roman de science-fiction déjanté et bourré d'humour.