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Citations sur Le Dit du Genji (31)

Heureuse d'être délivrée de la crainte d'avoir un jour à vivre comme tout le monde, elle avait le sentiment que la lumière s'était faite dans son cœur.
[Livre cinquante-troisième - Exercices d'écriture]
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La vie humaine n'est certes assurée de durer, mais le moindre restant de vie mérite qu'on le respecte, ne fût-il que d'un jour ou deux.
[Livre cinquante-troisième - Exercices d'écriture]
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Admirant les fleurs
j'ai laissé passer le printemps
mais de ce jour d'hui
je m'en vais aller errant
par la forêt des soupirs
[Livre quarante-quatrième - La rivière aux bambous]
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Les accents de la cithare, le son de la flûte, de même que la couleur des fleurs ou le chant des oiseaux, ne retiennent l'attention que s'ils sont en harmonie avec la saison...
[Livre quarante-quatrième - La rivière aux bambous]
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Que le roman soit achevé ou non somme toute importe peu, non plus qu'il importe de savoir si cette conclusion est un ultime effet de l'art ou si elle n'est, plus simplement, le point final que la mort met à toute œuvre humaine, car le récit que l'on va lire est, en définitive, pareil à ce fleuve sans fin qu'est l'histoire des hommes et dont chacun de nous ne voit et ne vit qu'un moment, ainsi que le dit admirablement Kamo no Chômei dans les premières lignes de ses "Notes de l'ermitage", Hôjoki (vers 1212) :

"Le cours de la rivière qui va jamais ne se tarit, et pourtant ce n'est jamais la même eau. L'écume qui flotte sur les eaux dormantes tantôt se dissipe tantôt se réforme, et il n'est d'exemple que longtemps elle ait duré. Pareillement advient-il des hommes et de demeures qui sont en ce monde".

[Introduction par René Sieffert]
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En l’absence de celle dont le printemps faisait la joie, les couleurs des fleurs ont perdu pour moi tout leur charme. Je n’y puis voir désormais qu’une parure pour l’autel des bouddhas […]. Les corètes du jardin de l’aile qu’elle habitait portent des fleurs comme il ne s’en voit nulle part au monde. Des bouquets énormes, en vérité ! Des fleurs qui pourtant n’avaient pu méditer le dessein de se surpasser ! Elles attiraient certes toujours l’attention par leur pétulante splendeur. Mais qu’elles aient fait mine d’ignorer qu’en ce printemps, celle qui les planta n’est plus, pour se parer d’un éclat redoublé, voilà qui est navrant ! 
[Livre quarante et unième – Illusion] 
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Pour chasser le malheur, il faut faire beaucoup de bruit, alors comment allons-nous faire ?
[Livre quarante et unième - Illusion]
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Comme c’était le dixième jour de la décade moyenne de la lune-sans dieux, les couleurs de la puéraire qui rampait sur la clôture de l’enceinte sacrée s’étaient altérées, et le feuillage rutilant sous les pins faisait que le bruit du vent n’était point seul à dénoncer automne. Mieux que la musique solennelle de Koma ou de Morokoshi, les accents familiers des jeux d’Azuma formaient, avec le bruit des vagues et des vents, des accords émouvants et charmants ; au vent passait haut dans la cime des pins, le son des flûtes s’élevait à un diapason pénétrant, inouï en un autre lieu, et la manière dépourvue d’emphase dont on battait la mesure aux accords de la cithare, sans faire appel au tambour, prenait du fait de la nature des lieux une noblesse, une ampleur, un charme qui plus qu’ailleurs mettaient en valeur le rythme. Les tiges de bambou imprimées en indigo se confondaient au vert des pins, les couleurs des fleurs dont se paraient les coiffures ne se distinguaient des herbes de l’automne, l’œil était confondu par la diversité des accords. 
[Livre trente-cinquième – Jeunes herbes 2] 
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Gardez-vous bien
de ne jamais laisser paraître
que votre cœur aspire
aux rameaux inaccessibles
du cerisier des montagnes
[Livre trente-quatrième - Jeunes herbes 1]
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Il est bien des exemples [...] de gens, qui, sauf le cas de haines inexpiables, en dépit de toutes les divergences qui les opposaient et pour peu qu'ils fussent l'un et l'autre de bonne foi, ont fini tout naturellement par s'entendre. Ceux, par contre, qui refusant pareil effort, prennent l'habitude de se cuirasser, et, sans anémité, tiennent les autres à distance, sont à coup sûr des gens avec qui l'on ne peut se sentir à l'aise, car ils ne tiennent aucun compte des sentiments d'autrui.
[Livre trente-quatrième - Jeunes herbes 1]
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