La faucheuse, tome 2 : Thunderhead

— Tu as mis le doigt dessus, Anastasia. C’est exactement ce qu’est la Communauté : un lycée, avec des meurtres en plus.

À l’heure actuelle, 12 187 faucheurs glanent chacun cinq personnes par semaine dans le monde entier. Cependant, pour ramener le taux de croissance à zéro une fois que la population aura atteint son point de saturation, il en faudrait 394 429 qui glaneraient chacun cent personne par jour. C’est un monde que je n’ai jamais envie de connaitre… Mais certains faucheurs s’en réjouiraient. Et ceux-là me font peur.

- J'ai pris le nom de Lucifer parce que cela signifie "celui qui porte la lumière".
- C'est aussi comme ça que les gens mortels appelaient le diable, souligna-t-elle.
Rowan haussa les épaules.
- J'imagine que c'est forcément le porteur de la torche qui projette l'ombre la plus sombre.

Ce n'est pas en crachant dans l'océan qu'on inverse les marées.

Pour que la vie ait un sens, la mort doit exister.

La fin ne justifie pas toujours les moyens, ma chère. Mais parfois, si. La sagesse, c'est de connaître la différence.

Mes yeux ne se ferment pas. Jamais. Ainsi, je ne peux que regarder, sans ciller, ma chère humanité tresser la corde qui la pendra.

Pour décider qui des deux nominés s'exprimerait le premier, ils utiliseraient une méthode très moderne et techniquement sophistiquée : ils jetteraient une pièce en l'air.

Il faisait partie de ces gens qui ne voient pas les étoiles mais l'obscurité qui les sépare.

La frontière est mince entre liberté et permissivité. La première est nécessaire. La seconde est dangereuse