La faucheuse, tome 3 : Le glas

- Nous sommes des êtres imparfaits. Comment trouverions-nous notre place dans un monde parfait ?

- Les flammes sont une chose étrange, commença Jeri. Elles sont attirantes et réconfortantes. Elles sont également la force la plus dangereuse qui soit.

- J’ai peur.
- Ce n’est pas une mauvaise chose. C’est dans la nature de la vie de redouter sa propre fin. C’est comme ça que je sais que nous sommes vraiment vivants.

Parfois, la mort entraînait l’oubli collectif. Mais il arrive aussi qu’elle rende un personnage mythique.

C'est dans la nature de la vie de redouter sa propre fin. C'est comme ça que je sais que nous sommes vraiment vivants.

Un mensonge réussi n’est pas alimenté par le menteur, il est nourri par la volonté de son interlocuteur de le croire. On ne peut exposer un mensonge sans ébranler d’abord la volonté d’y croire. C’est pourquoi mener les gens à la vérité est beaucoup plus efficace que de la leur enseigner bêtement.

Le temps ne presse jamais jusqu’à ce que quelqu’un en décide autrement.

Morrison ne s’était pas attendu à un compliment. Il tâcha de lui offrir son propre sourire énigmatique.
- Vous me trouvez intéressant ?
- C’est votre manière de glaner que je trouve intéressante. Vous, en revanche, je vous trouve ennuyeux à mourir.

- Le temps ne presse jamais jusqu'à ce que quelqu'un en décide autrement.

Nous sommes des êtres imparfaits. Comment trouverions-nous notre place dans un monde parfait ?