Le premier qui meurt à la fin

-On est ensemble dans cette galère, orion, je vais t’aider à guérir ton cœur dans tous les sens du termes.

- J'adore Dieu, mais jamais je ne le laisserais s'immiscer entre moi et mes enfants. Ça vaudrait aussi pour tes parents s'ils entretenaient des rapports plus sains avec Notre Seigneur.
- Merci, ça veut dire beaucoup pour moi d'entendre ça, dit Valentino.
- Je suis désolée que tu ne l'entendes pas de la bouche de tes propres parents, réplique Dayana.
(p.502)

Et voici la vérité que personne ne veut admettre quand la mort se pointe, ou quand on est encore en plein deuil : tant qu'on existe, ça veut dire qu'on respire toujours, et si on respire toujours, ça veut dire qu'un jour on recommencera à vivre.

Et voici la vérité que personne ne veut admettre quand la mort se pointe, ou quand on est encore en plein deuil : tant qu'on existe, ça veut dire qu'on respire toujours, et si on respire toujours, ça veut dire qu'un jour on recommencera à vivre.

- Tu n'as plus besoin de liste d'attente, Orion. Je vais te donner mon cœur.

Il faut que je vive mes premières fois - et peut-être même mes dernières- tant que c'est encore possible.

« Tu n’as plus besoin de liste d’attente, Orion. Je vais te donner mon coeur »

"Mon regard navigue de sa bouche en cœur -que j'ai envie d'embrasser -à ses yeux."

Je vous exhorte à ne pas chercher à comprendre comment vous allez mourir, mais à vous concentrer sur la manière de mener à bien votre existence.

“— En vrai, je mets les études de côté. J’ai décidé de poursuivre mes rêves à la place.
— C’est-à-dire… ? demande Orion.
Je suis toujours un peu nerveux à l’idée d’expliquer ce que je fais parce que certaines personnes le voient d’un œil très critique, et si c’est le cas d’Orion et de Dalma, mieux vaut que je le sache avant de m’impliquer trop. Je refuse dorénavant de fréquenter des gens qui m’empêcheront d’être moi-même.
— Je suis mannequin.
Les yeux d’Orion s’illuminent. Il se tourne vers Dalma.
— Je te l’avais dit !
— Tu n’y croyais pas ? je demande à Dalma.
— Tu es beau, c’est clair. Mais Orion dit la même chose de tous les mecs mignons.
— Je ne sais plus si je dois me sentir spécial ou pas.
— Bien sûr que si, intervient Orion, qui rougit alors. Enfin, ouais, bien sûr que ta photo devrait s’afficher partout.
— Merci de croire en moi.”