- Je ne sais pas ce que je ferais sans toi, disait Valentino. Ça peut paraître étrange vu que j'ai vécu toute une vie sans toi , mais même si je ne connaissais pas, je savais que tu étais le genre de personne que j'éspérais rencontrer. C'est facile de dire que le timing étais mauvais, mais Il aurait pu être bien pire, pas vrai ? Je pourrais ne jamais t'avoir connu Orion.
Les larmes montent aux yeux de Valentino, genre cette pensée lui est vraiment trop insupportable. Je suis avec lui à cent mille pour cent sur ce coup -là.
j'ai cessé de compter combien de foison s'est étreints, et ça le plaît. Ça veut dire qu'on rattrape le temps perdu et celui qui ne viendra pas.
ça me fend le cœur de constater combien ça coûte de rester en vie quand on est en permanence en train de mourir.
Ce qui peut sembler facile à une personne peut représenter tout un monde pour une autre.
Tu dois vivre, Orion, dit Valentino en se frappant la poitrine. Ce cœur n'est ni mon cœur ni le tien. C'est notre cœur. Je t'aime, Orion. Vis pour nous deux.
La vidéo s'arrête là, et c'est là que commencent mes larmes.
Les Jours Finaux ont un côté atroce, mais quand on est décidé à les vivre à fond, ils peuvent aussi être merveilleux.
J'ai toujours aimé l'expression : « Adieu au passé, place à la nouveauté ! ». C'est une phrase qui résonne en chaque individu. Elle peut se rapporter à n'importe quoi. Un amant, un organe. Une manière de vivre - une manière de mourir. Qu'est-ce qu'elle signifie pour vous ?
- Merci de m'accueillir dans l'O-Zone.
- Merci d'être entré dans ma vie.
- Merci d'avoir sauvé la mienne.
- Merci de sauver la mienne, rétorque Orion.
- Tu as les clés de mon cœur depuis le début, Valentino.
Je me sens brûler, brûler, brûler.
- Et toi, tu m'as offert le plus beau Jour Final, Orion.
- Il est pas terminé. Tu as encore tout un tas de premières fois qui t'attendent.
- Y en a une qui me tient particulièrement à cœur.
- Alors, vas-y, cueille ce putain de jour...
Et là, la bouche en cœur de Valentino me fait fermer ma putain de gueule.
À l'instant où le conducteur annonce la prochaine station, Orion me susurre à l'oreille :
- Je flippe de mourir avant de tomber amoureux.
Les portes se referment dans un silence de plomb.
Orion dénoue alors le sweat et la lumière m'éblouit, mais pas autant que son aveu.