Je vais vous avouer un grand secret (ou pas), mais je n'ai jamais lu un roman d'
Adam Silvera. Pas même son grand succès dont est issue cette préquelle. Alors avec cette sortie, je me suis dit qu'il serait bien et temps que je remédie à cette lacune. Tout à fait entre nous, je ne regrette pas cette lecture. D'ailleurs, après avoir fini celle-ci, j'ai été voir sur internet ses autres oeuvres.
Parce que, j'ai beaucoup aimé la plume d'
Adam Silvera et la sensibilité qu'il y a derrière ses protagonistes. Même si on suit plusieurs personnages qui feront les temps forts du récit, comme en ce qui concerne le créateur du Death-Cast par exemple.
Bien sûr nous suivons essentiellement et surtout Orion et Valentino qui vont se rencontrer le soir du lancement de ce projet plutôt morbide et funeste. Comme je n'ai pas envie de vous spoiler l'histoire, sachez que c'est un récit loin d'être triste malgré ses propos. C'est même, en quelque sorte, une ode à la vie, à la liberté et aux différences. C'est ce que j'ai ressenti durant cette lecture. L'histoire entre Orion et Valentino, leur romance pour être plus exacte, est belle, même si, je l'avoue, parfois j'avais beaucoup de peine pour eux. Parce que, dans un sens, c'est très injuste. Surtout quand on connait le dénouement à l'avance.
J'ai eu beaucoup d'émotions lors de cette lecture !
Même si, justement on ne sait rien de comment fonctionne ce « Death-Cast » et que ce n'est pas le propos, moi, j'avais très envie de savoir ! Mais, ici, c'est avant tout centré sur la résilience, sur la manière dont l'être humain avance même au dernier jour de sa vie, son « Jour Final ».
Cela aurait pu être pathétique, mais c'est loin d'être le cas. La façon dont la trame est mise en place et les aventures que vont vivre nos héros, cela me fait plus penser à une comédie de fin d'année avec le décompte du Nouvel An. Parce qu'on fond, c'est ce que fêtent nos personnages, un nouveau départ, une nouvelle vie.
Malgré quelques longueurs, j'admets avoir lu cette préquelle avec beaucoup de plaisir et d'émotion. Orion, Valentino, mais aussi Dalma, Scarlett ou bien encore Gloria ou Rolando… autant de personnages qui auront su m'accrocher à leur parcours, parfois bien difficile.
Au fond,
le premier qui meurt à la fin est une belle romance, un hymne à la vie, la résilience et c'est sans doute tout ce qu'il faut retenir de cette histoire.
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