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Critique de thimiroi
Ce recueil de Silverberg contient quatre novellas (ou courts romans) de qualité : la première, qui donne son titre au livre, est magnifique, les autres d'un bon niveau d'ensemble.
En un autre pays (5/5)
Cette novella est la réécriture d'une très belle nouvelle de Catherine Moore et Henry Kuttner, « Vintage season » (1946), traduite selon les recueils sous le titre de « Saison de grand cru » ou de « Saison des vendanges » (dans les Histoires à ne pas lire la nuit d'Alfred Hitchcock).
Le récit de Silverberg se suffit à lui-même, mais il est souhaitable d'avoir lu au préalable le récit de Moore/Kuttner pour l'apprécier pleinement.
Dans celui-ci, un trio de visiteurs venus du futur (un homme et deux femmes) vient assister à une catastrophe imminente qui va frapper la ville de San Francisco. le récit adopte le point de vue de l'homme qui leur loue sa maison et qui tombe progressivement amoureux de l'une des femmes, un sentiment qui semble plus ou moins partagé ; mais leur relation est condamnée car la société du futur dont sont issus ces singuliers touristes leur interdit toute relation approfondie avec les hommes du passé sous peine de lourdes sanctions…
Silverberg a accentué la dimension lyrique et tragique de « Saison des vendanges » en adoptant le point de vue de l'un de ces visiteurs du futur ; celui-ci, nommé Thimiroi (eh oui…), n'est pas un simple touriste avide de sensationnel, mais il s'émerveille de la beauté de ce monde dont il sait la disparition imminente, et il tombe passionnément amoureux d'une femme qu'il entend jouer du piano...
Mais, comme dans « Saison des vendanges », leur relation est condamnée…
Ce récit magnifiquement écrit, d'une sensibilité frémissante, d'un lyrisme poignant, est l'une des plus belles réussites de Robert Silverberg.
Il nous invite aussi à prendre pleinement conscience de la beauté fragile du monde où nous vivons…
Cache-cache (4/5)
Un vaisseau découvre sur une planète lointaines des extraterrestres se livrant à des activités mystérieuses…
Une nouvelle caractérisée par une tension croissante concernant les relations que les hommes du futur pourraient entretenir avec des extraterrestres radicalement différents…
ça chauffe à Magma City (4/5)
Los Angeles est ravagé par un volcan… Un groupe de « types à problèmes » (je cite Silverberg), hébergés dans les « foyers du Service citoyen » à condition de servir la communauté, sont mobilisés pour aider les pompiers de Los Angeles dans leur lutte contre les fleuves de lave qui se répandent dans la ville…
Un très beau texte humaniste sur la solidarité et la résilience, avec des scènes saisissantes de lutte contre la lave et le feu qui ne sont pas sans rappeler ce que nous avons vu sur nos écrans cet été…
L'arbre du ciel (3/5)
L'arbre du ciel, c'est une comète que les habitants d'une planète lointaine voient se rapprocher dans leur ciel ; le narrateur, sorte de Léonard de Vinci puisqu'il est à la fois un savant, un artiste et un architecte, tente de persuader le roi du pays qu'il n'y a rien à craindre, que la comète ne s'abattra pas sur son royaume…
Mais le roi est superstitieux et songe à sacrifier un naufragé de l'espace, un homme enfermé dans le labyrinthe construit par le narrateur…
Ce récit, qui reprend certains éléments du mythe concernant Dédale et Icare, ne m'a pas vraiment convaincu mais il reste agréable à lire.
En un autre pays (5/5)
Cette novella est la réécriture d'une très belle nouvelle de Catherine Moore et Henry Kuttner, « Vintage season » (1946), traduite selon les recueils sous le titre de « Saison de grand cru » ou de « Saison des vendanges » (dans les Histoires à ne pas lire la nuit d'Alfred Hitchcock).
Le récit de Silverberg se suffit à lui-même, mais il est souhaitable d'avoir lu au préalable le récit de Moore/Kuttner pour l'apprécier pleinement.
Dans celui-ci, un trio de visiteurs venus du futur (un homme et deux femmes) vient assister à une catastrophe imminente qui va frapper la ville de San Francisco. le récit adopte le point de vue de l'homme qui leur loue sa maison et qui tombe progressivement amoureux de l'une des femmes, un sentiment qui semble plus ou moins partagé ; mais leur relation est condamnée car la société du futur dont sont issus ces singuliers touristes leur interdit toute relation approfondie avec les hommes du passé sous peine de lourdes sanctions…
Silverberg a accentué la dimension lyrique et tragique de « Saison des vendanges » en adoptant le point de vue de l'un de ces visiteurs du futur ; celui-ci, nommé Thimiroi (eh oui…), n'est pas un simple touriste avide de sensationnel, mais il s'émerveille de la beauté de ce monde dont il sait la disparition imminente, et il tombe passionnément amoureux d'une femme qu'il entend jouer du piano...
Mais, comme dans « Saison des vendanges », leur relation est condamnée…
Ce récit magnifiquement écrit, d'une sensibilité frémissante, d'un lyrisme poignant, est l'une des plus belles réussites de Robert Silverberg.
Il nous invite aussi à prendre pleinement conscience de la beauté fragile du monde où nous vivons…
Cache-cache (4/5)
Un vaisseau découvre sur une planète lointaines des extraterrestres se livrant à des activités mystérieuses…
Une nouvelle caractérisée par une tension croissante concernant les relations que les hommes du futur pourraient entretenir avec des extraterrestres radicalement différents…
ça chauffe à Magma City (4/5)
Los Angeles est ravagé par un volcan… Un groupe de « types à problèmes » (je cite Silverberg), hébergés dans les « foyers du Service citoyen » à condition de servir la communauté, sont mobilisés pour aider les pompiers de Los Angeles dans leur lutte contre les fleuves de lave qui se répandent dans la ville…
Un très beau texte humaniste sur la solidarité et la résilience, avec des scènes saisissantes de lutte contre la lave et le feu qui ne sont pas sans rappeler ce que nous avons vu sur nos écrans cet été…
L'arbre du ciel (3/5)
L'arbre du ciel, c'est une comète que les habitants d'une planète lointaine voient se rapprocher dans leur ciel ; le narrateur, sorte de Léonard de Vinci puisqu'il est à la fois un savant, un artiste et un architecte, tente de persuader le roi du pays qu'il n'y a rien à craindre, que la comète ne s'abattra pas sur son royaume…
Mais le roi est superstitieux et songe à sacrifier un naufragé de l'espace, un homme enfermé dans le labyrinthe construit par le narrateur…
Ce récit, qui reprend certains éléments du mythe concernant Dédale et Icare, ne m'a pas vraiment convaincu mais il reste agréable à lire.
