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Critique de colimasson


Le projet de rédaction de ce roman cache une faille. A l'origine, Robert Silverberg –bon auteur de SF réputé par exemple pour son « Oreille interne »- balance au fond d'un placard le début d'une histoire qu'il n'arrive pas à achever. Tout homme raisonnable sait que lorsque ça ne marche pas sans efforts extraordinaires, il ne faut pas s'acharner. Mais non, la liasse torchonneuse est ressortie des oubliettes et refilée à un mecton inconnu au bataillon : Zinos-Amaro (ça ne rentrera jamais dans ma tête ce nom). Et le bébé difforme lui est refilé dans l'espoir qu'on arrivera à lui greffer sa jambe manquante, à lui remettre les bras droits et à lui ajouter les vertèbres qui lui manquent.


Donc, première partie écrite par S. et deuxième par ZA. de l'un à l'autre, un exercice d'asservissement littéraire assez déplorable, genre d'imitation qui, dans le registre de l'humour, se révèle foireux.


Nous ne rencontrons pas ici de la SF dans le pur style lovecraftien de description d'un monde aux lois et aux moeurs étrangères. Nous rencontrons au contraire cette pire forme de la fantaisy : on change les meubles mais on garde les discussions autour d'un thé, d'une dinette et de petits lus. Rien compris à ces histoires de familles à la con avec ses rois et ses princes et ses fillettes qui portent le diadème. La tentative d'incorporation d'éléments théoriques échoue à relever le niveau. Y aurait mieux fallu laisser l'ébauche prendre l'humidité au fond de la cave. Silverberg m'a déçue.
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