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Critique de Yunyun


Première lecture de Robert Silverberg avec les Monades urbaines.

Le futur a réduit l'humanité à vivre dans d'immenses gratte-ciel, les monades, où l'étage de résidence désigne aussi bien son rang social que son travail. Chaque monade comporte un nombre d'habitant stable. Pour éviter la surpopulation de nouvelles tours sont érigées. Combien sont elles? L'humanité ne le sait guère et cette question n'est pas un centre d'intérêt et pour cause, leur monde se résume à leur tour d'habitation. Déménager ? C'est une épreuve pour chaque foyer ou au contraire une aubaine, mais c'est un mal nécessaire pour que la monade ait une population immuable.

Sans dévoiler le coeur de l'intrigue, cette histoire, divisée en nouvelles, nous plonge dans ce qui fait l'humanité. Au coeur de la monade 116, les rapports sociaux, mais aussi sexuels ou encore la notion de vie privée, vie publique deviennent le noeud scénaristique qui happent le lecteur. Dans ce futur, la norme n'est pas unique mais dépend de l'étage où l'on vit bien que la liberté de circulation soit présente.
La population est saisie par une multitude de questions dont les réponses sont parfois déroutantes. Je pourrais ici développer davantage les protagonistes mais je pense que découvrir par soi-même ce qu'ils vivent dans la monade est plus intéressant.

Le style de Silverberg est clair facile à lire et le recueil de nouvelles se lit rapidement. Si vous cherchez un classique de la science-fiction, vous savez vers quel livre vous tourner. Bonne lecture.
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