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Critique de nicokykkoduq


Un roman d'anticipation qui a pour thème la surpopulation. En 2381, 70 Milliards d'individus sont parqués dans des tours qui compte chacune près d'un million d'occupant. le recyclage des déchets et des excréments permettent une autosuffisance énergétique. Seul la nourriture provient de communautés agricoles extérieures. Les monades urbaines occupent 10% de l'espace géographique. le reste des terres est réservé à la culture alimentaire. La base de la tour est composée de la classe ouvrière pauvre et en surnombre. le sommet de l'édifice est lui consacré à l'opulence de la classe dirigeante. Les classes intermédiaires vivent entre ces 2 extrêmes. le mot d'ordre de cette société verticale est la liberté sexuelle et la promiscuité. Aucune intimité. Interdiction de refuser un rapport charnel. Aucun contrôle des naissances. La reproduction est même institué comme un devoir de citoyen. Ceux qui veulent dévier de cet ordre établi sont appelés les " anomos ". Ils sont rééduqués psychologiquement ou jetés dans le recycleur à excrément. Ce récit nous décrit à ses prémices une société autocratique idyllique qui sombrera finalement dans les déviances psychologiques de ses personnages face à la discrimination verticale, l'enfermement, l'absence d'intimité et de vie privée. Publié dans une revue en 1970, cet écrit de Robert Silverberg est en opposition avec l'idéologie dominante de son époque. Il condamne la liberté sexuelle et l'édification de villes verticales, prônée par l'architecte français Le Corbusier. Un classique SF réussi.
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