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Critique de Masa


Ce livre, je l'ai acheté tout à fait par hasard. Alors que je me rendais dans une petite librairie, je discutais avec le libraire, très sympa et me proposa de chercher des ouvrages de SF. Pour lui faire plaisir je choisi un des livres qu'il disposait actuellement dans sa boutique. Pas vraiment emballé, j'optais néanmoins pour ce recueil de nouvelles. Acheté à contre coeur, mais aussi parce physiquement il ne m'attirai pas, je le laissa un petit moment au fin fond de ma PAL, le repoussant dès que j'arrivais régulièrement à son niveau. Faut dire que les histoires de robots ne m'attire pas forcément.

Ce recueil regroupe 9 nouvelles. de plus, un nombre assez impressionnant d'histoire, nous sommes gâté puisqu'elles sont toutes plus ou moins excellentes. Elles ont été écrite entre 1951 et 1971.
Trois d'entre elles valent à elles seules la lecture de ce livre, si on passe outre l'épilogue à son recueil Demain les chiens.

La maison des grands pingouins. Malgré un nom plutôt ridicule, se cache une véritable merveille. Cette longue nouvelle est vraiment excellente. Un homme visite une vieille bâtisse et se retrouve envoyé dans un univers mystérieux. J'en dirai pas plus pour ne pas divulguer l'intrigue.
L'arbre à Dollars. Que se passerait-il si vous découvriez que l'un de vos employeurs possède un arbres à Dollars ? Encore une belle pépite que cette histoire. Décidément, deuxième récit, deuxième plaisir.
La vermine de l'espace. Ici Clifford Simak nous narre un récit à la fois touchant et humoristique. Alors que son voisin les réveille chaque matin par son horrible musique, un homme découvre dans son jardin un gros rocher. Dans sa maison, d'étranges insectes ont élus domicile. Décidément, c'est la troisième nouvelles de ce recueil et c'est encore un bon cru.
La barrière. Pas trop aimé celle-là. Elle est très court. Il s'agit d'hommes qui sont notés sur leur satisfaction.
Mirage. Celle-ci j'ai un peu moins apprécié. Les terriens ont presque décimé les marsiens. Ils ne sont plus très nombreux et juste ce qu'il faut pour se reproduire. le récit se passe sur Mars.
Révolution rétrograde. Des terriens sont envoyé sur une lointaine planète afin de négocier avec les Googles (quelle vision ce cher Clifford Simak) sur une plante, appelé Babou, qui ne pousse que là-bas. Une vision assez sympathique de l'humain vis-à-vis des autres cultures.
Les réponses. Pas trop compris celle-là. Une histoire entre quatre entités : l'humain, le chien, l'araignée et la sphère. Elle est très courte. Je me suis mieux senti concerné par la fin.
Une mort dans la maison. Voici la quatrième nouvelle que j'ai beaucoup apprécié dans ce recueil. Un récit sensible et humaniste, je dirai presque Sturgeonesque. Un homme vit seul depuis la mort de sa femme. Il découvre un jour, un être blessé, mourant, dans les bois. Il décide le recueillir.
Épilogue. Elle aurait pu s'appeler des souris et des robots. Voici la nouvelle qui parachève Demain les chiens.

Malgré mes réticences du départ, cette lecture fut savoureuse. Même s'il date maintenant et qu'il sera difficile de le trouver, ce livre mérite d'être lu. Moi qui croyait avoir en ma possession un recueil sur des robots, à ma grande surprise, il n'en est rien, hormis bien sûr la dernière nouvelle. Ce livre est une merveille, une ode à l'humain. Des récits où cohabitent humains et extraterrestres. Avec Theodore Sturgeon, la Science-Fiction peut se vanter d'avoir eu, dans son histoire, deux auteurs humanistes. Alors que nous vivons dans une société de plus en plus individualiste, de plus en plus égoïste, ça fait vraiment du bien de pouvoir lire ces histoires.
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