45 degré à l'ombre, et même quarante huit d'après l'alcool rosé du thermomètre que
Simenon nous fait lire dès la première page.
Ingrédient majeur de ce roman d'atmosphère, la chaleur accompagne les passagers de l'Aquitaine de l'embouchure du Congo jusqu'à Bordeaux. Elle nourrit ce quasi huis-clos qui s'écoule comme un sirop et que l'on suit par l'entremise du docteur Donadieu, médecin de bord à l'humanité un peu usée par le trop long cotoiement des viscicitudes et tragédies des différentes classes d'acteurs de la vie coloniale.
Un roman dur que la chaleur, les passions et des drames n'attendrissent pas.
Pour ma part, l'absence d'intrigue et d'empathie pour les personnages ont un peu altéré le plaisir de lecture que me sucite toujours la plume de
Simenon.
Commenter  J’apprécie         220