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Critique de meyeleb


L'homme, la femme aimée, la mort : trois personnages réunis ici, autour de qui Jean-Pierre Siméon tisse le fil du poème. le poète explore les frontières ténues entre l'amour et la mort. L'illusion n'est pas de mise, la mort semble déjà s'immiscer entre les mains qui se tiennent, entre les souffles. Il s'agit d'en apprivoiser la brûlure douce, l'imminence probable. Célébrer ce que la nuit ne ronge pas, savourer l'instant pour ne pas l'abandonner au néant : "rien n'est plus beau/ qu'un amour qui ne se croit pas immortel". Est-ce que les mots savent seulement retenir ce qui meurt ? Rien de moins sûr : "après chaque mort/ un trou s'ouvre dans le langage/ un mot à jamais manque/ et c'est comme désespérément le poème/ qui cherche les voyelles de son chant".
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