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Avis mitigé sur ce roman qui me laisse une impression difficile à définir. Je vais commencer par l'histoire. J'ai déjà entendu parler du dark tourism, dernièrement concernant les personnes qui se rendent à Tchernobyl, notamment, et je suis perplexe. Tous ces voyages doivent être entrepris pour des raisons différentes propres à chacun, j'imagine. Est-ce malsain ? Pas forcément, à mes yeux. Certains parlent de devoir de mémoire. On peut se souvenir autrement, il me semble.
D'un autre côté, entre visiter un camp de concentration et vouloir vivre un simulacre de réalité tel que relaté dans le livre, il y a une marge. J'en ai visité un, pour m'informer, parce qu'on n'apprend jamais assez. La partie musée m'aurait suffi, personnellement. Par contre, même si j'adore les concerts, je n'arrive et n'arriverai probablement plus jamais à remettre les pieds au Bataclan. Vous me direz que c'est différent, et ça illustre ce que je dis plus haut. Quant à ceux qui se rendent à Tchernobyl... là franchement, quelque chose m'échappe.
L'auteur a voulu dénoncer ce genre de tourisme qui semble faire fureur, que dire des agences qui le proposent ? Vous l'aurez compris, ça me dépasse. Et ce qui se passe dans le livre, jamais je n'aurais pu penser que ça puisse exister. du moins j'espère que ça n'existe pas.
Passons maintenant à la forme. J'ai plongé directement dans le récit, bercée par la belle plume de l'auteure, les personnages sont bien décrits, y compris les secondaires, et bien que ne ressentant aucune empathie pour ces amateurs de sensations malsaines, j'avais hâte de tourner les pages. mais au tiers du livre, les longueurs se sont fait sentir, ainsi que les redondances et doublons. Ma lecture se fit laborieuse et si on ne m'avait pas promis une fin magistrale, j'aurais abandonné. On n'en sort plus, de ces trains, il se passe bien de temps en temps quelque chose, mais le plus souvent, ça traîne beaucoup trop, du moins à mon goût. Ça m'a gâché la fin. J'avais hâte d'en voir le bout et je pense être passée à côté. C'est dommage.
Hormis ces écueils, je relirai peut-être d'autres oeuvres de Chris Simon, qui a su m'emporter au début. L'auteure écrit bien, c'est indéniable. C'est la raison pour laquelle j'ai ce ressenti mi-figue, mi-raisin.
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Quelle claque ce voyage vers l'enfer à un train d'enfer!Jusqu'où l'être humain est-il capable d'aller pour survivre?La société est-elle à ce point oublieuse d'une Histoire si dramatique,pas si lointaine, et ne peut-elle éviter des drames actuels,si furieusement ressemblants?Moi,je ne suis pas prête à oublier ce roman.
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J'ai bien apprécié l'idée de découvrir une période de l'histoire à travers un roman qui doucement amène à un thriller.
Ce qui m'a plu c'est le fait que les personnages pouvaient être n'importe qui. Ce sont vraiment des humains avec des sentiments et non des héros comme on peut parfois en avoir dans d'autres romans ou par exemple comme on pourrait s'y attendre…

L'histoire est intéressante. Personnellement j'aime bien cette période de l'histoire. Les lieux sont remplis d'émotions et cela doit être émouvant de pouvoir les visiter. Quand j'étais au collège j'ai eu la chance que mon collège accueille un résistant et nous permette de mieux comprendre et de vraiment réaliser ce qui s'est passé.
Ce qui m'a par contre vraiment manqué c'est le fait qu'il n'y ait pas vraiment de rappel de ce qui est véritablement arrivé à cette époque. Chris Simon met en avant un personnage qui s'y connaît en histoire, cela aurait pu être intéressant justement qu'il évoque des faits réels et pourquoi pas des témoignages de survivants. Je pense que cela aurait donné un vrai plus au roman et qu'il aurait pu ainsi être lu en cours pendant l'étude de cette période.

Le style de l'auteur est peut-être un peu trop léger pour un roman comme celui-là. Je n'ai pas assez ressenti l'aspect dramatique et je me suis parfois demandé si finalement il n'y avait pas une caméra cachée quelque part…
L'histoire est assez courte, c'est dommage et frustrant en même temps. J'aurais vraiment apprécié en découvrir davantage.
Je ne suis malheureusement pas arrivée à me mettre dans la peau de ces protagonistes. Je ne sais pas si c'est parce que l'auteur enchaîne peut-être trop rapidement les situations, ou si c'est parce que l'histoire est trop courte…
Les descriptions concernant l'ambiance et les lieux sont bien présentes et cela est vraiment agréable. Par contre, concernant les personnages et parfois ce qu'ils peuvent ressentir il n'y a pas assez de détails et finalement, parfois, je ne savais plus qui était qui… Ce qui est un peu dommage c'est que l'auteur se concentre sur quelques personnages alors qu'apparemment ils sont nombreux et il oublie donc rapidement les autres voyageurs.

La fin m'a surprise. Je ne m'attendais pas à ce genre de situation finale. Je pense qu'il aurait pu être nécessaire de rajouter quelques pages ou chapitres pour nous dire ce qu'étaient devenus les personnages et leur état d'esprit à la fin de cette aventure. En terminant ce roman je suis un peu restée sur ma faim… Au final on ne sait pas du tout ce que sont devenus les autres. L'auteur se concentre beaucoup trop sur le couple…
En résumé, un roman assez intéressant que je vous conseillerais pour découvrir le voyage interminable et unique que certains ont pu faire dans le passé. Par contre, si vous connaissez bien cette période ce roman ne vous apprendra pas grand-chose… c'est un petit peu dommage.

Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
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Voyage en absurdie.
Ce livre est extraordinaire, qui pose sans prétention aucune et avec beaucoup de sincérité la question du devoir de mémoire ainsi que la tentation de plus en plus répandue de faire revivre à des touristes avides de sensations les pires abominations que l'être humain aient réalisées.
J'aime ce livre aussi par la liberté que prend l'auteur dans le récit, notamment pour certaines scènes, dont quelques unes ne sont pas dénuées d'humour. Par la manière dont le voyage se termine en fonction de « l'option choisie » (je ne détaille pas pour ne pas dévoiler l'histoire, mais j'avoue, oui, que parfois j'ai ri). Par d'autres scènes d'un réalisme étonnant (comment vit-on plusieurs jours les uns sur les autres sans aucune « commodité »). Par sa forme qui ne tombe jamais dans le pathos. Par l'enthousiasme des voyageurs qui montent dans le train. Une manière de ridiculiser les marchands (du temple ?) qui offrent ce type de prestations. de dénoncer le tourisme noir et l'imbécillité de ceux qui s'y précipitent. Par la manière qu'a l'auteure d'évoquer non seulement la déportation des juifs, mais aussi des homosexuels par exemple, dans un « malentendu » qu'eux-mêmes ne comprennent pas. Lisez ce livre, vous y trouverez un brin de cynisme cher à l'auteure qui nous a déjà prouvée qu'elle n'avait pas peur des mots, de dire et d'écrire ce voyage vers l'absurde et l'innommable en toute humanité et simplicité.
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Mémorial Tour/Chris Simon
Patrice a réservé à Hélène, sa femme, la narratrice, une belle surprise pour les vacances. Jusqu'au dernier moment, il tient bien le secret de la destination de leur voyage.
Après une prise en charge déjà très particulière par la navette les conduisant à la gare où ils rejoignent un groupe de touristes, Hélène commence à se poser des questions. Une atmosphère pesante règne, une certaine angoisse, puis peu à peu c'est le cauchemar absolu.
Je ne peux en dire plus sans trahir l'intrigue.
Je dirai juste que l'auteure montre une belle science du dialogue, des dialogues qui rendent le récit très vivant, pour un roman passionnant et déconcertant, qui est aussi une reconstitution d'événements tragiques.
Les questions que l'on se pose du début à la fin sont d'abord :
Mais que sont-ils allés faire dans cette galère ? Et puis comment va prendre fin ce cauchemar ? Mais pourquoi obéissent-ils aveuglément, sans résistance alors qu'ils sont en vacances ?
Un livre étrange, original, sérieux, écrit avec talent, posant un certains nombre de questions et stigmatisant, avec un humour bien dosé, la bêtise de certaines formes de tourisme.
Également une postface intéressante évoquant le tourisme morbide qui se développe en trompant le tourisme mémoriel.
Lisez ce livre et vous comprendrez que ce n'est pas seulement un roman.
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Je ne suis allé qu'une fois à Oradour-sur-Glane et j'ai trouvé l'expérience malsaine. Il ne faut pas se leurrer : on croit faire un devoir de mémoire , alors qu'on fait juste preuve de voyeurisme. du tourisme noir, comme le dit Chris Simon. J'étais déjà convaincu que les nazis n'étaient pas des gens sympas, et je l'étais ni plus ni moins après avoir visité les ruines de ce village sacrifié, vu le vélo rouillé et entré dans l'église où ont péri 246 femmes et 207 enfants.
Le roman de Chris Simon part sur une idée géniale que j'aurais bien voulu avoir : des touristes payent pour expérimenter la vie de Juifs déportés vous-savez-quand (l'agence propose également au client de se mettre dans la peau de tziganes, de résistants ou d'homosexuels). Ils vont en avoir pour leur argent.
Le bouquin débute légèrement, trop légèrement pour moi : à la première personne du singulier et au présent. Quand ça commence comme ça, je me dis que le hihihi-kikoolol-mdr à la Grimaldinier n'est jamais très loin, d'autant que cette femme et son grand con de mari me sont immédiatement devenus antipathiques par leurs préoccupations de bourgeois.
Oui mais justement, l'auteur utilise ces figures pour dénoncer ce tourisme macabre perpétré par des hypocrites qui ne savent plus comment utiliser leurs RTT. A mesure que le train vers le camp avance et que le wagon se remplit, l'ambiance devient plus pesante, et c'est avec délectation qu'on voit ces touristes du macabre rattrapés par leur karma.
Le tout dernier tiers du bouquin, qui met un orteil dans l'horreur absolue, se dévore. C'est dans ces pages qu'on trouve le meilleur du bouquin, mais là aussi qu'on ressent une intense frustration.
Madame Simon, j'avais consenti à suspendre mon incrédulité pour adhérer pleinement à cette fable cynique. Tant pis s'il est improbable, voire impossible, qu'une telle... prestation puisse voir le jour, mais j'aurais été prêt à passer l'éponge si vous étiez allée au bout de votre idée, au bout du cynisme dont font preuve les neo-marchands, au bout de l'horreur que la Shoah a été. Vous auriez pu signer un grand livre si vous ne vous étiez pas contentée de donner une -somme toute - bonne et gentille leçon d'éthique à vos personnages.
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Chris Simon que j'ai découvert dans « Lacan et la boîte de mouchoirs » est décidément surprenante. J'aime sa plume, drôle, efficace et qui fait passer des thèmes récurrents comme si de rien n'était, discrètement, tout en douceur et pourtant, elle envoie.


Je m'attendais à un livre sur la Shoah, je me suis dit voilà une histoire de famille, un secret de famille, un pèlerinage en Pologne… Certes, c'est aussi le thème mais le scénario imaginé est franchement destabilisant, noir et désolant : le dark tourisme, le tourisme réalité, le tourisme macabre dont raffolent beaucoup d'entre nous.

L'histoire, un mari aimant offre à son épouse un petit voyage, la destination est un secret. Hélène, l'épouse, a rendez-vous avec l'Histoire, direction un célèbre camp de concentration, passage obligé à l'ancien camp de Drancy puis embarquement musclé et immédiat dans la locomotive 231 dans le wagon à marchandise. Ça ne rigole pas, on s'y croirait, voilà un drôle de voyage organisé, Hélène qui s'inquiète pour son chat, est très vite dépassée par les événements.

Incroyable ce roman court qui se lit d'une traite. Imaginez-vous, trente-huit touristes entassés dans un wagon, sans eau, sans sanitaires, sans nourriture, bref comme ceux, qui plus de quarante plus tôt ont pris le même chemin, direction les camps de la mort. Là, c'était pas pour le fun, c'était vrai. Sacrés touristes, ils l'ont voulu, ils l'ont eu leur rendez-vous avec l'Histoire, mais la réalité les dépasse, ils ne s'attendaient pas à ce que ce soit si réel, à ce que ce soit si dur… l'Histoire. Et oui correctement historique, le petit voyage! Alors, au fil de la lecture, l'angoisse monte petit à petit, tout en douceur, entre drôlerie et stress, on suffoque avec eux dans le wagon, on a envie de boire, de faire pipi, caca, on se demande, mais ce n'est pas possible, ils ne vont tout de même pas envisager pour eux la solution finale… Incroyable roman ! On est plongé dans une sorte de télé réalité morbide, on n'est pas devant le poste de télé, mais on lit et on est sidéré, sur le cul pour rester polie.

Certes, il y a un attrait pour ce type de tourisme, qui fait du fric sur la souffrance, l'horreur, les catastrophes… On a des frissons garantis en visitant Oradour-sur-Glane, Auschwitz Birkenau, le Murambi Genocide Memorial Centre Rwanda, Tchernobyl… Je n'en ai visité aucun. Devrais-je ? L'effort de mémoire passe aussi par là ? Non ? Enfin, je ne sais pas. Mais alors, le tourisme réalité tel qu'il est présenté dans « Memorial Tour », fait peur et pourtant, il en attirerait plus d'une et d'un, ceux qui sont en maque de sensations fortes.

Les touristes voyageurs de la locomotive 231, en ont eu pour leur argent. Ca c'est sûr!

À lire car excellent !
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L'enfer est pavé de bonnes intentions, et ce roman en est l'illustration parfaite.

Le programme Memorial Tour vous propose de revivre en « pension complète » des scènes incontournables de notre histoire. Attiré par la promesse de sensations fortes, et sa curiosité piquée au vif, Patrice a réservé un séjour pour deux qu'il compte offrir en cadeau à sa femme. Si Hélène ignore tout de ce voyage surprise, elle comprend bien vite qu'il ne sera pas de tout repos. Elle est bousculée, entraînée sans ménagement et entassée avec une trentaine d'autres touristes dans un wagon à bestiaux pour un voyage qui va durer des jours entiers. Comme elle ne tarde pas à le découvrir, c'est un séjour « mémoriel » qu'a choisi Patrice. Ensemble, ils vont revivre la déportation dans la peau d'un couple juif, dans des conditions inhumaines qui ont le mérite d'être « historiquement correctes ». Fascination morbide et tourisme d'autant plus sordide qu'il semble même aller trop loin au goût des voyageurs pourtant volontaires. Bientôt, tout le monde déchante, mais il est trop tard. Ils se sont engagés – et Hélène malgré elle – dans un voyage qui leur fera revivre les pires moments de notre histoire.

Servi par des personnages agréables et attachants, ce court récit au rythme enlevé et teinté d'humour gagne en intensité pour se terminer au bout de la route, lorsque les déportés arrivent enfin à destination. C'est un roman à plusieurs couches, car si le lecteur vit l'attente, le doute et l'angoisse aux côtés d'Hélène et de Patrice, il se met dans un deuxième temps à la place des premiers déportés, avant d'être inévitablement renvoyé à lui-même et à la question : « Et si c'était moi ? » Merci à Chris Simon pour les questions qu'elle soulève avec ce texte, sur le devoir de mémoire, le tourisme noir, et l'histoire avec un grand « h ».
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Dans Memorial Tour, nous faisons la connaissance d'un couple, Patrice et Hélène. Ils sont sur le point de partir en voyage. Hélène s'occupe des valises mais est bien embêtée parce que Patrice ne lui pas a dit où ils allaient, c'est une surprise. Mais en experte des valises elle finit par s'en sortir. le lendemain matin, deux hommes viennent les chercher. Ils sont installés dans un véhicule où ils vont faire la connaissance d'un autre couple. Ils sont alors conduit sur un quai de gare, où attendent déjà d'autres voyageurs. L'excitation est à son comble, mais lorsque le train entre en gare, le calme revient. Les voyageurs vont restés stupéfaits devant ces wagons à bestiaux, dans lesquels on les prie de monter. le voyage peut alors commencer. Patrice et Hélène ne sont pas au bout de leur surprise.

Bien je m'arrête là pour l'histoire. Tout d'abord, il faut savoir que j'ai littéralement dévoré ce livre. Il se lit très rapidement mais surtout une fois commencé, on ne peut plus le lâcher. L'histoire est très originale, et ce livre soulève énormément de questions. Il aborde le sujet du "devoir de mémoire". En effet, ce Memorial Tour propose de revivre "en pension complète" la déportation des juifs. Alors oui c'est une fiction, oui c'est un roman. Mais j'avoue que certains passages font froids dans le dos quand même.

Le style de l'auteure est agréable et fluide. Les personnages sont assez bien travaillés. Mais vraiment je le redis, cette histoire est vraiment originale et l'idée est vraiment plus qu'intéressante. Ceci dit, dans la société dans laquelle on vit, avec toutes les télé-réalités qu'on voit, je ne serai même pas surprise si un jour ça arrivait ! Alors oui ça a un côté glauque quand même, parce que mise à part Hélène qui ne savait pas du tout où elle allait, tous les autres passagers ont fait le choix de ce Memorial Tour, et çà, ça fait froid dans le dos. On s'interroge sur les motivations de ces gens. Est-on prêt à tout pour revivre ces moments horribles de notre histoire ? Il y a des pèlerinages dans les camps comme Auschwitz, alors pourquoi pas. L'auteure va loin bien évidemment, mais c'est un pari osé je trouve que d'avoir raconté cette histoire ! Et pour ma part c'est un pari réussi puisque ce livre nous fait réfléchir sur le devoir de mémoire. Oui il ne faut pas oublier, mais pas à n'importe quel prix !

Vraiment, je ne peux que vous conseiller de lire ce livre !

Lien : http://aubazaardeslivres.blo..
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Mon avis :

Je souhaite commencer par remercier infiniment l'écrivaine pour l'envoi de son livre en version imprimée.

Vous le savez (peut-être), je lis beaucoup sur la déportation des juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale. Mais cet ouvrage est plus qu'un roman. Lire Mémorial Tour est une expérience livresque intense.

Pour ma part, (c'est une conception qui n'engage que moi), je me suis toujours refusée à visiter un camp de concentration parce que je suis sensible à la présence des esprits. Je suis certaine que je ne pourrais pas entrer dans un tel lieu de souffrance sans entendre les voix des victimes. Je me refuse plus que tout à perturber leur repos.

La question du tourisme noir est délicate à aborder. Chris Simon le fait avec beaucoup de talent et d'originalité. Il est possible que certains passages vous mettent mal à l'aise, vous révoltent ou vous attristent parce qu'ils font échos à un drame qu'aucun être humain ne peut oublier. Par extension, cette immersion dans l'Histoire nous met en garde contre le voyeurisme sans limite de la société moderne.

En résumé, ce court texte est une pépite. Il doit être lu par un maximum de lecteurs.
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