[Napoléon] Taisez-vous Tallleyrand ! Vous êtes de la merde dans un bas de soie.
[Talleyrand] Quel dommage qu’un si grand homme ait été si mal élevé.
[Napoléon] Si j’avais voulu opprimer la liberté de mon pays, si j’avais voulu usurper l’autorité suprême, je ne ma serais pas rendu aux ordres que vous m’avez donnés. La patrie n’a pas de plus zélé défenseur que moi.
- Et la Constitution ?
[Napoléon] La Constitution ? Peut-elle être encore une garantie pour le peuple français ? La Constitution ? Vous l’avez violée le 18 fructidor, vous l’avez violée le 22 floréal, vous l’avez violée le 30 pairial. La Constitution ? Elle est invoquée par toutes les factions, et toutes l’ont violée.
Quelle horreur, Junot ! Faire périr tant de monde parce qu'on veut se défaire d'un seul homme !
(Sieyès) : Il faut une épée pour en finir avec le Directoire.
- Vous épurez beaucoup, mon cher ministre de la police. Royalistes et Jacobins en font les frais.
- Bonaparte l'a dit : la Révolution est finie. Il faut rendre la République chère aux citoyens, respectable aux étrangers, formidable aux ennemis.
(Bonaparte) Je vous avais laissé la paix et je retrouve la guerre. Je vous avais laissé des conquêtes et l'ennemi passe nos frontières ! J'ai laissé nos arsenaux garnis et je ne retrouve pas une arme ! J'ai laissé les millions de l'Italie et je retrouve partout des lois spoliatrices et la misère, nos canons ont été vendus ! Le vols a été érigé en système !