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Mémoires de Marie-Antoinette tome 1 sur 2
EAN : 9782344008492
128 pages
Glénat (24/05/2017)
3.72/5   27 notes
Résumé :
Un portrait sans concession de la plus célèbre des reines.
Paris, le 13 août 1792. La monarchie est abolie. Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI, est internée à la Tour du Temple. Installée dans une cellule en attente de son procès, elle écrit ses mémoires... Du départ de son Autriche natale à ses noces avec le dauphin de France, en passant par le quotidien parfois impitoyable de la cour du roi et sa rencontre avec Axel de Fersen qui deviendra son amant et a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Enfermée au Temple, Marie-Antoinette revient sur sa vie en écrivant ses mémoires et en jetant un regard critique sur son parcours et sa vie de reine
Voici une BD intéressante mais non dénuée de défauts sur la dernière reine de France.
Je vais commencer par les points positifs, majoritaires...
Tout d'abord, l'idée d'autobiographie factice. C'est assez malin car ça permet de donner une dimension critique mais tout de même subjective à la vie de la reine. le récit est plaisant, le rythme est plutôt bon quoique terriblement répétitifs (ainsi va la vie cependant, la narration est tout de même tributaire de l'histoire et si on veut être le plus complet possible, il faut bien s'attacher à relater un maximum). le dessin est plaisant quoique parfois inégal mais sans que ça ne nuise à la lecture ou à la reconnaissance des personnages.
Ce premier tome s'arrête à un moment judicieux, les jalons sont posés, l'histoire à atteint un point de non retour...reste la chute.
Au niveau des défauts, on a l'impression que les auteurs hésitent quant à leur position vis à vis de Marie-Antoinette sans vouloir vraiment s'engager.
Ils la savent frivole mais tentent de le justifier, lui font prendre conscience des griefs du peuple mais sans que ça ait un quelconque impact. Ils lui font fréquenter Axel de Fersen (incontournable) mais ne s'étendent pas sur la nature de leurs relations (alors que les problèmes de lit de Marie-Antoinette et Louis sont plus qu'exploités...) Bref, on dirait que les auteurs ne savent pas toujours sur quel pied danser. Je dois cependant avouer que Marie-Antoinette n'est pas vraiment la reine dont je connais le mieux la vie, peut-être que tout cela est parfaitement justifié...mais ça n'est quand même pas très clair pour le néophyte.
En plus, on peut également regretter le côté très naïf et gnan-gnan du récit.
Enfin, comme je l'ai dit plus haut, le dessin est un peu inégal, Marie-Antoinette change souvent un peu de tête ou de profil.
Bon, ça reste de la bonne BD, je passe direct à la suite.
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Rien à dire sur le scénario de cette BD : Simsolo suit les prémices de la Révolution à partir de début 1789, en utilisant les personnages historiques et les déclarations entrées dans l'Histoire. Un bémol cependant : l'irruption sur quelques pages, dans une espèce d'anticipation du récit, d'une scène dans la prison du Temple. le choix de rester purement chronologique aurait été préférable.
Côté dessin, c'est le naufrage. Personnages interchangeables, sans caractéristiques (ou plutôt, tous ont les mêmes traits), inflexion des visages ne correspondant pas aux sentiments ou aux attitudes des individus, style passe-partout.
Dommage. La BD historique mérite un peu plus de soins… Quant aux pages documentaires finales, elles n'apportent rien, si ce n'est une bibliographie.
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C'est intéressant de voir les mémoires de Marie-Antoinette qui fut reine de France mais guillotinée par les révolutionnaires assoiffés de sang. Elle a payé un lourd tribu sur l'autel des vanités et d'une certaine hypocrisie.

Sa vie nous est retracée par l'utilisation d'une narration à la première personne du singulier ce qui permet l'empathie et l'attachement. Il est vrai qu'elle ne cachera rien, ni même ses erreurs de jeunesse. On s'aperçoit qu'elle a fait de son mieux. L'histoire retiendra qu'elle a été d'une grande dignité lors de son jugement lors de la Révolution Française.

Quinzième enfant de l'empereur d'Autriche. Une absence d'éducation politique. Un mariage avec le futur dauphin a seulement 14 ans au milieu d'une étiquette très stricte à Versailles. Une aversion pour la comtesse du Barry maîtresse de Louis XV. Des difficultés à avoir un enfant car le roi n'était guère apte à ce genre de choses. Toujours considérée comme une étrangère dans la famille royale et aux yeux du peuple. Une vie insouciante au milieu des intrigues de la Cour et des fêtes somptueuses alors que le peuple meurt de faim. Une passion également pour les diamants avec l'affaire du collier. Un favori parmi un comte suédois. Et son exécution brutale le 16 octobre 1793 après un procès vide de toute pièce.

J'ai bien aimé cette oeuvre qui réhabilite la mémoire d'une belle et jeune reine qui était digne avant tout. On retiendra non seulement qu'elle a introduit les croissants dans notre pays mais sa célèbre phrase : « Rien à présent ne peut me faire plus de mal » alors qu'on l'a arraché à ses pauvres enfants. de nos jours, on voit bien que le président de la République se comporte comme un roi de France car on regrette ce qu'on a fait à la monarchie. « le premier crime de la Révolution fut la mort du Roi, mais le plus affreux fut la mort de la Reine » a dit Châteaubriand. Comme on le comprend.

En conclusion, une version bien réalisée et bien documentée sans chichi et extravagance. A noter également une certaine élégance du dessin à l'image de la beauté de Marie-Antoinette !
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Sous la forme de mémoires fictives qu'aurait écrites Marie-Antoinette pendant sa détention au Temple, cette bande dessinée en deux tomes, dont le second sortira en mai 2018, retrace la vie de Marie-Antoinette depuis son mariage avec Lois-Auguste, futur Louis XVI, jusqu'à la tourmente révolutionnaire. Cela dit, comme avant son exécution, la reine a été emprisonnée dans des conditions inhumaines à la conciergerie, où elle n'avait plus la possibilité d'écrire, je me demande comment les auteurs vont détourner la réalité historique pour aller jusqu'au bout de l'histoire de Marie-Antoinette. Peut être un changement de narrateur ? Affaire à suivre…
Dans ce premier tome, on voit la jeune Marie-Antoinette qui découvre Versailles et se trouve confrontée à une étiquette étouffante. Malgré la rigueur religieuse présente à la cour de sa mère Marie-Thérèse, qui n'a pas court à Versailles, la vie y est beaucoup plus simple et détendue qu'à Versailles où le moindre geste est scruté, critiqué et étudié par la cours entière.
La jeune princesse va aussi être confrontée au manque d'enthousiasme matrimonial de son timide et nouvel époux. Car si Louis XVI est réputé pour être le seul roi de France à n'avoir jamais eu de maîtresse, il n'honorait pas son épouse pour autant et le mariage ne fut consommé qu'au bout de sept longues années. Autant dire que ces sept années ont dû être extrêmement difficile pour la jeune princesse puis reine car, bien entendu, la responsabilité de l'absence d'héritier, lui était totalement imputé.
On nous présente la reine sans la diaboliser, ni excuser tous ses comportements.
C'est le problème avec cette Reine : soit on la montre comme un monstre d'égoïsme qui a mené le roi à sa perte par son attitude et ses mauvais conseils, quand on ne la montre pas en plus infidèle ; soit on la montre comme une victime inconsciente de tout.
Je pense que Marie-Antoinette est plus complexe que ça. Certes elle était dépensière, mais a-t-on jamais pris la peine de lui enseigner la moindre notion d'argent et d'économie ? On lui prête de mauvais conseils, mais ne lui a-t-on pas prêté une influence politique qu'elle n'avait pas ? Louis XVI écoutait sa femme dans l'intimité, mais en était-il de même au niveau politique ?
La bande dessinée reste dans ces deux aspects de la reine : ni ange, ni démon, juste une femme, dont le plus grand drame a sans doute été d'être reine de France, exposée aux yeux de tous. Sans doute aurait-elle pu trouver le bonheur si elle n'avait pas été jetée en pâture à la Cour de France.
Le fait que la reine « écrive » son histoire depuis sa prison fait qu'à plusieurs reprise, elle commente les évènements, ses actions, ses choix, avec le recul et avec une grande conscience de ses erreurs.
Du côté des dessins, la dessinatrice a cherché à se rapproché le plus possible des portraits qui ont été fait des différents protagonistes, sans chercher à gommer leurs défauts, sans chercher à les embellir. Parfois, le dessin peut sembler un peu grossier, mais on se rend vite compte que ce n'est qu'une fausse impression car le dessin rend justice à la Cour de France.
J'ai maintenant très hâte de découvrir le second tome !
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Paris. Août 1792. La monarchie est abolie. du fond de sa geôle, en attendant son procès, l'ancienne Reine des Français se remémore son enfance à Vienne, puis sa vie à la cour de France, pour nous livrer sans fard une image contrastée de ce que fut son destin. J'ai grandement apprécié le travail de Noël Simsolo. le rendu de la vie à Versailles (avec ses travers, son étiquette plus que rigide) ainsi que le portrait de Marie-Antoinette qui nous est ici proposé : le tout sonne extrêmement juste. Je suis ravie d'avoir pu découvrir des facettes de Marie-Antoinette que j'ignorais totalement jusqu'ici. Cette BD m'a été offerte pour Noël, et j'ai hâte de découvrir le second tome qui devrait sortir courant mai.

Marie-Antoinette est un personnage historique que j'apprécie beaucoup. S'il s'agit peut-être d'une des reines de France les plus critiquées (pour son côté frivole, insouciant, ou encore pour ses dépenses exagérées), il me tardait de découvrir un portrait un peu moins manichéen, et certainement plus proche de la réalité. Je vous avoue ne pas avoir aimé le film de Sofia Coppola (2006) lorsque j'étais allée le voir au cinéma… Cette fois-ci, Marie-Antoinette nous est présentée avec ses défauts, mais aussi avec ses qualités. Les grands drames de sa vie (son arrachement à l'Autriche alors qu'elle n'avait que quinze ans, ses difficultés conjugales avec Louis XVI, ou encore son désamour de la vie à la cour) me font penser que Marie-Antoinette aurait peut-être été plus heureuse en vivant à un autre siècle que le sien, ou en tout cas en évoluant hors de la cour de France.

C'est donc ce qui fait que j'ai trouvé son portrait plutôt touchant. Marie-Antoinette était sans aucun doute dépensière. Elle pouvait perdre des sommes folles aux jeux d'argent, mais aussi dépenser en toilettes et en bijoux. Il lui arrivait également de s'évader de Versailles pour se rendre à des bals masqués plutôt frivoles. Mais c'était pour elle un moyen d'échapper à une étiquette qui lui pesait… Folle de danse, de théâtre, de comédie, ou encore de musique, on oublie souvent qu'elle s'est érigée en véritable protectrice des arts.

J'ai trouvé le travail d'Isa Python, pour le dessin, tout aussi respectueux de son sujet. Autant nous pouvons ressentir que Simsolo s'est hautement documenté sur la vie à la cour de Versailles sous le règne de Louis XVI, autant Isa Python tient à retranscrire le plus fidèlement possible les décors fabuleux de Versailles. Un soin particulier est également apporté au dessin des visages des personnages (ressemblance physique avec les figures historiques de l'époque, expressions du visage etc).

Vous l'aurez compris, je ressors de cette lecture plutôt séduite. Cette BD nous donne l'occasion de revivre le Versailles de la seconde moitié du XVIIIe siècle, et donc d'y croiser bon nombre de figures emblématiques de l'époque (Marie-Antoinette bien sûr, mais aussi Louis XVI, la comtesse du Barry, Axel de Fersen, la princesse de Lamballe ou encore la duchesse de Polignac). Marie-Antoinette y apparaît tantôt touchante tantôt agaçante, mais pour le coup on ne peut plus humaine.
Lien : https://labibliothequedebene..
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critiques presse (2)
BDGest
07 juin 2017
Voici une version classique et attrayante, bien documentée et attachante d'une icône trop moderne pour son époque.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDGest
12 mai 2017
En choisissant de raconter la vie de Marie-Antoinette comme si elle écrivait ses propres mémoires, Noël Simsolo trouve le ton juste pour brosser un portrait à la fois complet et touchant de la plus célèbre reine de France, auquel le trait léger et délicat d’Isa Python vient apporter un supplément d’élégance.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Mon Dieu, guidez-nous, protégez-nous, nous régnons trop jeunes !
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