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Critique de Pancrace


Une fois encore, grâce à son immense vie d'écrivain, Gilbert Sinoué a su en même temps m'instruire et me faire rêver.
Entre réalité et légende, j'ai découvert le royaume des Deux-mers, le Dilmoun d'hier, le Bahreïn d'aujourd'hui.
Sur cette ile dotée de sources souterraines abondantes on peut observer le « Shajarat al-Hayat », l'arbre de vie. On peut y trouver les plus belles perles du monde dans les eaux les plus limpides. On y apprend que c'est la résidence de Ziusudra, le seul survivant du déluge et enfin, réaliser que cet endroit est le vestige du jardin d'Eden.
« Où avait-il lu ces propos ? Les réalités sont périssables, seules les légendes survivent, comme l'âme après le corps, comme le parfum dans le sillage d'une femme. »

Je suis pourtant parti bien loin il y a 3000 ans avec Yakine afin de sauver Isha sa femme malade, chercher l'éternité dans la plante au fond des eaux et je n'ai trouvé que le plaisir de m'extraire un instant de ce présent anxiogène où les voisins Qatari climatisent le désert et poussent le ballon un peu trop loin. Autres temps, autre moeurs !

J'ai apprécié l'alternance de l'histoire de la civilisation Dilmounite avec les chapitres concernant les recherches des archéologues depuis le 19ème siècle qui ont découvert les tumuli de Bahreïn et décrivent l'ile comme une nécropole sacrée qui garde tous ses secrets.

Entre rêve et réalité, entre passé et présent, cette incursion fait du bien même si parfois le ton est un peu trop bienveillant, le roi Sariel trop aimable, Nazil son conseiller trop fidèle et Oser le fils du pécheur de perles un peu trop lisse.
Tout est parfois tellement beau que cela parait irréel.

« Nous vivons une vie, nous en rêvons une autre, mais celle que nous rêvons est la vraie. »

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