Je suis désolée, mais je dois vous avouer que j'ai abandonné très rapidement.
Je m'excuse parce que le sujet est important. Je pense qu'il est important de ne pas oublier que dans des pays comme le Maroc, la condition féminine n'est pas franchement enviable. Il me semble important également de dénoncer cette vision machiste et mauvaise que les hommes là-bas ont de la femme et en particulier de sa sexualité. Car c'est bien de cela qu'il s'agit, principalement.
Malgré toute cette importance, oui, j'ai lâché au bout d'une trentaine de pages. Pourquoi ? Parce qu'il ne m'en avait pas fallu plus pour comprendre de quoi il retournait. Parce que ça commençait déjà à devenir un peu redondant, et parce que voilà, j'estimais ne pas avoir besoin de lire les quelques soixante-dix autres pages si c'était pour voir encore une fois à quel point la condition sexuelle des femmes est déplorable. Je n'ai pas eu besoin de les lire pour comprendre ce que
Leïla Slimani dénonçait et le message qu'elle voulait faire passer. Etait-il nécessaire de faire cent pages à ce sujet ?
Alors oui, je suis vraiment désolée, parce que les BDs engagées, comme ça, en général j'aime ça. Je suis désolée parce qu'en abandonnant si vite, je suis probablement passée à côté de quelque chose. Mais voilà, c'est comme ça.