Si, à notre époque, dans les "pays développés"... l'humanité était en mesure de se mettre d'accord sur une seule proposition exprimant son ėtat d'esprit, elle répéterait probablement le bon mot attribué à la marquise de Pompadour : "Après nous le déluge".
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Il faudrait avoir des dons de prophète pour être en mesure de faire la distinction entre marche, dérive et chute.
Quand on parle d'"ouvert", on touche au sentiment fondamental de l'âge du monde. La dimension ouverture bée avant tout vers l'avant - ou vers l'avant-bas. Les fêtes foraines y ont réagi depuis longtemps et ont installé des gens qui crient dans des machines d'auto-expérience auxquelles on donne le nom de montagnes russes. Au niveau instinctif, la vie éveillée en sait malgré elle plus qu'il ne peut lui agréer sur les embarras de l'existence établie sur un plan oblique et incliné vers l'avant. Le degré de la pente est un sujet de la querelle - que les gens courtois baptisent "politique".
Sur les champs de la politique et de la culture moderne, on laisse s'échapper dans le monde toujours plus d'illusions, de concepts délirants et d'offres répondant à la propension que le public a pour le délire, que l'on ne pourra jamais réintégrer dans des projets réalistes.
Celui qui "existe" donne à savoir, par son simple mode d'être, qu'il est un produit ontologique semi-fini, destiné à recevoir ses filiations dans l'atelier de la "vie personnelle" - oscillant entre les pôles de l'amélioration du monde et la réalisation de soi.