L'homme, l'animal auquel on a enlevé le cran de sûreté, condamné au tour de force.
L'existence est une prestation acrobatique.
La vie elle même n'est qu'une grande pédagogie et doit être apprise comme une matière scolaire ésotérique.
Pourquoi les européens devraient-ils seuls respecter la diète métaphysique si le reste du monde continue sans ciller à faire festin aux tables abondamment fournies de l'illusion ?
(...) tout discours sur "l'homme" dépasse tôt ou tard les frontières de la simple description et suit des objectifs normatifs.
L'homme (est) la créature qui vit dans l'enclos des disciplines.
Les hommes sont sans exception des infirmes et ils ont chacun motif et prétexte à concevoir leur existence comme une incitation à pratiquer des exercices correctifs.
Qui s'est habitué à l'enfer est immunisé contre l'appel à changer sa vie, fût-ce dans son propre intérêt.
l'homme n'est pas négativité il est le point de différence entre des répétitions.