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Je suis sûre que Bruno Smolarz a pris un grand plaisir à se mettre dans la peau du Grand Hokusaï, le créateur de la fameuse estampe de la vague, devenue depuis un archétype. On sent qu'il a pris un soin méticuleux à retrouver le chemin qui a permis la rupture entre les artisans de l'époque et l'art d'Hokusaï. Il faut lire avec concentration pour ne pas confondre les noms japonais des maîtres, des élèves, ceux des villes, des ateliers, sans oublier qu'Hokusaï, comme cela se faisait, change lui-même plusieurs fois de nom... mais une fois que c'est fait c'est un vrai bonheur. Écris à la première personne, comme un journal, Hokusaï au crépuscule de sa vie raconte son évolution artistique. Rebelle et insatisfait, il a confiance en lui et en son talent. Il ouvre une à une les portes techniques qui lui permettront d'exprimer son génie. Il y a dans ce texte quelque chose d'universel et c'est cela qui le rend passionnant, le dépassement de soi, la quête de l'excellence, la recherche de la liberté dans la création, une forme de renoncement "plus la réalité s'obscurcit, plus l'imagination s'envole, cherche refuge dans l'illustration.Il faut être fou de dessin pour ne pas devenir fou". On referme ce livre en n'ayant qu'une seule envie ouvrir un livre d'estampes de Hokusaï.
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Magnifique roman qui retrace la vie – imaginée en partie –d'Hokusai, le fou de dessin.
Vie d'errance à travers la campagne et les côtes japonaises, vie de souffrance aussi (avec en toile de fond la question de la souffrance comme condition nécessaire à la création) mais vie libre, loin de de toute complaisance pour les puissants, de toute mode et de toute concession qui entrave la création.
L'écriture est superbe, délicate, légère, vivante, tout à l'image de l'oeuvre du peintre.
Quelques longueurs sont parfois à déplorer pour les personnes qui, comme moi, ne s'y connaissent pas en art japonais et l'on se perd parfois dans les références aux différentes écoles. Mais la poésie, la délicatesse et la justesse de l'ensemble font vite oublier ce petit désagrément.
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Ce livre se présente sous la forme d'une autobiographie imaginaire du grand peintre japonais Hokusaï. Inclassable, n'appartenant à aucune école bien que les ayant toutes pratiqué, Hokusaï su donner du Japon de son temps (1760-1849) une vision d'une prodigieuse diversité. Loin de tout carriérisme, la curiosité sans limite d'Hokusaï se tournait vers tous les domaines du vivant saisi dans son instantanéité et par son coté éphémère. Chez Hokusaï, le cadre n'existe pas: l'oiseau s'est déjà envolé, le dragon a déjà consumé l'espace autour de lui, la vague a déjà englouti la barque des pêcheurs.
Il est fort difficile de restituer l'âme et l'imaginaire d'un aussi grand créateur et c'est en quoi il est possible d'avoir quelque réticence pour ce livre, très honorable pour le reste.
On notera qu'au Japon, Hokusaï, esprit indépendant et frondeur, est généralement fort sous-estimé; pour ces raisons mêmes fort probablement.
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Cela a été un achat coup de coeur, sans préméditation. La couverture, en premier lieu m'a attirée. le titre lui-même était prometteur.
Mais finalement, le livre me tombe des mains alors que je n'en ai pas atteint la moitié.
Je pense que cet ouvrage est certainement très riche et juste historiquement. Malheureusement, la dimension romanesque y est bien trop maigre à mon goût. On assiste à une succession d'évènements, mais ni les personnages ni leurs relations n'ont de saveur. Ainsi, ne parvenant à m'attacher à eux, je me suis détachée du livre...

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Hokusai aux doigts d'encre est un récit autobiographique retraçant la vie du peintre Japonais Hokusai, écrit par Bruno Smolarz qui est laborieux à lire. le style est ennuyeux et l'histoire est compliquée, même en persévérant dans la lecture. Livre abandonné au bout de même pas 24 heures
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