AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Batman Saga - H.S. tome 1 sur 2
EAN : 9782365771214
120 pages
Urban Comics Editions (26/10/2012)
3.89/5   23 notes
Résumé :
Les pêchés des architectes de Gotham City reviennent hanter les citoyens de notre époque et Batman et tous ses équipiers, Robin, Red Robin et Black Bat, devront résoudre un crime dont les racines remontent à la fin du XIXe siècle.
Que lire après Batman Saga - H.S., tome 1 : Les Portes de GothamVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 23 notes
5
1 avis
4
9 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
En 1881, deux demi-frères architectes, financés par les principales familles de Gotham, entament des aménagement majeurs dans la ville, en particulier la construction de ponts qui permettront à la ville de connaître son rayonnement actuel. de nos jours d'importantes quantité d'explosifs ont été volés et sont utilisés dans la destruction des dits ponts. Batman, qui n'est autre que Dick Grayson, mène l'enquête aidé de Red Robin, Robin et Black Bat.

Les événement relatés dans ce premier hors-série de Batman Saga, légèrement antérieurs à la Renaissance DC (The New 52), offre un divertissement de qualité. Au travers des yeux de Dick Grayson le lecteur explore l'histoire de Gotham. Scott Snyder, aidé de Kyle Higgins, forge véritablement une âme à la ville la plus obscure de l'univers DC. Les deux auteurs ont également eut à coeur de marquer les contrastes entre les traits de caractère des différents membres de la Bat family, démarche idéale en introduction de la Renaissance DC.

Trevor McCarthy qui exécute la grande majorité de planches dispose d'un trait précis et riche. La première de ses qualité nous permet de distinguer sans mal les différents membres de la Bat family, ce qui est loin d'être toujours le cas chez ses coréligionnaires. La multiplicité de son trait, la constance de son épaisseur sont autant de rappel à l'Art nouveau qui habillait les salons de la fin du XIXème siècle. L'ambiance steampunk, omniprésente de part les nombreux flashbacks et la tenue même de l'adversaire de Batman, s'en trouve renforcée.

En proposant ce comic gratuitement à l'occasion des 48h de la bande dessinée, les éditions Urban Comics s'inspirent de l'esprit du Free Comic Book Day. Sans être luxueuse, la parution est soignée. Comme à l'habitude chez l'éditeur, les premières pages proposent, de manière très pédagogique, d'éclairer le contexte du récit. Loin d'infantiliser le lecteur, ces précisions sont appréciables dans le cadre du comic, en particulier concernant l'univers foisonnant de Batman. La gratuité n'entame en rien la volonté de l'éditeur de proposer à son lectorat des lectures de qualité portées par des supports de qualité. le résultat est une réussite, une parfaite introduction aux récits portés par la Renaissance DC.
Commenter  J’apprécie          340
Complètement largué le gars. Voilà ce que c'est que d'avoir bouffé du super-héros pendant des lustres pour finalement avoir super arrêté, d'où ce léger sentiment de perdition à la lecture de ce nouveau Batman.
Batman n'est plus Bruce Wayne, parti sauvé la veuve et l'orphelin sous d'autres latitudes, mais désormais Dick Grayson. Premier choc ! Faut prévenir les gars...
Si le fidèle Robin me rassure deux secondes, Red Robin et Black Bat, illustres inconnus, finissent de m'achever. La famille est cependant au grand complet. Tremblez vils vauriens vagissant et autres vains voleurs vilipendeurs, ça va latter sévère...

Est-ce que j'y ai pris du plaisir ? Aucun doute là-dessus !
Quelqu'un s'évertue à faire sauter tous les ponts financés par les clans fondateurs de Gotham ce qui aurait tendance à foutre le bourdon à notre chauve-souris préférée. le chaos est en marche, la Bat Family itou. Un super salopiot revanchard et quelques pains généreusement distribués à son encontre plus tard, je referme ce DC comics conquis, totalement subjugué par un récit original, un graphisme totalement abouti, une mise en page nerveuse et un encrage soigné même si un peu sombre à mon goût. Comme bien souvent, présent et passé finissent par se confondre histoire d'expliciter un tel bordel ambiant. Dans leur grande bonté, les auteurs se fendront ici d'un historique passionnant, véritable fil rouge finalement révélateur. Top à la vachette Léon !
Deux récits parallèles totalement imbriqués, du super vilain de compétition, de la baston de concours et de l'intelligence scénaristique à revendre, cet opus, sans véritablement surprendre quant à son issue, aura pris le parti de divertir tout en instruisant et rien que pour ce ressenti inespéré, j'applaudis des trois mains !
Par contre, concernant les textes finement imprimés en caractères lilliputiens, merci de penser à tous ceux ne possédant pas 30/10 ! Plisser ses super yeux de myope, tendance canne blanche, ça va un moment...
Commenter  J’apprécie          3411
Avec ce premier numéro hors-série de Batman Saga, Urban Comics nous propose de contempler un prélude de très bonne qualité à la série actuelle de Batman.

Urban Comics nous propose ici de rattraper notre retard sur la période pré-Renaissance de l'univers DC Comics avec la mini-série « Gates of Gotham ». Après Sombre Reflet et avec La Cour des Hiboux (puis la Nuit des Hiboux), Scott Snyder (connu pour American Vampire) scénarise sa deuxième aventure du Chevalier Noir de Gotham. Sa marque de fabrique est déjà d'ancrer les enquêtes et les aventures de Batman dans l'histoire et les traditions de Gotham. C'est là le principal intérêt de cette histoire des Portes de Gotham avec l'Architecte comme ennemi. Un nouvel ennemi dans l'univers de Gotham, un ajout significatif à l'histoire de la ville : Scott Snyder impose sa marque en un scénario fort et marquant. Tout cela est d'autant plus riche qu'il n'est pas tout seul à écrire cette histoire : Kyle Higgins lui prête main forte et sa connaissance de la « Bat-family » se fait agréablement sentir. En effet, l'arrière-plan de cette mini-série est assez compliqué pour un débutant dans cet univers. Dick Grayson, ancien Robin, actuel Nightwing, a temporairement repris le masque de Batman pendant que Bruce Wayne est en affaire à l'étranger. Autour de lui, s'agitent trois alliés habituels de Batman : Robin, très bien personnalisé avec un Damian Wayne en jeune terreur adolescente ; Red Robin avec un Tim Drake des plus compétents ; et enfin une Black Bat, moins mise en avant mais campée par une Cassandra Cain très concernée malgré tout. Une fois dit cela, on comprend pourquoi il était nécessaire d'avoir deux scénaristes talentueux au moins pour dénouer tout cela, Kyle Higgins aura d'ailleurs à coeur de reprendre la série Nightwing parmi les New 52 (les séries post-Renaissance DC Comics).
L'avantage de cette édition par Urban Comics est au moins de nous donner toutes les clés pour comprendre ce méli-mélo scénaristique pour apprécier à sa juste valeur cette histoire plus si tordue que cela, une fois ces jalons acquis. de plus, nous avons droit évidemment aux différentes couvertures américaines en bonus, et comme à son habitude, Urban Comics ajoute dans son édition à la fois des dessins préparatoires toujours captivants et des résumés partiels en début de chaque chapitre pour aider la compréhension du lecteur.
Pour dire quelques mots sur l'aspect graphique, les passages dans le présent sont plutôt réussis, même si évidemment la carrure de Dick Grayson fait qu'on ne reconnaît pas le côté baraque habituel de Batman (il suffit de voir la couverture d'ailleurs). À l'inverse, les passages dans le passé de Gotham sont plus délicats pour moi, c'est évidemment un avis personnel… bref, je suis pour l'instant réservé sur le talent de Trevor McCarthy.

Un premier Hors-série plus qu'utile donc, qui nous permet d'assister aux prémices de la Cour des Hiboux une fois de plus scénarisés par Scott Snyder et Kyle Higgins, spécialistes de Batman et de la Bat-family. Un opus de qualité donc, sans grandes conséquences, mais parfaitement divertissant.

Commenter  J’apprécie          210
Ce tome regroupe les 5 épisodes de la minisérie du même nom, parus en 2011. Cette histoire se déroule pendant la période couverte par Batman incorporated.

En 1881, les 3 familles les plus riches de Gotham travaillent ensemble pour développer et rénover la ville ; Alan Wayne assurant la coordination entre les différentes parties. Leur projet passe par la construction de 3 ponts permettant de relier le centre de Gotham aux terrains alentours. le travail est confié à 2 demi-frères. de nos jours, Batman (Dick Grayson) est sur la piste d'un chargement d'explosifs (Semtex) introduit de manière illégale à Gotham. Il est en train de cuisiner un intermédiaire qui lui apprend que la cargaison a transité par les mains de Theodore Cobblepot (Penguin) quand une charge explose au pied de l'un des 3 ponts susmentionnés. Batman lâche le malfrat et il s'empresse d'aller aider les secours à sauver les victimes de la noyade. L'enquête s'annonce ardue et il va avoir besoin de l'aide de Red Robin (Tim Drake), Robin (Damian Wayne), et Black Bat (Cassandra Cain, ex- Batgirl)

Le scénario a été conçu par Scott Snyder (qui a repris la série Batman à partir de Sombre reflet) et Kyle Higgins, ce dernier assurant également les dialogues en collaboration avec Ryan Parrott. Les épisodes 1 à 3 et 5 sont illustrés par Trevor McCarthy ; l'épisode 4 est dessiné par Dustin Nguyen et Derec Donovan. Ce n'est pas la première fois que DC Comics essaye de mettre en perspective l'architecture de Gotham, l'historique de son développement urbanistique et l'influence correspondante sur Batman. Cette nouvelle variation est bien construite et captivante. La partie se déroulant à la fin du dix-neuvième siècle est racontée au travers du journal de l'un des 2 architectes, concepteurs des ponts et de quelques immeubles de grandes hauteurs. Son point de vue est assez original car il mêle à la fois l'évolution de la relation qu'il entretient avec son demi-frère, et la perception qu'il a de ses commanditaires. Pour ce qui est de la partie se déroulant dans le présent, Snyder et Higgins réussissent à faire passer le fait que Dick Grayson n'est pas Bruce Wayne. En outre ils construisent la recherche d'indices sur un travail collaboratif convaincant entre Batman, Red Robin, Robin et Black Bat. Cette approche change des histoires habituelles de Batman et la dynamique qui s'établit entre les 4 personnages est tout à fait organique, en rien artificielle.

Les 4 épisodes dessinés par Trevor McCarthy sont magnifiques. Il utilise un encrage assez soutenu avec une bonne maîtrise des aplats noir pour conférer une forte densité à chaque matière. Il n'hésite pas à se servir de formes abstraites pour figurer quelques décors, toujours à base d'aplats de noir, sans abuser de cette technique. Les décors disposent de détails qui assoient fortement l'ambiance et le lieu de chaque scène. Il choisit de rendre les visages dans un mélange de réalisme associé à une pointe de cartoon qui évite aux personnages de tomber dans une sinistrose déprimante : ils sont à la fois animés par une forte vitalité, tout en étant malgré tout sérieux (toujours grâce aux aplats de noir). Les visions du Gotham au dix-neuvième siècle sont enchanteresses car McCarthy dessine des tenues d'époque, dans des pièces meublées à l'avenant.

Cette histoire contient une forte teneur en divertissement grâce à un scénario qui sort des sentiers battus et des illustrations dotées d'une forte personnalité. Pour gagner une cinquième étoile, il aurait fallu une histoire qui ne serve pas qu'à développer un historique de Gotham dont la pérennité dans la continuité de Batman est sujette à caution (combien de scénaristes y feront référence ? et combien de temps restera-t-elle valide ?).
Commenter  J’apprécie          30
À l'image du « Free Comic Book Day » aux États-Unis, opération qui, comme son nom l'indique, permet aux libraires d'offrir un comic, « Les 48 heures de la BD » rassemble des éditeurs français qui proposent aux visiteurs d'une librairie participante de repartir avec un ouvrage gratuit durant le weekend du 16 et 17 Mai. Cette année, Urban Comics a également choisi de participer à l'évènement en offrant un récit déjà publié précédemment dans le premier hors série de Batman Saga. Mon libraire ayant eu la bonne idée de participer à l'évènement, je suis donc ressorti de chez lui avec les cinq épisodes de « Batman – Les portes de Gotham » sous le bras.

Ce récit écrit par Scott Snyder et Kyle Higgins et illustré par Trevor McCarthy et Dusting Nguyen se situe juste après « Batman – Sombre Reflet » et permet d'assister aux prémices de « Batman – La Cour des Hiboux ». À l'instar de ce « relaunch New 52 » de Batman, Scott Snyder et Kyle Higgins s'amusent à ancrer leur histoire dans le passé de Gotham City. Les deux imaginent un nouvel ennemi, qui s'évertue à faire sauter tous les ponts financés par les clans fondateurs de Gotham City en laissant un message indiquant que « Par les portes de Gotham, les familles tomberont ». le commissaire Gordon et Batman se lancent alors dans une enquête dont les racines remontent à la fin du XIXe siècle et qui les oblige donc à fouiller dans le passé de leur ville afin de découvrir l'identité et les motivations du mystérieux commanditaire.

En multipliant les retours en arrière sur la construction de Gotham et de ses célèbres monuments, les auteurs mettent donc la ville sur le devant de la scène et proposent une histoire intéressante et divertissante, qui fait penser à l'intrigue de « Batman – La Cour des Hiboux », mais en plus léger. Je ne sais par contre pas si c'est la meilleure histoire à offrir gratuitement aux néophytes, vu les récents bouleversements au sein de la Bat-family. Batman n'est en effet pas Bruce Wayne, mais Dick Grayson, l'ancien Robin et l'actuel Nightwing, tandis que Damian Wayne a endossé le rôle de Robin et Tim Drake celui de Red Robin. L'avantage est par contre de proposer un nouvel ennemi au design steampunk, même si son passé invite à croiser le chemin de Theodore Cobblepot, l'ancêtre du Pingouin, et d'Edward Elliott, l'aïeul de Silence, deux vilains qui ont droit à un second rôle dans cette aventure.

Visuellement, le dessin de Trevor McCarthy n'est probablement pas ce qui ce fait de mieux dans les comics, mais son style colle finalement assez bien aux incursions dans le passé, qui sont d'ailleurs accompagnées d'une colorisation sépia très réussie.

Un bon album, divertissant… et gratuit !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
À cette allure, dans six jours, il n’y aura plus rien à faire exploser, ici !

Commenter  J’apprécie          100
Comme dit le loup à l’agneau… « Bienvenue au dîner ! »

Commenter  J’apprécie          140
Ce sont les secrets qui font l’influence, et l’influence qui fait le pouvoir.

Commenter  J’apprécie          90
On dit que c'est souvent les décisions les plus anodines qui ont le plus d'impact sur la vie d'un homme. Les miennes, semble-t-il, étaient vouées à changer le destin d'une cité entière.
Commenter  J’apprécie          10
DAMIAN WAYNE [Robin] : Perte de temps. Je devrais traquer l'ennemi , au lieu de veiller sur une face de rat qui se prend pour un oiseau.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Scott Snyder (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Scott Snyder
Undiscovered Country - La bande-annonce
autres livres classés : batmanVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (68) Voir plus



Quiz Voir plus

Batman - Sombre Quiz - 1/2

Qui Incarne le chevalier noir dans Sombre reflet ?

Bruce Wayne
Jim Gordon
Tim Drake
Dick Grayson

8 questions
18 lecteurs ont répondu
Thème : Batman : Sombre reflet, tome 1 de Scott SnyderCréer un quiz sur ce livre

{* *}