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Critique de Croqueuse2vie
Deux chats au style kawaï sur la page de couverture, mais un scénario bien plus fin qu'il n'y paraît.
Point de départ : Maruru, chat domestique, se perd alors qu'il poursuit un oiseau. À force de déambulation, il rencontre un chat errant nommé Hachi. Hostile au premier abord, celui-ci finit par éduquer Maruru : sans son aide expérimentée, aucune chance de survi. Les deux comparses forment bientôt un duo singulier.
À travers ces félins personnages et ceux qui se greffent progressivement au récit, l'auteur interroge les hommes sur leur comportement et informe sur le quotidien des chats vivant dans la rue. Il questionne ainsi indirectement la vente des chats. Des animaux enlevés très jeunes de leur fratrie pour se retrouver en vitrine, diminués au rang d'objets, bradés lorsqu'aucun acquéreur ne se présente. Il interpelle sur la différence de traitement entre les chats domestiques et les chats errants. Aux premiers, la bienveillance d'un foyer, aux seconds les coups de balai. Il dénonce également les conséquences des déchets laissés à l'air libre. Les restes de nourriture attirent les animaux que l'on rejette et les objets représentent un danger mortel lorsqu'ils s'y coincent.
Yuri Sonoda met aussi plus largement en lumière des valeurs universelles autour de l'entraide et de la solidarité. Une grand-mère nourrit les matous, l'hiver met entre parenthèses leurs rivalités territoriales, un chat vient au secours d'un autre.
Une agréable surprise que ce manga. Il réussit à allier la douceur du style à un véritable sujet de fond : le statut des chats errants dans les sociétés contemporaines urbanisées.
Point de départ : Maruru, chat domestique, se perd alors qu'il poursuit un oiseau. À force de déambulation, il rencontre un chat errant nommé Hachi. Hostile au premier abord, celui-ci finit par éduquer Maruru : sans son aide expérimentée, aucune chance de survi. Les deux comparses forment bientôt un duo singulier.
À travers ces félins personnages et ceux qui se greffent progressivement au récit, l'auteur interroge les hommes sur leur comportement et informe sur le quotidien des chats vivant dans la rue. Il questionne ainsi indirectement la vente des chats. Des animaux enlevés très jeunes de leur fratrie pour se retrouver en vitrine, diminués au rang d'objets, bradés lorsqu'aucun acquéreur ne se présente. Il interpelle sur la différence de traitement entre les chats domestiques et les chats errants. Aux premiers, la bienveillance d'un foyer, aux seconds les coups de balai. Il dénonce également les conséquences des déchets laissés à l'air libre. Les restes de nourriture attirent les animaux que l'on rejette et les objets représentent un danger mortel lorsqu'ils s'y coincent.
Yuri Sonoda met aussi plus largement en lumière des valeurs universelles autour de l'entraide et de la solidarité. Une grand-mère nourrit les matous, l'hiver met entre parenthèses leurs rivalités territoriales, un chat vient au secours d'un autre.
Une agréable surprise que ce manga. Il réussit à allier la douceur du style à un véritable sujet de fond : le statut des chats errants dans les sociétés contemporaines urbanisées.
