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Critique de Bazart


Parmi les cinéastes attendus du Festival de Cannes 2024 qui ouvre mardi soir, on note l'Italien Paolo Sorrentino, grand habitué cannois depuis son deuxième film, Les Conséquences de l'amour, en compétition en 2004 pour la Palme d'or tout comme le seront six autres de ses oeuvres.

Sa nouvelle réalisation s'intitule Parthenope et réunit Gary Oldman, Isabella Ferrari et Stefania Sandrelli pour raconter la vie d'une femme sur plusieurs décennies, entre Capri et Naples.

Pour préparer au mieux la présentation de ce film, quoi de mieux que de se replonger devant la lecture du scénario de ce qui est sans doute La grande Bellezza présentée sur la croisette en 2013, reparti de bredouille de Cannes à la surprise un peu générale mais réhabilité l'an suivant aux Oscars.Souvent annoncé comme l'hériter de Fédérico Fellini, Sorrentino assume son hommage à La Dolce Vita, plongée dans une Rome féérique et désillusionnée et éloge funèbre à la carrière d'écrivain qu'aurait pu avoir son personnage principal.

Si le film avait plutôt imprimé la rétine par sa mise en scène flamboyante et une photographie d'un esthétisme absolu… angles de vue, lumières, couleurs qui nous révèlent avec magie toute la beauté de la capitale italienne, la lecture du scénario nous refait découvrir la puissance de l'écriture de Sorrentino , avec un style à la fois réaliste pet politique dont la subtilité irrigue chaque scène et chaque dialogue.
Lien : http://www.baz-art.org/2024/..
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