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Et bien, si on m'avait dit un jour que j'allais autant kiffer un manga plutôt orienté shojo… ^^



Moment homoérotique avec Michel-Ange expliquant à Cesare Borgia comment réparer les parties intimes de la statue préférée de Raffaele Riario.
Moment solennel avec l'examen du cardinalat de Giovanni de Médicis, Cesare Borgia musclant son jeu d'examinateur pour étouffer dans l’œuf le mécontentement du peuple de Pise.
Tandis que la famille Médicis se rassemble autour d'un Laurent le Magnifique bien mal en point, Cesare et Angelo s'offrent une escapade maritime sur le navire de Cristoforo Colombo
Moment tendre avec Angelo faisant ses adieux à sa dulcinée pisane le temps d'une longue nuit d'étreinte.
Moment intime avec Angelo faisant ses adieux à Cesare le temps d'une longue journée de chevauchée.
Moment émouvant avec Angelo retrouvant son grand-père tandis que le peuple de Florence naguère excommunié acclame son nouveau cardinal…
Tout n'est-il que luxe, calme et volupté ? Non, le destin est en marche !

Dessins magnifiques et scénario bien ficelé pour une série historique de qualité qui n'est pas loin de faire oublier la légende noire encore véhiculée en occident par paresse intellectuelle.
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Avec ce tome, j'ai eu une très forte impression de fin de cycle.

C'est l'heure des réalisations : l'examen qui conclura ses études pour Giovanni de Médicis, la première véritable nuit d'amour pour Angelo. C'est l'heure de se détendre en se pochtronnant et en riant un peu (la farce avec la statue abîmée est terrible). C'est l'heure des séparations et de la préparation des voyages, l'heure de se remémorer les bons moments en regardant la mer — et l'on découvre à cette occasion que Fuyumi Soryo est aussi à l'aise dans le dessin de la nature que dans celle des ouvrages de l'homme. C'est l'heure des retrouvailles en famille, parfois avec inquiétude quant à la santé d'un ami ou d'un père.

Le monde et sa politique font une pause. On se déchirera plus tard. Et cela se lit sans ennui, avec un sourire touchant au coin des lèvres.
Un manga qui nous réconcilie avec la nature humaine
Probablement un peu utopique, mais qu'est-ce ce ça fait du bien !
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Giovanni de Medici devient crdinal, son grand oral est d'ailleurs l'occasion d'un grand débat sur le pouvoir (les nobles vs la République, l'argent, l'art, les pauvres...). Angelo lui se prépare à quitter la Toscane pour suivre ce futur cardinal à Rome.
Un voyage qui lui enseigne que derrière les grands pouvoirs les hommes qui en font usage (et abus) ne sont.. que des hommes.

Un tome pas particulièrement décapant niveau action, mais très intéressant.
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Un épisode de transition, avec le classique rite de passage de l'adolescence à l'âge adulte pour les trois personnages centraux de cette histoire : Cesare, superbe et à l'intelligence pénétrante, noble jusqu'au bout des boucles brunes mais saisi par le doute, Angelo, le blond roturier protégé de la famille Médicis et Giovanni, plus jeune fils de Laurent le Magnifique, dont la dernière joie de son père est de le voir accéder à la dignité de cardinal à l'âge de 17 ans.
Un monde en transition aussi : l'axe précaire des alliances entre Milan et les Sforza, Florence et la Naples du roi Ferrante vacille. Laurent se meurt,le pape Innocent VIII aussi, les manoeuvres bruissent autour du prochain conclave … qui sera le nouveau maître de la chrétienté ?
C'est Angelo, juste « contraire » de Cesare Borgia, qui attire à présent les regards et traîne les coeurs derrière lui. Devenu adulte, grand et beau à couper le souffle, il s'apprête à rejoindre Rome pour devenir le bras droit de Giovanni de Médicis dont la bonhomie candide cache une grandeur d'âme peu commune chez un garçon de son âge. En fait, les trois protagonistes porteront haut les trois couleurs : noir (Cesare), blanc (Angelo) et rouge (Giovanni) … dans le prochain tome
Quant à la beauté graphique pleine de poésie de l'oeuvre, elle ne se dément pas : c'est toujours aussi époustouflant.
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Son Excellence Giovanni de Médicis soutient son examen final de fin d'études. Il pourra par la suite, devenir cardinal de Florence, l'excommuniée.
Les étudiants s'amusent à manier l'épée et dans le brouhaha, le point faible de la statue préférée de son Éminence Raffaele est coupé à ras, propre et net…
Angelo propose que Miche-Ange fasse la réparation et celui-ci donne une petite leçon de modestie à Cesare pendant les travaux. 
« Ah ça, c'est sûr qu'on est plus dégourdis que les nobles! Pas fichus de faire quoi que ce soit de leurs dix doigts, ceux-là! Mais pour casser et démolir, là, ils sont champions… À se demander ce qu'ils deviendraient sans nous! »

Angelo part pour Florence et ensuite pour Rome avec le mandat de supporter et seconder le nouveau cardinal Giovanni de Médicis. Il vit une grande séparation avec sa vie d'étudiant et son amitié avec messire Cesare. On sent la maturité nouvelle de ce manga. Les principaux acteurs prennent des chemins différents, vivent des joies et des peines d'adultes tout en s'affirmant d'une solide amitié.
J'ai beaucoup aimé ce tome dix. Encore de solides dessins mais surtout, des textes vivants et accrocheurs encore tellement d'actualité. Je suis étonnée d'être encore aussi passionnée mais disons que la qualité est toujours au rendez-vous!
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Un tome de transition dans lequel Cesare et Angelo vont devoir se dire au revoir (mais, ce n'est qu'un au revoir).
Après l'examen de fin d'année de Giovanni, qu'il passe haut la main, et durant lequel Cesare est un peu obligé de prendre le rôle du "méchant", les personnages principaux vont partir dans des directions différentes.
Giovanni est assez attachant dans ce tome. On se rend compte qu'il est différent de ce que l'on avait pu imaginer. Il découvre à Florence son père dans un état encore plus grave qu'il ne s'y attendait, et s'inquiète de voir son frère changer de comportement petit à petit. Piero va-t-il supporter la pression de devenir chef de famille des Médicis ?
Après avoir fait ses adieux à tout le monde à Pise, Angelo rejoint bien vite Giovanni à Florence. Il y recevra quelques "consignes" pour l'avenir de Lorenzo de Médicis lui-même, et on comprend mieux pourquoi Cesare a vu en Angelo le parfait compagnon pour Giovanni.
Vite, la suite !
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Quel bonheur de retrouver cette série avec les deux derniers tomes parus à ce jour ! Quelle frustration de ne pas avoir déjà la suite sous la main ! Sitôt arrivés, sitôt dévorés, la qualité incroyable de Cesare ne se démend pas, tant sur le fond que sur la forme.

Le tome 10 dépeint notamment l'examen de fin d'études de Giovanni de Médicis, face à un jury dont Cesare Borgia lui-même fait partie. Mais ce tome est surtout marqué par les moments entre Cesare et Angelo, très complices, et qui s'apprêtent à se séparer. Ici l'on mesure à quel point Angelo a mûri au contact de l'Espagnol, il est bien moins naïf et même plutôt rusé à présent. L'amitié sincère qui est née entre les deux hommes permettra à Cesare de disposer à Rome des yeux et oreilles du jeune Florentin.

Le tome 11 au contraire est beaucoup plus politique et historique (mais non moins passionnant !). Il se déroule entre Florence et Rome, où une série de bouleversements majeurs va conduire les Borgias aux portes de ce qu'ils attendent depuis toujours : le conclave.

À présent, je n'ai plus qu'à vous conseiller de faire comme moi si vous voulez connaître la suite et que cette période de l'Histoire ne vous est pas familière : aller lire la biographie de Cesare Borgia sur Wikipedia ! (Ou d'autres lectures sur lui bien sûr) En effet, le tome 12 n'a encore aucune date d'annoncée, il va falloir être patient !

Lien : http://opaledefeu.jimdo.com/..
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Un tome plus proche des personnages principaux qui nous fait sentir que la fin de la série approche (snif...).
Giovanni est fait cardinal, Angelo doit quitter Pise pour le servir à Rome.
Moments de complicité et d'adieux entre la troupe des Espagnols, en particulier Cesare, et Angelo qui a grandement changé depuis son arrivée et s'affirme toujours davantage.
On ne perd pas de vue les enjeux politiques autour du cardinalat de Giovanni et de la succession prochaine de Lorenzo par Piero.
Les différentes situations amènent de façon fluide des réflexions sur l'argent, l'art, le pouvoir, les différences de classes, l'humain.
Une escapade en Toscane et une ballade en mer au bord de la Santa Maria menée par Christophe Colomb (!) sont l'occasion de dessins de paysages très réussis (comme tout les autres dessins en fait...).

Bref, un excellent moment, ponctué de rires, de sourires et d'émotion entre quelques réflexions sérieuses.


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Je découvre ce manga par hasard. J'ai hâte de lire les premières tomes et j'attends avec intérêt la suivante.
Le dession, le ryhtme de l'histoire, la reconstitution de l'Italie de l'époque et ses intrigues, l'architecture et les costumes, les personnes illustres savants et artistes de ce temps se croisent dans cette série dédiée à l'une des grandes familles italiennes de la fin du XV.
A faire connaître,
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Ce dixième tome de Cesare est placé sous le signe des adieux, ou du moins des au revoir, puisque les chemins des protagonistes se séparent. L'oral de Giovanni est sur le point d'avoir lieu, après quoi il partira pour Florence, puis pour Rome, en compagnie d'Angelo.

C'est un tome vraiment très touchant que nous livre cette fois-ci Fuyumi Soryo. Cesare, quoique toujours irradiant de charisme et de grandeur, laisse entrevoir un visage plus humain. Sa relation avec Angelo évolue vers un respect mutuel, d'autant que le jeune homme cesse d'être un pion qu'il peut manipuler à sa guise.

Plus exactement, Angelo endosse désormais ce rôle de son plein gré. Il ne se retrouve plus entraîné malgré lui dans des situations qui le dépassent, et confronté à des enjeux dont il n'a pas conscience : grâce aux avertissements de Miguel et à sa propre évolution, il a appris à voir plus ou moins clair dans le jeu de Cesare, mais c'est maintenant de son propre chef qu'il avance sur l'échiquier.

Ce tome est un tourbillon d'émotions, et j'ai été frappée par la splendeur et la poésie de certaines scènes. le dernier galop dans les environs de Pise, la découverte de la Santa Maria, les adieux des personnages et les promesses de retrouvailles…

Sans oublier, bien sûr, quelques scènes cocasses, qu'il s'agisse des boute-en-train du cercle des Espagnols ou de l'étonnante rencontre entre Michel-Ange et Cesare, qui ponctuent la mélancolie ambiante d'une touche d'humour bienvenue.

Ce manga, déjà excellent à la base, est de plus en plus merveilleux et fascinant. On s'imprègne vraiment des personnages et des diverses intrigues, qui nous transportent à la fin du Quattrocento. Difficile de ne pas se répandre en éloges devant un tel chef-d'oeuvre !
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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