La chambre de lactation

Attention chaud devant! Ou l'arroseur arrosé.
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Oh la la, ce que je vais vous raconter là, ne doit pas sortir d'ici. En aucun cas!
Ce n'est pas un secret, pas une formule magique. Non, non, rien de ça.
PIRE ! C'est un roman sale, glauque et trash! (dans le bon sens du terme, toutefois!).
Cet auteur-là, Frédéric Soulier, il a tapé fort, très fort.
Comme d'habitude, quand je vous conseille une lecture, j'utilise les termes "fortement", "chaudement", "allez-y sans hésiter"... Mais là, je ne peux rien vous dire si je ne connais pas votre seuil d'écoeurement ou de tolérance :)
Attention vomito en préparation :)
En 4ème de couv', on vous prévient déjà que ce roman noir est destiné à un public très averti et pour adultes consentants. Je confirme!
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L'auteur nous entraîne dans l'horreur de la psyché humaine, de ce qu'elle a de plus vil. Et pourtant, le début paraît d'une banalité confondante. Ca démarre pépère avec l'histoire d'un jeune homme, cureur-vidangeur de fosses septiques. Il rend visite à une cliente et décide de la cambrioler. Avec son meilleur ami.
Jusque là, tout va bien. Un polar classique qui fleure bon une intrigue à la française.
Mais les choses se compliquent toutefois dès l'entrée dans la cuisine de la dame.
Allez, je vous la fais courte. N'est pas la victime que l'on croit. Point.
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Tout est dans l'ambiance. Elle est glauque, gore, trash . Bref, vous l'aurez compris, l'auteur ne fait pas dans la dentelle et les cui-cui.
Ca passe ou ça casse en fait. C'est vraiment une histoire sordide (et tout, et tout..), crédible dans les thèmes abordés par exemple dans les déviances sexuelles (oui oui cela existe!). C'est écrit d'une telle façon que l'attention est complètement magnétique (impossible de lâcher, totalement accro à la narration, curieuse de connaître le dénouement).
Un récit assez court, bien dosé avec tout de même une propension à accumuler ces fameuses déviances (mais cela sert l'histoire, hein!).
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Mon conseil:
Il faut avoir le coeur bien accroché, être prévenu et surtout ne pas avoir de préjugés.
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Un thriller maîtrisé de bout en bout. Quelle originalité dans le monde touffu des polars.
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Lu dans le #Cold winter challenge, menu Stalactites ensanglantées

Drôle de bouquin.

Difficile à noter d'ailleurs.

Thriller que j'ai eu du mal à lâcher tellement je voulais savoir si le malheureux héros de l'histoire allait s'en tirer. La chambre de lactation m'a tenue en haleine.

C'est un bon point.

Au niveau du pitch, ça démarre doucement. Luigi Rémaux, technicien en hydrocurage (il vide les fosses septiques) pense avoir déniché le coup du siècle chez une riche propriétaire. Il propose donc à son meilleur ami de cambrioler Guillemette Dorléans quelque temps plus tard.

Sauf que rien ne se passe comme prévu. Guillemette va leur donner une sacrée leçon. Il faut dire que la bonne femme apprécie les déviances sexuelles assez particulières et ne se prive pas de leur raconter sa petite vie de dérangée.

Je trouve que dans ce thriller, on bascule dans le gore plus que dans le trash (en dehors de deux ou trois scènes). Et j'ai vraiment plus de mal avec le gore.

Luigi était un personnage pas très sympa au départ mais on en peut s'empêcher d'avoir pitié de lui et de l'accompagner jusqu'au bout.

Les dialogues sont hard et vulgaires mais paradoxalement le récit est ponctué de mots savants.
Un petit tour sur wikipédia vous en dira davantage sur les joyeusetés proposées par Guillemette: urophilie, clystérophilie, émétophilie (le pire)...

bien cracra tout ça.

Je suis d'avis de faire lire ce bouquin à tous ceux qui sont arrêtés pour cambriolage pour leur faire passer l'envie de recommencer !

Quelle claque mes aïeux !
La perversité de Frédéric Soulier renvoie Karine Giebel au rang de romancière pour midinettes. Quand le 4e de couverture avertit en grande police que ce roman est réservé à un public averti et consentant, la mise en garde n'est vraiment pas usurpée. L'auteur nous plonge dans l'horreur absolue, plus loin encore que ce que l'on peut imaginer, au-delà parfois de ce qu'on devrait pouvoir tolérer. Avec la chambre de lactation, on dépasse le sadisme, c'est dire...

Le roman débute assez simplement, un pauvre type, genre racaille, vidangeur de fosses septiques, décide de cambrioler avec un de ses potes la demeure d'une riche cliente, perdue au milieu de nulle part. Sauf que la riche cliente ne va pas se laisser faire et que sa folie va faire de la vie de nos voleurs un enfer, pendant longtemps, très longtemps...

Si à l'entame de la lecture on peut craindre de tomber assez vite dans la vulgarité, la suite nous prouve qu'il n'en est rien. Frédéric Soulier use même régulièrement d'un vocabulaire très riche pour décrire l'innommable.

Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler ceux qui auraient le courage, les tripes, la folie... de lire ce roman; court mais ô combien dense, dérangeant, nauséeux... qui fait qu'on ne sait pas le lire d'une traite car il faut parfois qu'on respire, qu'on remette nos neurones en place, qu'on vérifie que le soleil brille toujours dehors.

Il nous avait avertis, cette lecture est strictement réservée à des adultes TRES TRES TRES avertis et TRES TRES TRES consentants.

Luigi et Martial, deux cambrioleurs de bas étage sont sur un coup d'enfer ! Ils se rendent dans ce manoir, la propriétaire âgée et riche est absente. Mais une fois à l'intérieur, ils font une macabre découverte et ne se sentent plus si seuls dans cette grande demeure.
Un huis clos étouffant, où se mélangent plusieurs sentiments: dégoût, écoeurement, horreur. Je trouve l'auteur fort dans son domaine. Quelle imagination! Alors qu'on pense avoir atteint le pire, ce n'est jamais terminé! J'ai trouvé à ce roman/nouvelle, des airs de Misery, en bien pire!
Glauque à souhait ! Ames sensibles s'abstenir !

Il est très rare qu'un livre me mette mal à l'aise ; mais celui-ci justifie amplement l'avertissement ! ceci étant dit, l'écriture de l'auteur est très ambivalente ; d'une part un langage un tantinet vulgaire et d'autre part des descriptions et l'utilisation de mots recherchés, souvent surannés (j'ai quelques fois eu recours à Google pour en trouver la signification). Cet auteur a écrit 45 livres et c'est le seul que j'ai lu, je ne peux donc pas juger si c'est sa marque de fabrique ! c'est un récit gore où la torture, la pornographie, toutes les perversions possibles et imaginables ainsi que la folie sont omniprésentes ! le portrait des personnages principaux ne fait pas rêver ! maintenant, il ne faut pas prendre ce livre au pied de la lettre ! c'est une fiction morbide… pour amateur du genre ! lu rapidement, je dois quand même avouer que j'en ai fait des cauchemars et cela ne m'arrive que très rarement ! néanmoins, je lirai un autre livre de Frédéric Soulier, j'ai repéré « psyché »… Je ne suis pas une psychopathe, mais une grand-mère bien sous les rapports, et j'ai aimé ce livre

Dérangeant, dégoûtant mais prenant ! Livre découvert via un groupe de lecteurs, je ne suis pas habituée à lire ce style mais ma curiosité avait été piquée. Finalement je l'ai lu sur une journée. Et bah... Misery c'est mignon à côté. Je me suis surprise à être dégoutée mais à rire aussi car l'auteur ne manque pas d'humour au milieu de cette sordide histoire.

Circoncision, occire et stupéfaction; voilà l'tableau de la main du maître, la mégère. À côté de « La chambre de lactation » de Frédéric Soulier, « Les sept jours du talion » sont de la piquette, une p'tite bière ! S'il est vrai qu'un tourment en fait oublier un autre, ici, on n'fait qu'humer l'fumet d'la lie, de l'humiliation, sa dépravation; scabreux supplice pour un cambriolage qui a mal tourné. Aux coeurs sensibles, à proscrire !
« ...et ce que l'instinct dictait aux animaux était souvent plus pertinent que ce que commandait la raison aux hommes. »

On en a fait tout un étalage et les qualificatifs ne manquent pas pour décrire ce livre : gore, dégueu, crado, traumatisant (pour certains). Je devais me faire ma propre opinion.
La mise en place de l'intrigue, des personnages m'a semblé un peu laborieuse et j'ai failli laisser tomber ma lecture. Les scènes immondes (il faut l'avouer) se succèdent et aucun détail n'est épargné. Ont-elles une quelconque utilité (autre que de choquer)?
Le livre n'est pas très épais et j'ai poursuivi ma lecture. J'ai bien fait.
Enfin on rentre dans l'histoire. On se place près des victimes, on frémit avec elles. On apprend les motivations de chacun et dès lors, je n'ai plus lâché ma lecture jusqu'à la dernière page, impatiente d'en savoir l'issue.
Je ne regrette pas de l'avoir lu et je le recommanderai volontiers aux personnes qui aiment ce genre. Car si l'on est du genre émotif, petite fleur, ce livre n'est pas pour vous.

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J'avais envie de sortir de la série Jacques Caffery et de me lancer dans un livre court ! Je me suis dirigée vers la chambre de lactation, beaucoup d'avis le présenté comme un livre ultra gore.

De quoi ça parle ? «Cette novella est destinée à un public très averti et à des adultes consentants. Luigi Rémaux et Martial Zantiva sont deux jeunes hommes qui commettent des cambriolages dans leur région pour arrondir leurs fins de mois. Quand Luigi, technicien en hydrocurage, intervient chez une riche notable qui vit seule dans un manoir isolé, au milieu d'un domaine de plusieurs hectares, il croit avoir trouvé la victime idéale. Mais la rapine ne va pas se dérouler comme prévu. »



Alors je ne sais pas trop par où commencer, pas facile de parler de ce livre !

Bon déjà je suis assez dérangée pour avoir aimer ce livre ! En toute franchise ce n'étais absolument pas ce à quoi je m'attendais … Je pensais partir sur un thriller gore, avec des tripes et des boyaux arrosés de sang (ouais je sais je suis super bizarre mais arrête de me juger ok !!!),

Pour moi ce livre n'est absolument pas gore, par contre il est trash, il est dégueu et dérangeant. du coup certain penseront que je joue sur les mots et qu'il est gore mais non ! Il n'y a pas tant de sang que ça dans cette histoire, un peu pour coloré le truc mais ce n'est pas ce qui prédomine !

On est vraiment dans une histoire très malsaine, avec un personnage tout ce qu'il y a de plus dérangé et une ambiance « pipi, caca,vomito » à fond les ballons !

En fait ce livre avait tout pour que je n'accroche pas et que je l'abandonne MAIS … La plume de l'auteur est absolument géniale et addictive ! Complètement à l'opposé du sujet du livre ! Ses personnages sont super bien amenés, on les déteste, on compatit, on adore les détester et on déteste les adorer ! Des personnages qui ne laissent pas indifférent en somme !

L'histoire est certes tirée par les cheveux et assez invraisemblable (quoi que va savoir …) mais l'auteur nous embarque de la première page à la dernière ! On est scotché à notre livre, on veut savoir comment tout ça va se terminer ! L'avantage c'est qu'il est court donc il se lit d'une traite ! Les pages ne sont pas numérotés c'est plus tôt cool comme ça on ne les voit pas défiler. Je ne fais pas parti des âmes sensibles (et je le vis bien), je supporte bien la violence et le gore mais là plusieurs fois j'ai grimacé en disant AH NON C'EST DEGUEULASSE !!

Une histoire de séquestration comme il y en a pleins, mais poussée à l'extrême, en lisant ce livre on espère vraiment que ce genre de malade n'existe pas !

Je ne sais pas si je peux vous le conseiller, mais si vous avez le coeur bien accroché, du temps libre et pas de bouffe à porté de main allez y vous n'en sortirez pas indemne !





NOTE 7,5/10

Je vous signale tout de suite que cette histoire est destinée aux adultes avertis...
Du sexe , du sang , du gore , du glauque et du trash ...aucun intérêt me direz - vous ? Si, car il y a une bonne histoire de séquestration