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Critique de CHRISTELLEDC


Goule n. féminin : " Emprunté à l'arabe gul. Selon certaines superstitions orientales, démon femelle, génie malfaisant qui déterre les cadavres et leur mange le coeur ".

V. Hugo : " Goules, dont la lèvre
Jamais ne se sèvre
du sang noir des morts !".

Voilà, le décor est planté.

Frédéric Soulier, dans cette courte nouvelle, va nous mettre face à l'impensable, l'inavouable.
Pardon, je rectifie, une vieille dame, telle une Dolores Claiborn, va nous conter ce qu'il est advenu à sa famille par une nuit de brouillard. L'innommable va prendre vie.

Il est difficile dans dire plus, sans en dire trop, tout comme il est difficile de parler du livre sans parler de l'auteur. Une chose est sûre, peu importe le thème, horrifique ou fantastique , le personnage principal de son oeuvre est et sera toujours l'Homme. Nous ne pouvons pas qualifier cet auteur d'humaniste, car il n'est pas aveugle, mais plus d'anthropologue.

D'ailleurs, pour bien vous faire comprendre ce qui vous attend si vous vous aventurez à lire du Frédéric Soulier, je vous invite à vous lever, à vous rendre dans votre salle de bain et à vous placer devant votre miroir. Souriez, profitez de l'image que vous renvoie votre reflet, et puis, une fois bien détendu, demandez-vous "où est le monstre ? "

PS : je proposerai à mes enfants cette nouvelle quand ils auront 13, 14 ans (niveau 4ème, 3 ème). Devoir de mémoire encore et toujours.


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