faites semblant de pleurer mes amis, puisque vous savez bien que les poètes font semblant d'être mort s
moraliser l'opiumane, c'est dire à Tristan il faut tuer Yseut, vous irez beaucoup mieux après.
Jean Marais, en dépit de destins amoureux compliqués et ingrats, ne lachera jamais le fil d'Ariane qui, dans le labyrinthe de leurs choix, Unis l'un à l'autre les grands enfants terribles.
mes nuits, je dormais d'une traite, maintenant je m'éveille. Je me mets au travail, c'est le seul moyen qui me rende possible d'oublier mes laideurs, d'être beau sur ma table . vite que je construise mes traits d'encre pour remplacer ceux qui s'en vont.
l'académicien, le seul homme qui, à sa mort, se change en fauteuil
j'ai une grande nouvelle à t'annoncer, je suis mort . les vivants et les morts sont près les uns des autres comme le côté pile et face d'un sou.
sous la tente une trentaine de martyrs agonisait, par terre, sur une botte de paille. Un parfum sans nom, fétide, douceâtre, tournait le cœur. (...)tout semblait sortir d'un coup de grisou. Le sang se caillait sous les uniformes en loques... Ces uniformes n'offraient plus ni teinte, ni contour, on ne pouvait comprendre qui étaient les Allemands et qui les nôtres. une grande stupeur les mariait.