Enfin, de cette nature de l’homme et de l’inconstance de son jugement, de ce que l’homme juge souvent des choses d’après son seul sentiment, et que les choses qu’il croit faire pour éprouver de la joie ou de la tristesse –et c’est pourquoi […] il s’efforce de les faire se produire ou de les écarter- ne sont souvent qu’imaginaires (pour ne rien dire d’ailleurs des autres causes d’incertitude que nous avons montrées dans la seconde partie) : à partir de toutes ces raisons, nous concevons facilement que l’homme peut souvent être l’auteur tant de sa tristesse que de sa joie, autrement dit qu’il est affecté tant d’une tristesse que d’une joie qu’accompagne l’idée de lui-même comme cause.
Nous sommes agités de bien des façons par les causes extérieures et, pareils aux flots de la mer agités par des vents contraires, nous flottons, inconscients de notre sort et de notre destin.
Plus grand aura été notre amour, plus grande en sera la haine.
Les hommes se croient libres par cela seul qu’ils sont conscients de leurs actions, mais qu’ils ignorent les causes qui les déterminent.
C'est aux esclaves, non aux hommes libres, que l'on fait un cadeau pour les récompenser de s'être bien conduits.
Ce qui constitue, en premier lieu, l’être actuel de l’Esprit humain n’est rien d’autre que l’idée d’une chose singulière existant en acte.
La haine c'est la tristesse, accompagnée de l'idée d'une cause extérieure.
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Cet Être éternel et infini que nous appelons Dieu ou la Nature agit avec la même nécessité qu'il existe... N'existant pour aucune fin, il n'agit donc aussi pour aucune; et comme son existence, son action n'a ni principe ni fin.
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....les hommes se croient libres pour cette seule cause qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des cause par où ils sont déterminés...
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La connaissance du bon et du mauvais n’est rien d’autre qu’un sentiment de joie ou de tristesse, en tant que nous en sommes conscients