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3,73

sur 388 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Londres, XIXe siècle, ma période préférée (pas pour y vivre ou y bosser). Londres, immense coeur battant du monde, mais immonde cloaque aussi.

Londres, la ville aux multiples visages, la ville où les ouvrières (et ouvriers) trimaient comme des forçats et où la semaine des "35 heures" se faisait en trois jours.

Le résumé était alléchant et il me tardait d'entamer ce roman qui me promettait beaucoup. Ma rencontre avec Charlotte fut un plaisir, je sentais bien que j'allais l'apprécier, elle, tout comme le docteur Malte (qu'on perdra de vue ensuite).

Puis, un autre personnage a fait son entrée, un certain monsieur Engels et, à ma toute grande honte, je n'ai pas tilté de suite, pourtant, je l'ai étudié à l'école, ce mec. Puis, lorsque mon shilling est tombé, j'ai compris aussi qui était "Le Maure" dont on parlait : un type que j'avais aussi étudié à l'école aussi et dont le portrait brossé dans le roman n'était guère flatteur.

Mais quelle faignasse, le Marx ! Dépensier, incapable d'aller bosser, se faisant entretenir par Engels (qui aurait dû aller s'acheter une paire de "cojones", soit dit en passant) et qui, lorsqu'il touchera enfin son héritage, ira louer une maison bourgeoise, jouant les bourgeois lui-même, tout en continuant de se faire entretenir comme une maîtresse par Engels et en gagnant un peu d'argent en boursicotant !

Si j'étais mesquine, je dirais que le patient zéro de la gauche caviar, ce fut lui ! L'homme n'était pas exempt de contradictions, tout comme Engels (comme tout le monde, sauf qu'eux, ils cumulent).

Ce roman est une mine d'information en tout genre pour la période concernée : de 1850 à 1867. Bien des sujets vont être abordés, notamment la famine des Irlandais, la guerre de Sécession, le blocus des ports, le coton qui n'arrive pas, les faillites des usines de filature, les conditions de travail déplorables, la misère, l'opium, la crasse, les grèves, l'Internationale qui commence, la lutte des classes, les Fenians,…

L'auteur s'est fortement documenté et tout respire le réalisme. de ce point de vue là, je n'ai pas à me plaindre. Par contre, le récit manquait de flamboyance, d'émotions, de vie, tout simplement. Il était trop clinique, trop rigide.

Cela a commencé après que Charlotte a recueilli le petit Freddy : le récit passe du gamin qui vient de naître à ses 12 ans. L'ellipse est grande, trop grande. le personnage de Charlotte a changé, sans doute à cause des sacrifices qu'elle a dû faire pour élever seule un enfant.

Le récit ne donnera que des bribes, me laissant un goût de trop peu. Non pas que je voulais faire du voyeurisme sur leur misère, mais j'aurais aimé en apprendre plus sur ses sacrifices et non pas me contenter de miettes, alors que pour d'autres sujets, j'ai eu des détails dont je me serais bien passée (une opération).

Les personnages de Charlotte et Freddy ont perdu du corps dans cette ellipse, de la profondeur et pire, du réalisme ! Alors que les autres personnages étaient bien ancrés, eux, je les ai vus partir à la dérive et Charlotte finira en personnage laborieux.

Et puis, il est difficile de savoir quel personnage est mis à l'honneur dans ces pages, puisque le récit suivra aussi bien Charlotte et Freddy, que Marx et Engels. Sur la fin, au moment où l'on abordera les révoltes des Fenians, j'avais décroché.

Un récit plus concentré sur Freddy et Charlotte m'aurait mieux convenu, une écriture plus ramassée dans certains passages aurait donné de l'oxygène au roman, et rallumé la flamme, même si ces détails étaient utiles pour ancrer le tout dans le réalisme (les lecteurs ne sont jamais contents, je sais et nous ne manquons pas de contradictions non plus).

Dans l'ensemble, cette lecture ne fut pas un fiasco, le côté historique était très bien rendu, même si une narration au passé lui aurait rendu service, ainsi qu'une écriture moins clinique. L'histoire manquait d'émotions brutes, alors que nous sommes dans l'East End, dans la misère, avec des gens qui bossent dans les usines 13 à 15h par jour, pour un salaire de misère.

Un roman dont j'attendais beaucoup et où un récit au ton assez froid m'a fait perdre une partie de mon intérêt pour cette histoire, où certains personnages ont manqué de cohérence, de profondeur, d'étoffe qui fait les grands personnages marquants dans une lecture.

Et pourtant, sa partie historique était bien réussie, m'a appris beaucoup de choses, m'a immergé dans l'époque à tel point que je ne peux pas dire que tout était foiré et que je n'ai pas pris du plaisir à certains moments.

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Inspiré d'une histoire vraie, le récit s'articule autour de personnages ayant réellement existé : Friedrich Engels et Karl Max, les philosophes théoriciens du socialisme et du communisme, leurs compagnes Johanna, Marie et Lydia Byrn et bien sûr Freddy, le héros du roman et fils caché de Marx.

Avec ce roman bien écrit et documenté, Sébastien Spitzer nous plonge dans la misère du peuple londonien et dans une ambiance que n'aurait pas renié Charles Dickens lui-même. L'histoire est bâtie autour d'un bâtard recueilli par une Irlandaise qui a fui la famine de son pays.

Elle va s'attacher à cet enfant pour qui elle volera et se prostituera sans jamais lui révéler qui est son père, ça, il l'apprendra bien plus tard. Son géniteur, Karl Marx, réfugié dans la capitale anglaise rédige sa grande oeuvre, le capital, en gardant des habitudes bien bourgeoises, quel paradoxe ! Et ceci grâce à l'argent gagné par son cher ami Friedrich Engels qui finance son train de vie de plus en plus luxueux.

Ce roman se lit fort bien, l'histoire est intéressante et riche d'enseignements : j'ai aimé découvrir Engels que j'ai trouvé très touchant, humaniste qui, malgré sa condition d'homme riche, veut une meilleure répartition des richesses.

Idéal qu'il partage avec Marx qui, pourtant, mène sa vie bourgeoise sans l'ombre d'un remords et ne fait rien pour amorcer la révolution qu'il appelle de ses voeux. J'ai détesté ce personnage que j'ai trouvé antipathique tout comme sa femme Johanna.

Pourtant, ce roman a plusieurs voix n'a pas su m'emporter réellement malgré sa qualité littéraire. Si j'ai bien aimé Charlotte et Freddy, j'ai trouvé qu'ils manquaient tout de même d'épaisseur et de profondeur et le dernier tiers du récit m'a un peu ennuyée.

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Hélas, mon coeur n'a pas battu plus vite pour ce roman.
Je suis toujours un peu gênée de ne pas être plus positive, quand je pense au travail colossal qui est réalisé par un écrivain pour éditer un roman. Les recherches, la construction de l'histoire, la génèse des personnages, la quête d'un éditeur et la chasse incessante aux fautes d'orthographe. Eh oui, qui suis-je finalement pour m'autoriser un "j'aime pas" ? Une arriviste des réseaux sociaux qui parvient à attirer l'oeil d'autres lecteurs avec des textes où se côtoient parfois quelques bons mots, parfois quelques formules bancales et les fameuses fautes qui comme les moustiques que l'on croit avoir tous exterminés avant de se coucher, sortent au grand jour dès qu'on a relâché l'attention. J'ai l'impression désagréable de devenir ce juge dans l'émission télévisée du meilleur pâtissier, réduisant à néant le moral des candidats qui donnent le meilleur d'eux-mêmes depuis 4 heures, avec une remarque du style : « et la framboise, vous envisagiez vraiment de la mettre ici ? Parce que le message n'est pas très clair…. ».
Je me réjouissais pourtant de retrouver cet auteur dont le roman Ces rêves qu'on piétine m'avait bouleversée.
Là, encéphalogramme plat. Palpitant au ralenti.
Je n'ai pas réussi à trouver ma place entre l'histoire des petites gens, et ceux qui ont fait la Grande Histoire. le roman était tellement entre ces deux mondes que j'ai eu l'impression d'avoir les fesses entre 2 chaises. Dans le fossé. Pas assez d'empathie. Pas non plus d'informations historiques à balancer ensuite l'air de rien dans un diner mondain.
J'ai été mal habituée ou trop bien habituée : j'avoue être une fan inconditionnelle de Emile Zola. Alors à côté, difficile de faire le poids. Voilà peut-être pourquoi ce roman n'a pas agi sur moi
J'aime pourtant la plume de Sébastien Spitzer et salue la qualité du style. Que cela soit clair : il y a des romans bancales, mal fichus, mais ce n'est absolument pas le cas de celui-ci. La preuve : je prévois de lire le prochain roman de Sébastien Spitzer qui sort fin août 2022.

Alors faut-il le lire ? Euh si vous voulez. Mais je ne peux que vous recommander chaudement Ces rêves qu'on piétine du même auteur, qui avait été un de mes coups de coeur 2020. Une claque. Et côté social, l'inévitable Germinal.
Si vous êtes aventureux, en ces temps où la Russie n'a pas bonne presse, tentez un Léon Tolstoi. Que Sébastien, l'auteur de ce roman, y voit un compliment à être cité aux côtés de Léon et Émile.
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C'est un livre patchwork aux couleurs sombres.
Dans ce roman, Sébastien Spitzer imagine la vie de Frederick Demuth, le fils adultérin de Karl Marx, né à Londres ("le coeur battant du monde") en 1851. Recueilli par une pauvre immigrée irlandaise, Freddy connaîtra une jeunesse miséreuse dans l'Angleterre industrielle du XIXe siècle, tandis que son géniteur se consacrera entièrement à l'écriture du "Capital".
L'auteur alterne les chapitres dédiés à Freddy et ceux relatifs à Marx et Engels, et ce sont ces derniers qui m'ont le plus intéressée -et déçue. Spitzer s'est bien documenté, et la description qu'il fait des deux théoriciens de la lutte des classes m'a beaucoup agacée : Marx est incapable de gagner sa vie et de gérer son argent, et en attendant de toucher son héritage, il se fait entretenir par son fidèle Friedrich, qui dirige l'usine de son papa, et se détend en chassant le cerf et le renard. Bon, l'une des rares choses que j'ai retenues de mes cours de philo, c'est que philosopher est un luxe qui nécessite temps et argent ; Marx illustre tout à fait ce principe, et je savais que la vie de ces deux hommes n'était pas à la hauteur de leur légende, mais quand même... J'ai également eu du mal à m'attacher aux autres personnages, qui me paraissent manquer d'étoffe et de cohérence -à l'exception de Tussy, la benjamine de la famille Marx, la seule à apporter une touche lumineuse dans ce roman.
Mais ce qui m'a le plus rebutée dans ma lecture, c'est le style de l'auteur. J'avais pourtant beaucoup aimé "Ces rêves qu'on piétine", mais j'ai eu énormément de mal à lire celui-ci. J'avais parfois l'impression que Spitzer cherchait à imiter Pierre Lemaître -mais Lemaître est inimitable ! Cette écriture m'a semblé heurtée, confuse, et de ce fait, j'ai souvent eu du mal à me repérer dans l'intrigue.
Toutefois, j'ai apprécié l'aspect historique du roman, notamment la reconstitution de l'Angleterre victorienne, à la fois crasseuse et conquérante, dure avec les faibles et douce avec les forts, traversée par la "famine du coton" et la révolte des Fenians. En outre, la condition des femmes de cette époque est particulièrement bien décrite. C'est donc un livre que je conseillerais davantage aux lecteurs férus d'Histoire plutôt que de littérature, tant il me semble que l'auteur a assemblé divers morceaux de réalité avec du fil romanesque.
Mais un peu trop épais à mon goût, ce fil.
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Roman historique avec deux personnages majeurs Engels et Marx

Engels est un aristocrate fortuné ( son entreprise est très riche grâce au coton américain) tout en partageant les idées de Karl Marx qu'il finance sans sourciller. Car le grand Karl Marx, l'immense penseur veut vivre dans le grand confort tout en étant incapable de gagner le moindre argent en travaillant
D'un côté donc le financier riche , accessoirement fournisseur d'armes pour la cause prolétarienne
De l'autre , le penseur , le théoricien dont la vie privée part un peu dans tous les sens
Sébastien Spitzer a fait de grosses recherches pour documenter son roman
C'est la partie passionnante et instructive du livre
À côté de l'Histoire , il y a la petite histoire: celle d'un enfant illégitime de Karl Marx, Freddy .Et c'est Charlotte , venus des milieux populaires qui va l'élever . Car le grand Karl s'en fiche complètement. Ce n'est pas une fiction et il faudra de longues années avant la reconnaissance officielle de cet enfant caché du génial penseur
Je le dis tout net: autant Sébastien Spitzer m'a intéressé dans la partie purement politique, autant je me suis vite ennuyé dans l'interminable récit de la vie de Charlotte et de Freddy
Le livre veut jouer sur les deux tableaux et, pour moi, ça ne passe pas
Bien trop de longueurs , de descriptions sans grande originalité
N'est pas Zola qui veut et cette description des milieux populaires anglais tombe un peu à plat
Je me suis senti en dehors du récit
Encore un auteur qui veut trop en faire
Mais ,même supprimant cent pages, je ne suis pas sûr que le récit aurait gagner en profondeur
Je pense que Sébastien Spitzer devrait rester dans le pur roman historique où il excelle à donner corps aux personnages
Pour le romanesque, il faudra revoir sa copie








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J'apprécie l'époque dans laquelle nous plonge le roman ; en plein coeur de la révolution industrielle.
J'accroche aussi facilement au récit qui me plaît malgré un récit dense et quelques lourdeurs.

Je m'attache particulièrement à Freddy tout au long du récit ainsi qu'à Charlotte.

Je suis par contre assez mitigée par le dernier tiers du roman que je commence vraiment à trouver long et qui ne me passionne plus.

C'est donc mitigée que je termine ma lecture.
Je conseille ce livre aux passionnés d'Histoire et à tous ceux qui auront envie de rencontrer Freddy.

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Je suis restée un peu déçue après toutes critiques favorables que j'ai lu sur ce bouquin. le contexte historique est bien décrit, et nous plonge dans la puissance de l'Angleterre de la révolution industrielle. La guerre de Sécession entre le Nord et le Sud en Amérique va avoir des conséquences sur l industrie textile anglaise. Grèves noyées dans le sang, misère, prostitution, l opium, un tableau de cette époque que nous font découvrir la vie de Charlotte, son fils adoptif Freddy dont les origines sont cachées par le secret d une relation illégitime.
J'ai vraiment détesté ce Karl Marx privé, un parasite qui vit grâce aux dons de son ami Engels. Celui-ci est aussi un personnage vraiment contradictoire, patron et révolutionnaire dans l âme, un mélange complexe mais beaucoup plus compréhensible que celui de Marx.
L insurrection irlandaise et the civil war montrent bien l état de violence et d impunité envers la perte d humanité quelque soit le camp. l'auteur semble vouloir nous témoigner de sa considération envers les femmes car ces personnages féminins démontrent à un moment de l histoire leur force et leur courage devant l adversité.
Mais je me suis ennuyée au milieu de ma lecture car il manquait de rythme et certains passages trop longs et sans apport à l histoire.
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J'aime le contexte historique et la description des natures contradictoires de Marx et Engels mais les personnages ne sont pas assez travaillés et je me suis beaucoup ennuyée . J'eusse aimé plus de renseignements sur la femme de Marx et ses filles. Charlotte m'a lassé et Freddy est sans consistance. Il m'a fallu beaucoup de temps pour le terminer. Je le lisais, m'ennuyais, le reprenais, ce n'est pas un mauvais livre mais je pense être totalement passée à côté.
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Très instructif sur l'Angleterre des années 1850 à 1870 et la crise du coton en Angleterre. La misère de ses ordres d'Irlandais venus travailler en Angleterre dans les usines de textiles. Instructif sur les contradictions de Marx et d'Engels entre leurs modes de vies, leurs idées et leurs combats. La survie d'un enfant naturel qui ne sait rien de ses origines.
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Si vous avez une idée positive de Karl Marx, c'est sûrement que vous avez été sensible aux analyses politico-philosophiques de ce « grand » homme, un peu moins, je suppose, des conséquences de ses « géniales idées ». Mais si vous voulez définitivement vous dégoûter de l'homme, lisez ce livre : Sébastien Spitzer, essaie de retrouver la trace du garçon illégitime de Karl Marx. En exil à Londres, celui-ci « engrosse » la bonne de cette étrange famille d'exilés. Il faut absolument cacher, voire faire disparaître cet enfant. Il vivra, mais aura une vie très misérable comme tous les pauvres anglais de cette époque . le roman se déroule lors du séjour de la famille Marx en Angleterre, il y arrive en 1850. Nous voyons donc dans cette biographie de Freddy Evans, le fils caché de Marx les deux extrêmes de la société britannique. D'un côte la richesse, dont Engels est un digne représentant et le monde ouvrier qui peut à tout moment tomber dans une misère noire. Au milieu, la famille de Marx une famille d'exilés qui est assez originale, la femme de Marx, Jenny von Westphalen avec laquelle il s'était fiancé étudiant est issue de la noblesse rhénane, son frère aîné deviendra ministre de l'Intérieur de la Prusse au cours d'une des périodes les plus réactionnaires que connut ce pays. Il a un rôle important pour l'intrigue romanesque et dans le destin tragique de l'enfant caché. C'est parfois difficile de démêler la fiction de la réalité. Je pense que l'on peut se fier aux faits historiques, mais l'on sent que l'auteur est dégoûté par son personnage et il en fait un portrait à charge. Il faut dire que pour avoir de l'argent, Karl Marx était peu regardant sur l'origine des finances, peu lui importe par exemple que ce bon argent vienne des plantations esclavagistes du Sud des États-Unis. Derrière le grand homme se cacherait donc un jouisseur peu scrupuleux qui était prêt à tout pour mener une vie confortable sans rien faire d'autre qu'écrire et encore quand il y était poussé par sa femme. Engels est un personnage très ambigu, très riche bourgeois il dirige une usine de filature appartenant à son père, il épouse les thèses révolutionnaires qu'il finance tout en faisant beaucoup d'agent grâce au capitalisme libéral. C'est lui qui sera chargé de faire disparaître le « batard » mais il aura quelques difficultés à tuer ou faire tuer un bébé. C'est lui aussi qui entretient à grands frais la famille Marx sans aucune reconnaissance de ce dernier. le point le plus intéressant du roman, c'st la description de la condition ouvrière en Angleterre, on est en plein dans du Dickens, un rien fait basculer des pans entiers de la population du côté des miséreux et de la famine.
Lien : https://luocine.fr/?p=12838
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