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Critique de Sharon


Puissant.
C'est l'adjectif qui me vient à l'esprit pour qualifier cette saga, qui durera un an. Je l'ai lu en entier, j'ai déjà chroniqué trois tomes avant de revenir en arrière, par le jeu des emprunts, et de découvrir ce premier tome.
Nous sommes le 18 janvier, quatorze meurtres ont déjà eu lieu.
Nous découvrons Jay Landsman et Tom Pellegrini, qui est à l'époque le petit nouveau, celui qui a été parachuté aux homicides. En trois mois, ce "spectre gavé de café" a gagné le respect de ses pairs. Il est membre d'une espèce rare "le flic qui pense". Il est un tenace, capable de boucler la pire des enquêtes et de rendre un dossier parfait pour le tribunal. Parce que l'on sait dès le début qu'il ne suffit pas de résoudre un crime, ce qui est déjà compliqué, il faut aussi que celui-ci puisse être jugé. Dans cette ville où "le meurtre n'est qu'un fait divers sans importance", les enquêteurs ne comptent pas sur le réparage d'un indice qu'eux seuls verraient, ni sur une terrible course poursuite dans la ville (leur voiture n'y survivrait pas), non, ils comptent sur la "faramineuse incompétence des meurtriers".
Nous les découvrons, et apprenons beaucoup à leurs côtés. Prenez Worden, Worden qui devrait être à la retraite, Worden et ses humeurs noires, Worden qui traine depuis cinq semaines la mort de John Randolph Scott, mort dans laquelle un policier est peut-être, je dis bien peut-être impliqué. Nous rencontrons Gary D'Addario, le chef d'équipe, le "prince", celui qui attend "compétence et loyauté" de ses hommes - et qui doit aussi faire face aux affaires non résolues qui s'accumulent.
Deux types d'enquêtes sont distinguées : les Whodunits, des mystères complets, et les Dunkers, des affaires qui sont accompagnées d'une abondance de preuves et d'un suspect évident.
Une série dans laquelle j'ai non seulement aimé me plonger, mais aussi me replonger.
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