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Critique de Colchik


Une nouvelle connaissance venue du froid : l'enquêteur norvégien. Bien sûr, il ne s'agit pas d'un exubérant. Pas non plus d'un gourmand comme le catalan Pepe Carvalho. Et surtout pas d'un fanfaron, d'une tête brûlée. Non, Varg Veum s'occupe d'un petit bureau d'enquêtes à Bergen, une ville du Vestland, au bord de la mer du nord. Têtu, mais pas téméraire, il mène ses enquêtes de terrain sans grands moyens techniques, en faisant surtout appel à quelques recettes de bon sens qui ont fait leurs preuves.
Mme Samuelsen, une veuve modeste, fait appel à Varg Veum pour retrouver son fils, Arne Samuelsen, ouvrier sur les plateformes pétrolières au large de Stavanger. En congé depuis plusieurs jours, il n'a pas donné de ses nouvelles à sa mère, contrairement à ses habitudes. Varg Veum débarque donc à Stavanger, au sud de la Norvège, pour découvrir une ville qui s'est métamorphosée au fil des années avec l'exploitation du pétrole offshore. Les travailleurs étrangers, les firmes multinationales, mais aussi les tripots et la prostitution ont donné un nouveau visage à la ville qu'a connue dans sa jeunesse Varg Veum. Et quand il découvre le cadavre d'une femme sans tête dans le réfrigérateur d'Arne Samuelsen, l'affaire prend une tournure résolument macabre.
Ce polar crépusculaire, dans un hiver qui s'installe avec ses averses de neige et son vent glacial, mêle la noirceur humaine à la bassesse des instincts les plus primitifs. Gunnar Staalesen signe une oeuvre sombre, comme hantée par la banalité du crime chez des individus aussi médiocres que lâches.
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