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3,64

sur 118 notes
Une mère de 60 ans, fait appel à van Veum pour retrouve son fils disparu du jour au lendemain. .Pour elle c'est bien une disparition car son fils lui écrivait tous les jours. Son fils est sans histoire, travailleur, honnête, et payant toujours son loyer à l'heure. van Veum se rend chez celui-ci, parcourant l'appartement, il ouvre le frigo, y découvre le cadavre sans tête d'une femme .Bien difficile de dire qui est cette femme. L'enquête qu'il va devoir mener va l'emmener sur les plateformes pétrolières, il devra faire face à un monde assez hostile.

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L'auteur fait partie des pionniers du polar scandinave. Ce titre paru en 1981 , traduit une vingtaine d'années plus tard en français, est le quatrième épisode de la série Varg Veum. Ce privé, presque trentenaire, ancien assistant social s'est reconverti en enquêteur spécialisé dans les affaires de disparition. C'est un être mélancolique, un peu bourru, obstiné qui apprécie son indépendance même si elle est synonyme de solitude. Une veuve sexagénaire lui demande de retrouver son fils Arne, employé sur une plate-forme pétrolière et résidant dans une ville côtière industrielle située au sud de Bergen. Se rendant sur place, Veum fait une macabre découverte dans l'appartement déserté de Arne : cf le titre du roman ! Cette enquête ardue , confrontera notre anti-héros ( ce n'est pas un adepte de la castagne) à une organisation d'individus peu recommandables en lien avec le monde du jeu et du proxénétisme. le final est absolument inattendu. Ce qui caractérise le style de l'auteur, c'est un sens aigu du détail :précision du décor, de l'atmosphère, description physique des protagonistes assortie le plus souvent de traits d'humour acerbes.
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Voici ce que j'appelle un bon polar détente. L'avantage avec Staalesen, c'est qu'il n'y a pas d'hémoglobine en excès, ni de scène gore et que le tout, rondement mené, avoisine les trois cents pages.

Comme d'habitude, l'auteur en profite pour nous lever un coin du voile sur un des pans de l'évolution de son pays, la Norvège. Ici, les plates-formes pétrolières et tout l'argent, et forcément l'argent sale, que cela accompagne.

Pur moment de lecture de vacances. Mais cela fait du bien aussi.
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Ce livre de Gunnar Staalesen traînait depuis longtemps sur ma liseuse, et finalement il y a quelques jours je me suis dit : pourquoi pas...
Bien m'en a pris !
J'ai rapidement accroché à ce personnage de détective privé un peu perdu, un peu lunaire.
Nous suivons Varg Veum, ancien salarié de la protection de l'enfance, qui est mandaté afin de retrouver le fils disparu d'une vieille veuve. le privé découvrira, à travers son enquête, les bouleversements amenés par le pétrole à Stavanger.
Le style est agréable, sans prétention. Un peu comme le héros. L'intrigue est solide même si plutôt lente. Les rebondissements sont bien placés et donne du rythme à l'ensemble. Bien sûr, nous retrouvons quelques standards du polar américain, les brutes, les jolies pépés, les tripots, l'humour noir du héros.
Mais c'est joliment fait.
On retiendra l'ambiance norvégienne, et la mélancolie qui s'en dégage.
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Une nouvelle connaissance venue du froid : l'enquêteur norvégien. Bien sûr, il ne s'agit pas d'un exubérant. Pas non plus d'un gourmand comme le catalan Pepe Carvalho. Et surtout pas d'un fanfaron, d'une tête brûlée. Non, Varg Veum s'occupe d'un petit bureau d'enquêtes à Bergen, une ville du Vestland, au bord de la mer du nord. Têtu, mais pas téméraire, il mène ses enquêtes de terrain sans grands moyens techniques, en faisant surtout appel à quelques recettes de bon sens qui ont fait leurs preuves.
Mme Samuelsen, une veuve modeste, fait appel à Varg Veum pour retrouver son fils, Arne Samuelsen, ouvrier sur les plateformes pétrolières au large de Stavanger. En congé depuis plusieurs jours, il n'a pas donné de ses nouvelles à sa mère, contrairement à ses habitudes. Varg Veum débarque donc à Stavanger, au sud de la Norvège, pour découvrir une ville qui s'est métamorphosée au fil des années avec l'exploitation du pétrole offshore. Les travailleurs étrangers, les firmes multinationales, mais aussi les tripots et la prostitution ont donné un nouveau visage à la ville qu'a connue dans sa jeunesse Varg Veum. Et quand il découvre le cadavre d'une femme sans tête dans le réfrigérateur d'Arne Samuelsen, l'affaire prend une tournure résolument macabre.
Ce polar crépusculaire, dans un hiver qui s'installe avec ses averses de neige et son vent glacial, mêle la noirceur humaine à la bassesse des instincts les plus primitifs. Gunnar Staalesen signe une oeuvre sombre, comme hantée par la banalité du crime chez des individus aussi médiocres que lâches.
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Le titre est accrocheur. Je pense que cela fait beaucoup pour susciter l'intérêt du lecteur.

Ensuite, eh bien, on a droit à une enquête assez conventionnelle de Varg Veum, le détective "malgré lui" dirais-je. Ce stéréotype de l'enquêteur qui se plante régulièrement et consciencieusement...

J'avais entrevu assez rapidement les pistes vers le fin mot de l'histoire, mais cela m'avait paru trop "gros" pour être crédible... On sait que la série des Varg Veum se veut tout autant un hommage à la littérature "de genre" qu'une série policière à part entière. Ici, on est trop dans le stéréotype, quasi dans le pastiche. Déçu, au final.
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Impression mitigée après cette lecture rapide.

L'intrigue proprement dite est mince et certains enchaînements peu vraisemblables, le détective est sans épaisseur et, à une ou deux exceptions près, les nombreuses tentatives d'humour me laissent de marbre. Problème de traduction ou figure de style délibérée, clin d'oeil singeant quelques archétypes du polar américain ?

Demeure le tableau saisissant des bouleversements provoqués en Norvège par l'arrivée de la manne pétrolière.
L'auteur n'est certes pas le premier à utiliser le genre pour transmettre au lecteur sa vision d'une société et de son évolution mais l'objectif est partiellement atteint car, si j'ai aimé découvrir Stavanger l'Eldorado Norvègien, la faiblesse de la trame policière ne m'encourage guère à poursuivre les aventures du privé Varg Veum.
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Staalesen Gunnar - "La femme dans le frigo" – Folio, 2006 (ISBN 978-2070315611) – traduit de l'original norvégien publié en 1981

Déception : l'intrigue et la révélation finale sont trop invraisemblables pour tenir la route.
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La femme dans le frigo : publié en 1981 en Norvège ( titre original "Kvinnen i kjøleskapet" ) - France 2003, Gaïa Éditions ). C'est le quatrième titre de la série Varg Veum.

Varg Veum a accepté de retrouver Arne Samuelsen qui a laissé sa mère sans nouvelles. Cela ne lui ressemble pas, il ne lui rendait visite qu'occasionnellement car il travaille sur des plate-formes pétrolières en mer du Nord. Cependant il lui écrivait très souvent. Avec Gunnar Staalesen le décors est vite planté, le lecteur est emmené à Stavanger. C'est une ville au sud de Bergen, nouvel eldorado du pétrole, prêt à satisfaire tous les désirs de ceux qui y séjournent après plusieurs semaines passées sur des plate-formes isolées en mer du Nord. Bars, tripots et filles faciles sont offerts à une clientèle jeune, bruyante et éméchée sous l'oeil vigilent d'entreprises américaines arrogantes et sûres d'elles depuis la toute récente élection de Ronald Reagan.

La police est peu regardante, pas étonnant que les recherches de Varg Veum ne sont pas vues d'un très bon oeil, surtout par Ole Johnny et ses gros bras chargés d'assurer la protection d'un incontournable lieu de débauche. Varg Veum dérange et tous ceux qui pourraient le relier à Arne Samuelsen finissent en cadavre. Une épidémie de morts violentes ! Varg découvre même le cadavre d'une femme dans un frigo, une femme décapitée !

Les récits de Gunnar Staalesen sont toujours rondement menés, l'installation de l'intrigue est rapide avec une pointe d'empathie ( la mère d'Arne est attendrissante dans sa détresse ). le déroulement de l'enquête est classique mais je ne m'en lasse pas, les questions et l'attitude pince sans rire de Varg Veum l'emmènent inévitablement vers des menaces, avant les passages à tabac, l'enlèvement et l'évasion en compagnie d'une belle jeune femme ( cette fois-ci elle se nomme Elsa et elle n'a pas son pareil pour recueillir les confidences des hommes ). La fin est toujours émouvante et bien encrée dans les dérives de la société, de l'époque puisque ce polar noir remonte à 1981 mais elles restent malheureusement très actuelles.


Lien : http://cercle-du-polar-polai..
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Varg Veum détective privé, est contacté par une femme agée. Celle-ci souhaite qu'il fasse des recherches sur son fils qui travaille sur les plates-formes pétrolières. Varg Veum se rend donc sur place et reconnait mal la ville qui a beaucoup changé depuis l'arrivée de l'argent du pétrole.

La logeuse du fils, confirme la disparition de celui-ci. Par contre Veum trouve un cadavre de femme dans le frigidaire....Il part alors découvrir les bas fonds de la ville, tripots, drogues, filles, le cocktail classique pour retrouver trace du fils disparu.

Une enquête honnête sans plus de Varg Veum , pas le meilleur de la série mais le plaisir de retrouver Varg Veum, détective looser et un brin dépressif , personnage attachant.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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