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Critique de Catherinedenanc


Un illustrateur milanais en perte de vitesse, affaibli par l'âge et par une opération récente, se rend à Naples dans l'appartement dans lequel il a grandi, pour garder son petit-fils quelques jours, Mario, quatre ans au caractère bien trempé. Dire qu'il part avec enthousiasme remplir son devoir de grand-père, serait mentir. Il est charrette pour un projet d'illustrations d'un recueil de nouvelles et son commanditaire lui met la pression en lui faisant des commentaires peu amènes sur les premières ébauches remises avant son départ. Il est inquiet sur ses capacités à satisfaire ce jeune loup de l'édition qui lui parle « manques d'innovation et d'éclat » dans ses premières planches…
En plus il se rend rapidement compte que le couple parental du petit Mario est en pleine crise conjugale et que le divorce est envisagé par les protagonistes qui voit dans cette conférence l'occasion de régler leurs différends loin de leur fils.
Rapidement, Grand-père prend la mesure des difficultés à consacrer du temps sur son travail d'illustration, satisfaire les besoins et les soins qu'il doit apporter à cet enfant dictatorial sur les bords, qui voit son grand-père comme un grand et beau jouet que ses parents lui ont confié pour ces quelques jours.
Ce roman est le récit d'un huis-clos basé sur un malentendu. Mais aussi, sur les réflexions du vieil homme, Daniele se penche sur son enfance et adolescence passées dans cet appartement. Vu par ses parents comme un prodige surdoué en dessin qui porte sur ses épaules l'admiration et les attentes de sa famille. Lui l'enfant plein de rage qui a dû l'étouffer pour s'imposer comme artiste dans une société si différente de son milieu d'origine. Un très bon moment de lecture !
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