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Critique de Florian07
Avant toute chose merci à Babelio et Fluide Glacial pour l'envoi de ce livre. Ce livre attisait ma curiosité depuis sa sortie donc j'ai été d'autant plus ravi d'avoir été sélectionné pour cette Masssecritique.
L'univers de Chevrotine est un univers étonnant qui fonctionne par son humour noir, son cynisme et surtout son absurde. On y retrouve le même décalage que dans la famille Addams (sauf que la famille Addams ne mange pas les gens, du moins ça n'a jamais été prouvé) : un univers rempli d'éléments dissonants mais dont l'incrustation dans la réalité et le comportement des personnages vis-à-vis de ces dissonances nous les font apparaître comme totalement banales et ancrées dans le quotidien.
Néanmoins, l'album assez inégal avec un départ tonitruant, des running gags plaisants comme le chien qui parle mais qui, devant les gens, fait « ouaf ouaf » (mais qu'il est con ce chien !) mais ça s'essouffle sur la durée avec parfois des parties explicatives très alambiquées et la fin est très perturbante.
Au final, Chevrotine est une lecture agréable et c'est le genre de BD qui a toute sa place dans une bibliothèque de prêt : c'est une BD qui fait envie mais pas forcément au point de l'acheter alors qu'on va être content de la trouver en rayon et de pouvoir juste l'emprunter. Elle ne laissera pas un souvenir impérissable mais on aura passé 20-30 minutes très sympathiques.
C'est très important que ce type d'ouvrages existe car il constitue le principal jalon de la lecture plaisir et ce n'est pas seulement le bibliothécaire qui parle mais aussi l'énorme lecteur de bande-dessinée.
L'univers de Chevrotine est un univers étonnant qui fonctionne par son humour noir, son cynisme et surtout son absurde. On y retrouve le même décalage que dans la famille Addams (sauf que la famille Addams ne mange pas les gens, du moins ça n'a jamais été prouvé) : un univers rempli d'éléments dissonants mais dont l'incrustation dans la réalité et le comportement des personnages vis-à-vis de ces dissonances nous les font apparaître comme totalement banales et ancrées dans le quotidien.
Néanmoins, l'album assez inégal avec un départ tonitruant, des running gags plaisants comme le chien qui parle mais qui, devant les gens, fait « ouaf ouaf » (mais qu'il est con ce chien !) mais ça s'essouffle sur la durée avec parfois des parties explicatives très alambiquées et la fin est très perturbante.
Au final, Chevrotine est une lecture agréable et c'est le genre de BD qui a toute sa place dans une bibliothèque de prêt : c'est une BD qui fait envie mais pas forcément au point de l'acheter alors qu'on va être content de la trouver en rayon et de pouvoir juste l'emprunter. Elle ne laissera pas un souvenir impérissable mais on aura passé 20-30 minutes très sympathiques.
C'est très important que ce type d'ouvrages existe car il constitue le principal jalon de la lecture plaisir et ce n'est pas seulement le bibliothécaire qui parle mais aussi l'énorme lecteur de bande-dessinée.
