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Critique de 5Arabella


Il s'agit d'un tout petit livre, à peine 90 petites pages. Il est composé de quatre nouvelles, les trois premières très courtes, la dernière occupe plus de la moitié du livre. Stasiuk y évoque la mort de quatre être qui ont eu de l'importance pour lui, et dont le décès l'a marqué. Dans la première sa grand-mère, puis le lauréat d'un prix littéraire auquel Stasiuk a participé comme jury et avec lequel il a sympathisé, ensuite une chienne qu'il a gardé très longtemps, et enfin un ami d'enfance. le souvenir de ce dernier, fait remonter des souvenirs de l'enfance de l'auteur, en particulier d'un quartier de Varsovie où il a vécu à cette époque, Grochów.
C'est donc très introspectif, l'auteur évoquant les impressions, les sentiments que provoquent en lui ces morts, comment cela le renvoi à sa propre finitude.
Stasiuk se montre nostalgique et presque sentimental dans ce recueil, essentiellement dans la deuxième et troisième nouvelle, ce qui n'est pas son cas habituellement. Je trouve la dernière nouvelle la plus réussie, la plus complexe, avec l'évocation de différents éléments, entre l'enfance et la mort qui arrivera un jour.

Un livre qui peut être un peu frustrant par sa taille un peu réduite, et étonner par une tonalité que l'on ne rencontre pas toujours dans oeuvre. Il y a quand même de beaux passages, réellement émouvants. Un livre visiblement très personnel et intime.
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