Quel que soit l'âge, c'est toujours un peu effrayant de s'engager dans une relation. Plus on vieillit, plus la personnalité s'affirme, plus on construit sa vie, et plus il devient difficile d'assembler les pièces du puzzle. (Page 215)
C'était une femme saisissante, encore très belle. Grande et blonde comme sa fille, elle avait beaucoup d'allure, de grands yeux verts, et une peau douce et crémeuse. Grâce à son coach personnel et un régime alimentaire très strict, elle restait dans une forme éblouissante. Pour leur déjeuner, elle portait un manteau de fourrure, des boucles d'oreilles en saphir, et une robe en lainage bleu marine très chic de chez Dior. Les hommes tournaient autour d'elle comme une abeille autour d'un nectar, mais aucun ne s'attardait bien longtemps auprès d'elle. Elle était un peu trop excessive, un poil trop excentrique, elle avait l’allure d'une femme trop chic et trop choyée. Lorsque Francesca qualifiait sa mère d'originale, c'était pour ne pas dire qu'elle avait un grain. (Page 54)
- Les violences physiques sont une chose épouvantable, mais la violence psychologique est presque aussi grave, et elle crée aussi une dépendance. La victime reste avec son bourreau, ou bien revient vers lui, dans l'espoir de renverser la vapeur et de le convaincre qu'elle est quelqu'un de bien. Mais elle ne récolte que des reproches. Et, parfois, elle se fait tuer. (Page 183)
- Ils vont très bien ensemble. Tu connais le dicton, "à chaque marmite son couvercle". Il faut que tu trouves le tien.
Le problème, c'était que Francesca ne faisait rien pour le dénicher. Et ce n'était pas le Père Noël qui allait le lui apporter dans la cheminée !
Le 44 Charles Street était bien plus qu'une maison. C'était un chapitre de sa vie. Le chapitre venait de se terminer, un autre commençait.
- Un homme violent ne perd jamais de vue sa proie. (Page 155)
- Dieu seul sait si la femme qu'il a choisie est la bonne. Tout ce qu'il veut, c'est une poulinière pour la reproduction, et quelqu'un qu'il pourra amener à la fête de Noël de son cabinet d'avocat.
Avery ne se rappelait que trop tous les hommes avec lesquels elle était sortie avant Henry. Les relations destructrices, les déceptions, les chagrins, et aussi les moments heureux. Avery avait voulu rencontrer le bon partenaire, avec lequel elle partagerait sa vie. Elle n'avait jamais renoncé.
Elle avait l'impression d'avoir beaucoup changé cette année, depuis sa rupture avec Todd. Elle se sentait plus sûre, et elle était plus épanouie sans lui qu'avec lui, ce qui en disait long sur leur relation et sur elle-même. À présent, elle n'était plus une moitié de quelque chose, elle était une personne à part entière.
Il s'inquiétait, mais il savait aussi que Francesca était forte et avait la tête sur les épaules. Elle avait survécu trente ans, avant qu'il n'entre dans sa vie. Il supposait donc qu'elle saurait se débrouiller. Elle lui manquerait. Elle n'était peut-être pas la femme qui lui fallait, mais elle n'en était pas moins spécial, une personne qui avait marqué sa vie.