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Critique de Roggy


Truman Capote a dit : « Le plus grand plaisir que je retire de l'écriture ne tient pas au sujet mais à la musique interne des mots »

La prose de Stefansson est aussi poétique que puissante, une perçante mélodie se dégage des mots alignés. Il parle magnifiquement de la peur et des tâtonnements des âmes, de l'incertitude des êtres, d'espoir et de rêves.
En filigrane juste au-dessous de la surface visible se retrouvent des réflexions plus profondes et appuyées comme la fine frontière qui sépare la vie de la mort et de la brèche qui se situe sous nos pieds, toujours prête à s'ouvrir.

Une vive émotion provoquée certainement par la communion parfaite des mots et de la nature, des mots et des sentiments intimes, nous fait un peu planer au-dessus de la musicalité et de la profondeur de la réflexion.

Chez Stefansson les mots soulèvent des jeux d'ombres et de lumière. Certains mots nous conduisent à des lieux qui rien d'autre ne peut atteindre. Les mots nous guident jusqu'à l'essence de qui nous sommes et le monde s'arrête de tourner.

Solaire et solitaire, cette lecture brille d'un bel éclat bien après la dernière page tournée.


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