Ásta

Ásta  Je lis d'innombrables critiques  très enthousiastes sur "Asta", opinion que je ne partage pas : pour moi, cette lecture était un puzzle, interminable à construire et où, finalement, il manquerait des pièces. Il est quand même étonnant de lire dans plusieurs critiques, que Sesselja est la fille de Sigvaldi et d'Helga, alors qu'Asta est sa mère.
Après, qu'on ne vienne pas prétendre que ce récit complètement éclaté ne perd rien en lisibilité.
Désolée du ton un peu acerbe de ces remarques, mais je me demande parfois si le côté "moderne" de certains romans ne nous inciteraient pas à tout avaler sans nous poser d'autres questions.

Bonjour,
Je vous rejoins dans le fait que la lisibilité n'est pas forcément présente, et que cela peut entraîner nombre de incompréhensions, mais n'est ce pas cela qui en fait toute la richesse ? Je conçois qu'on puisse ne pas apprécier ce type d'écriture mais je suis surprise du fait que vous puissiez penser qu'accepter ce style "c'est "tout avaler".

De mon ressenti, c'est cette difficulté, ce puzzle peut être un peu incomplet, qui fait que j'apprécie autant ce roman. C'est un plaisir de le relire, de chercher à reconstruire, et de découvrir que finalement, sans s'en rendre compte, l'imagination du lecteur remplie lui même ces actes manqués. C'est un style qui laisse place à un peu de souplesse, avec pour point d'ancrage le thème de l'amour sous toutes ses formes, de la vie.

Et donc finalement dans ce genre, ce qui compte ce sont les émotions et non l'histoire peut-être ...

Mais ce n'est que ma manière de l'interpréter : )